Intervention de clôture


Robert VERRUE

Directeur Général, Direction Générale XIII
Commission européenne

Démocratie et société de l'information : une vision européenne

A la source de ma présence parmi vous, il y a une conviction et une ambition. L'ambition, nous la partageons tous : c'est celle d'oeuvrer encore et toujours pour davantage de démocratie. La conviction est celle du citoyen et du responsable au sein d'une grande institution au service des citoyens européens : c'est qu'au cours des dernières années, quelque chose a changé dans notre idée de la démocratie. Bien sûr il y a ce que l'on n'arrête pas d'appeler la crise, et puis les exclusions et les inégalités, la rupture des traditions et de la mémoire, les dangers du désordre international. Mais il y a peut-être un facteur plus profond encore, enfoui dans la vague du changement technologique qui bouscule et façonne sans cesse notre environnement : l'homme est désormais confronté à la complexité exponentielle des problèmes dans toutes les dimensions de son activité.

Nous avons pris conscience de l'interdépendance croissante des phénomènes, de la diversité foisonnante des enjeux et de leur extension au plan planétaire. Entre la mondialisation des échanges et le repli sur soi des identités individuelles, nos institutions sociales et politiques paraissent inadaptées à la maîtrise du changement. Le doute puise ses racines dans cette intelligibilité brouillée du monde, dans cette difficulté à appréhender une réalité volatile. Il en résulte une tentation de l'égarement qui nourrit la crainte de l'avenir.

La Société de l'information, émanation des progrès de la technologie auxquels les hommes tentent de donner un sens démocratique, n'est pas immunisée contre ce phénomène. Les technologies de l'information et des communications sont porteuses de promesses, c'est-à-dire de solutions aux problèmes particulièrement cruciaux de nos sociétés en ce qui concerne par exemple la santé, le transport, l'éducation, l'emploi ou l'exclusion. Ce que je souhaite montrer aujourd'hui, c'est que la notion de Société de l'information nous commande de nous placer d'emblée dans un cadre conceptuel d'actions dépassant la seule approche technologique conçue de façon autonome ou seulement articulée sur des perspectives économiques. A la démarche américaine des autoroutes de l'information ou japonaise des industries des info-communications, l'Europe préfère - et promeut - une démarche d'interdépendance complexe entre le technique, l'économique, le social et le culturel. Une telle démarche est plus conforme aux enseignements de l'histoire longue, chère au regretté Fernand BRAUDEL, ainsi qu'à la tradition et à la vocation humaniste de l'Europe.

Ce qui se joue en effet sous nos yeux depuis trois décennies, ce n'est pas seulement la chronique d'une société traversée par une crise économique, rude certes, protéiforme et récurrente, mais bien l'histoire d'une déchirure. Il nous faut dès lors,
  • réinventer la démocratie et,
  • mettre la télématique au services des citoyens

1 - Réinventer la démocratie est tout d'abord une nécessité

L'Europe fut le berceau de la démocratie, mais elle n'en fut pas le plus ardent promoteur. C'est à Athènes au Vlème et Vème siècle avant notre ère que le premier modèle accompli fut réalisé, sous l'impulsion de Solon pour les réformes économiques puis de Clisthène pour l'organisation politique de la cité. Certes, la démocratie athénienne n'était pas démocratique pour les esclaves, mais son principe même était universalisable. La première démocratie moderne est née, non en Europe, mais contre elle, en Amérique. Toutefois, c'est en Europe au cours du Moyen Age qu'ont surgi les premières démocraties, notamment dans les communes italiennes au Xlème- Xllème siècle et dans les cantons suisses au Xlllème-XlVème siècle. Mais c'est en Angleterre au XIIIème siècle que la démocratie s'est enracinée, dans la foulée de la Grande Charte - la Magna Carta - en 1215 et de la création du Parlement avec ses deux Chambres en 1265. Enfin c'est en France qu'ont été formulés la souveraineté populaire et les Droits de l'Homme et du Citoyen. Au total, contrairement peut-être à certaines idées reçues, la démocratie a été tardive en Europe et, à l'exception de l'Angleterre, plutôt instable. Elle est toutefois devenue, en cette fin de siècle, le caractère politique commun de l'Europe, tout au moins dans sa partie occidentale.

