Presenting DKN

French presentation of the DKN project

Date: 30 août 2006 - Imprimer cette page
Information on partners, goals and objectives provided in French.

Principes et Objectifs :

Une collaboration entre des équipes françaises et colombiennes pour spécifier et tester un dispositif de coopération appelé « Diaspora Knowledge Network ». Les équipes françaises participant au projet sont :

  1. VECAM - animateur du projet I-Jumelage et fournisseur dans le projet DKN des technologies de coopération entre la France et la Colombie ;
  2. Laboratoire d’Informatique pour la Mécanique et les Sciences de l’Ingénieur (LIMSI) - CNRS - laboratoire de recherche en informatique et sciences cognitives, coordinateur du projet DKN et fournisseur de logiciels du traitement du langage naturel ;
  3. L’unité de recherche Travail et Modélisationn de l’Institut de Recherche pour le Développement en France, spécialiste des questions de diaspora scientifique et technique ;
  4. Le laboratoire Technologies de la Coopération pour l’Innovation et le Changement Organisationnel (Tech-CICO), Université de Technologie de Troyes, spécialiste des méthodes d’ingénierie de la connaissance
  5. La société informatique « Topica Technology », spécialiste dans la gestion des projets et du workflow.

Le membre de notre équipe en Colombie est Ximena Castro-Sardi, Universidad Los Andes.

Thématiques et centres d’intérêts

L’objectif de DKN-France est d’expérimenter des nouvelles formes d’interactions qui sont constitutives des nouvelles pratiques de coopération sur Internet. Les interactions étudiées sont de quatre ordres :

  1. langagières, donnant lieu à la formation d’un vocabulaire commun ;
  2. organisationnelles, s’exprimant à travers les méthodes de coordination d’un workflow ;
  3. cognitives, se matérialisant à travers l’émergence et la mise en place des représentations collectives partagées ;
  4. et, informatiques, dépendant de l’appropriation des nouvelles technologies de la coopération

Description du projet

La mobilité internationale des chercheurs, des ingénieurs et des techniciens sur le marché du travail scientifique peut engendrer des flux qui sont défavorables à un pays ou une région. C’est alors qu’on parle de la « fuite des cerveaux ». Ni des mesures autoritaires de restriction de mobilité, ni celles visant à améliorer l’attractivité des pays d’origine ont été efficaces pour endiguer le phénomène. Le marché du travail scientifique est un marché global déséquilibré en faveur d’un petit nombre de pays. Ces derniers accueillent une diaspora scientifique et technique de plus en plus nombreuse.

Le concept de « diaspora scientifique et technique (DST) » a été formulé récemment pour désigner les relations qui existent entre des chercheurs expatriés et leurs pays d’origine. Ces relations se développent moyennant des activités qui sont de plus en plus médiatisées par Internet. Nous souhaitons explorer si l’usage d’Internet peut contribuer à transformer le « brain drain » (la fuite des cerveaux) en « brain gain » (la co-construction des projets scientifiques et techniques ancrés dans la réalité des pays d’origine et des pays d’accueil des DST).

Résultats attendus

Comprendre, d’abord :

  1. les incitations qui conduisent les membres d’une diaspora scientifique et technique à s’engager dans des projets d’aide au développement de leurs pays d’origine,
  2. et, les sources d’information à leur disposition pour évaluer l’intérêt d’un tel engagement ;

Identifier, ensuite, des procédures par lesquelles sont :

  1. réunies les ressources techniques, organisationnelles, sociales et cognitives nécessaires à l’action collective ;
  2. résolus des conflits d’intérêts que soulève la répartition de ces ressources ;

Soutenir, enfin, informatiquement ces procédures d’interaction fondamentales pour la naissance et la consolidation des activités collectives en réseau.

Moyens humains pour encadrer le projet :

Nous sommes 10 à travailler sur le projet :

-  2 informaticiens ;
-  3 ingénieurs travaillant à l’élaboration de nouveaux systèmes de gestion des connaissances collectives dans le cadre d’un programme de recherche en sciences de l’information et de la communication ;
-  3 chercheurs en sciences sociales
-  2 spécialistes des diasporas scientifiques et techniques

Nous bénéficions d’un contrat de recherche avec l’International Committee for Social Science Information et Documentation qui a entrepris l’étude pour le compte de l’UNESCO