TIC et pollution : pour une approche intégrée

Piste de proposition

Le matériel informatique et réseau connaît un cycle de vie particulièrement court. Cette durée mérite d’être questionnée et des processus de recyclage du matériel encore effectif mis en place.

Les déchets issus des technologies de l’information doivent faire quant à eux l’objet d’un recyclage systématique. Lorsque cela est possible, ce recyclage peut être une opportunité pour mettre en place de la formation qualifiante pour des jeunes (cf. le programme « Ordinateurs pour les écoles au Québec » ou certaines entreprises d’insertion françaises).

Contexte

Le passage de l’ère industrielle à l’ère informationnelle ne résout pas la question de la pollution. Certes l’information est proportionnellement moins productrice de déchets que les activités des secteurs primaires et secondaires, mais certains pays se trouvent déjà confrontés à la question des déchets matériels liés aux technologies de l’information. Ainsi au Canada, en 1999, plus de 30 000 tonnes ont été produites et les prévisions dépassent 70 000 pour 20058. De plus, certains de ces déchets sont dangereux (exemples : métaux lourds contenus dans les cartes de circuits imprimés, oxyde de plomb soluble des tubes cathodiques des ordinateurs).

Alors que le taux de renouvellement de tous les produits liés au multimédia s’intensifie, la question va devenir primordiale. Pour l’instant, ces déchets sont souvent entreposés, les entreprises hésitant à jeter des matériaux qui ont coûté cher.

Posté le 3 octobre 2002

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