Cette digression dans l'histoire me sert à montrer que la démocratie, produit ultime et fragile des nations européennes, correspond à l'essence profondément duale de la culture européenne. Celle-ci se nourrit en effet de complémentarités, de concurrences et d'antagonismes entre les idées, les théories et les visions du monde. Partout où elle existe, mais particulièrement en Europe, la démocratie régule l'expression des conflits et des antagonismes en canalisant ces derniers sur le discours et l'échange d'arguments dans le cadre de règles du jeu permanentes et acceptées par le plus grand nombre.
Qu'apporte alors la télématique, outil sophistiqué de communication, à l'exercice de la démocratie ? Cette question est essentielle car elle est au coeur des enjeux de la Société de l'information. Les réseaux de communications vont-ils être maîtrisés pour conforter les libertés individuelles et renforcer la démocratie ? L'outil télématique va-t-il libérer la parole ou au contraire imposer le silence numérique dans un environnement sous surveillance quotidienne ? Les autoroutes électroniques vont-elles transporter seulement de l'information digitale ou bien développer les possibilités de relations entre des individus plus maîtres de leur temps, à la fois plus conscients de leur spécificité culturelle et plus avides de s'ouvrir sur les autres cultures ?
Ces questions présentent une importance particulière pour l'Europe. A l'origine de l'Europe, en effet, il n'y a pas de principe fondateur. Le principe grec et le principe latin viennent de sa périphérie et lui sont bien antérieurs ; le principe chrétien vient du Moyen-Orient et ne s'épanouira en Europe qu'à la fin du premier millénaire. L'Europe, hors sa conception politique et technocratique, demeure une notion incertaine qui naît du tohu-bohu de l'histoire et se précise au gré de métamorphoses. Ses frontières changent en même temps que sa construction tend à être à géométrie variable. La vision d'une Société de l'information constitue pour l'Europe une chance peut-être unique de se forger une véritable identité, une essence. Le passé ne nous éclaire pas à ce sujet, car, comme l'a fait remarquer Edgar MORIN :

Si l'Europe, c'est le droit, c'est aussi la force ; si c'est la démocratie, c'est aussi l'oppression ; si c'est la spiritualité, c'est aussi la matérialité ; si c'est la mesure, c'est aussi la démesure ; si c'est la raison, c'est aussi le mythe.

Surtout, la télématique se prête parfaitement à la mutation de notre société, au remplacement progressif de l'ordre ancien, qui pouvait s'interpréter en termes de classes ou de catégories socioprofessionnelles, par un ordre social hétérogène dans lequel le consensus c'est-à-dire étymologiquement le partage du sentiment constitue le ciment entre les différentes composantes d'une société éclatée. Grâce à l'interconnexion des réseaux et à l'interopérabilité des services et des applications, la télématique participe du processus de mondialisation des échanges ; grâce à la décentralisation des terminaux, à l'accès de tous aux réseaux et aux services, y compris dans les régions isolées ou périphériques, et au travail en coopération (le groupware), la télématique satisfait aux exigences d'une société plurielle, soucieuse à tout moment de se réapproprier son existence.

Les réseaux télématiques se jouent de toutes les frontières, donnant l'impression qu'ils abolissent le temps et l'espace. lis constituent en fait un nouvel espace, un immense espace de liberté, qu'on a pris coutume d'appeler cyberespace. A l'intérieur de cet espace, l'individu est maître de son temps et de sa parole, il peut accéder rapidement aux banques de données du monde entier, transmettre de l'information en temps réel, virtualiser ses projets avant de les réaliser avec le maximum de précision et de sécurité, disposer à portée de clavier de la mémoire du monde, notamment celle stockée dans le bibliothèques et les musées, bref inventer sa vie et participer une autre forme de solidarité planétaire. La télématique véhicule une culture transnationale,- sans racines, libre, insaisissable comme le boson de Higgs. L'avènement d'une telle culture e probable, non seulement parce que la technologie y pousse, mai surtout parce qu'elle répond à l'attente d'une société complexe en quête d'appartenance, privilégiant ce qui est proche, famille quotidien, mais en même temps solidaire, sensibilisée aux grand problèmes de la planéte comme l'environnement, le catastrophes naturelles ou la faim, avide d'universalité.
L'Europe en construction constitue sans aucun doute un terrain parfait pour expérimenter la télématique, pour répondre grâce elle aux aspirations des individus en quête de liberté et de organisations, publiques ou privées, en quête d'efficacité socio-économique. La démocratie, à peine installée sur la majeur partie du continent européen, peut être réinventée et renforcé par la faculté donnée à tous d'entrer dans le cyberespace.

2- Il nous faut pour cela mettre la télématique au service des citoyens De Bruxelles, carrefour d'idées, d'initiatives et d'intérêts concernant l'avenir de la construction européenne, j'observe que les villes et les régions européennes placent de plus en plus la citoyenneté au coeur de leur discours et de leur action. Cette évolution s'explique par - le positionnement de ces entités territoriales, entre les citoyens et le pouvoir politique central incarnant la nation. à l'heure où, paradoxalement, la mondialisation des marchés et des entreprises tend à homogénéiser les comportements et à rendre les économies solidaires, pour le meilleur comme pour le pire , il se dégage un projet politique nouveau. Celui-ci peut être décrit de façon simpliste comme la traduction du voeu d'une plus grande démocratie fondée sur la proximité et la participation, d'une plus grande transparence et responsabilité collective ainsi que l'accès pour tous les citoyens/usagers à un ensemble de services d'intérêt général de qualité.
Je voudrais avec vous prendre un moment pour imaginer comment, à l'horizon 2010, les technologies de l'information et de la communication pourraient venir modifier nos modes de vie et de travail.
Je prendrai trois exemples

La santé tout d'abord
Quel que soit son lieu de résidence, dans une grande ville ou dans une zone rurale éloignée d'un centre d'excellence hospitalier, le patient bénéficiera de soins d'une trés haute qualité. La transmission d'images numériques de trés haute définition, en permettant de constituer des banques de données d'images de référence et d'échanger des images entre spécialistes permettra de diminuer le risque d'erreur de diagnostic, et de contribuer à la diffusion de bonnes pratiques dans le corps médical. La médecine se fera moins traumatisante grâce aux technologies informatiques. Pour une simple appendicite, nul besoin de subir une opération chirurgicale classique. La chirurgie assistée par ordinateur trouvera une application privilégiée dans le domaine de la chirurgie endoscopique.

La gestion des systèmes de santé sera considérablement améliorée par l'introduction de la carte de santé, qui est déjà une réalité dans certains pays d'Europe. Il s'agit cependant encore d'une carte administrative, comprenant les données relatives à la prise en charge par les systèmes de sécurité sociale. D'ici quelques années, cette carte numérique sera la clé d'accès à l'ensemble du dossier médical des personnes, et permettra à chacun, où qu'il soit, de se faire soigner dans les meilleures conditions, en particulier en cas d'urgence.

Autre exemple, celui de l'éducation, la formation et la culture.
Dans une société de l'information, la vraie richesse des nation résidera dans leur capacité de recherche et d'innovation, mai aussi dans l'aptitude des citoyens à communiquer et échange les connaissances et expériences, à bâtir ce que Pierre Levy appelle l'intelligence collective. Dans une société de concurrence et de progrés, en constante évolution dans ses savoirs comme dans son organisation, chacun d'entre nous devra à tout âge mettre à jour ses connaissances, voire le renouveler. De chez lui, en voyage, d'une bibliothéque, de son bureau, il pourra se connecter aux réseaux de communication bénéficier d'une session de formation, échanger avec de enseignants ou des experts, et, selon ses besoins, puiser dan une bibliothéque de logiciels éducatifs ceux qui répondront le mieux à son niveau et à son profil psychologique. Pour l'aide dans cette recherche, des agents intelligents connaissant parfaitement ses aptitudes et ses intérêts transformeront l'internet de l'an 2010, du labyrinthe foisonnant qu'il es aujourd'hui, à un vaste centre de ressources distribué mondialement. Education, travail et culture ne seront plu distingués : les musées, les bibliothéques, les entreprises seront des lieux d'apprentissage et de culture, non seulement par l'accès qu'ils offriront aux ressources multimédias, mais surtout par la nouvelle conception de leur mission et par les coopérations que les réseaux permettront d'établir entre centres de ressources et lieux d'éducation, de formation et de culture.

Dernier exemple enfin: le travail en réseau et les téléservices :
En 2015, le travail fixe et linéaire tel que nous le connaissons aujourd'hui aura probablement cessé d'exister. L'ère du travailleur nomade annoncée par Jacques Attali ou Denis Ettighoffer aura commencé. Nous serons des travailleurs polyactifs, accomplissant plusieurs tâches à la fois et vivant sous plusieurs statuts. C'est déjà le cas pour certaines professions, comme le médecin à la fois indépendant dans son cabinet et salarié dans une clinique. L'entreprise traditionnelle et son siège social symbolisant la puissance de ses capitaux prêtera peut être à sourire. Le télétravail est déjà une réalité. On nous prédit pour demain de nouvelles communautés électroniques, se créant et se défaisant au gré des besoins et sur des projets particuliers. L'univers professionnel sera celui de l'entreprise virtuelle, elle même constituée d'un maillage éphémère de compétences recrutées dans le monde entier.

Ce rapide tour d'horizon ne relève pas de la science fiction. Je n'ai fait que vous décrire les visions que dessinent quelques projets de recherche en cours dans le programme Applications Télématiques et plus concrètement à titre d'exemple je me dois de mentionner deux de ses projets qui vous tiennent à coeur dans cette ville: METASA et IMAGINE qui ont bénéficié d' un soutien financier du programme d'Applications Télématiques et dans lesquels Parthenay associée à d'autres villes rurales d'Allemagne, d'Espagne et d'Italie offrent un terrain d'expérimentations innovantes à des développements d'applications intégrées que mènent des industriels de portée européenne comme Siemens ou France Télécom. Ces actions se profilent également dans le cadre du cinquième programme cadre de recherche. Ce programme couvrira la période charnière 1998-2002 et donnera naissance aux multiples projets de recherche européens qui porteront leurs fruits à l'horizon 2005. Il me paraît dés lors important de vous donner avant de conclure, un bref aperçu de ses orientations, en particulier dans le domaine de la Société de l'information.

La Commission européenne a adopté le 9 avril dernier une proposition de cinquième programme cadre qu'elle a soumis au Parlement européen et au Conseil. L'adoption de ce programme devrait être définitive au printemps 1998, celle des programmes spécifiques à l'automne 1998.Un de ces programmes thématiques nous concerne ici tout particulièrement. Il est entièrement dédié à la société de l'information, et ce n'est pas fortuit. Intitulé Développer une société de l'information conviviale, il constituera la poursuite des actions menées précédemment au sein des programmes APPLICATIONS TELEMATIQUES, ACTS et ESPRIT, en les orientant vers la satisfaction des besoins des Européens. Un programme unique intégré reflètera donc la réalité économique et industrielle que l'on identifie comme la convergence des technologies de l'information et des communications. Dans le cadre de 4 actions clés, il doit permettre de développer :

- des systèmes et services pour le citoyen, afin de fournir aux utilisateurs un accès plus facile et au meilleur coût à des services d'intérêt général de qualité (santé, personnes âgées et handicapés, administrations publiques, environnement, transport) et à stimuler l'industrie dans ces secteurs.

- de nouvelles méthodes de travail et le commerce électronique, afin d'améliorer le fonctionnement des entreprises, notamment par le télétravail, et de stimuler le commerce des biens et services via des réseaux télématiques sécurisés.

- Le contenu multimédia, si important pour l'éducation, la formation et la culture des européens, pour stimuler la créativité et la diversité linguistique et culturelle, et faciliter lÕaccès aux ressources multimédias contenues dans les bibliothéques, les musées, les centres de ressources.

- les technologies et infrastructures essentielles, afin d'accélérer l'adoption par les différents utilisateurs des technologies les plus avancées qui seront les outils de la société de demain. Là aussi un effort particulier sera demandé aux chercheurs pour qu'ils prennent bien en compte les besoins des utilisateurs pour des solutions simples d'accès et à des prix abordables.


En conclusion,

la Commission est bien consciente que les potentialités de la Société de l'information ne se réaliseront que si les conditions culturelles et sociales de leur développement et de leur mise en oeuvre sont bien identifiées et correctement prises en compte. Là résident les enjeux majeurs pour nos sociétés marchant comme des funambules sur le fil d'un progrés technologique dont elles ne discernent pas tous les risques et n'envisagent pas encore les usages. Répondre à ces enjeux suppose de redéfinir le partage des rôles entre les pouvoirs publics et les initiatives privées, d'inventer un nouveau partenariat. Cela suppose, plus concrètement, que les conditions d'accessibilité aux nouvelles technologies et à leurs usages, tant psycho-cognitives qu'économiques, soient étudiées et évaluées. Une participation des utilisateurs est pour cela indispensable. J'entends bien sûr tous les utilisateurs, qu'il s'agisse d'utilisateurs intermédiaires, comme les écoles ou les hôpitaux, les villes ou les régions, et d'utilisateurs, c'est-à-dire en fin de compte les citoyens. La Commission européenne, tant au niveau de l'actuel programme Applications Télématiques que du futur programme Développer une société de l'information conviviale met en avant cette approche socioculturelle des autoroutes de l'information. Gageons que cet engagement assure un déploiement harmonieux du résultat de ces recherches tant au plan local qu'au niveau européen.


La perspective transversale qui émerge des propositions des participants insiste sur la nécessité d'un dialogue et d'une collaboration systématique et constructive entre les acteurs de terrain et les pouvoirs publics. Aussi avons-nous retranscrit cette perspective dans une déclaration qui sera adressée aux responsables gouvernementaux, aux parlementaires nationaux et européens intéressés ainsi qu'à la Commission Européenne et à la presse.

Declaration :pour des technologies de la communication au service de la citoyennete et de la democratie

Les participants aux Rencontres Européennes sur la Démocratie et les Réseaux Multimédia

1) attirent une nouvelle fois l'attention
des gouvernements, de l'opinion publique et des entreprises sur la gravité des enjeux sociétaux des technologies informationnelles de la communication.

2) s'engagent à promouvoir les orientations suivantes :
*faciliter et soutenir, à l'échelle nationale et internationale, l'émergence d'une parole et d'une expérimentation collective à même de peser sur la réduction des risques et la valorisation des chances associées aux technologies de la communication.
*recueillir et échanger toutes pratiques concernant la valorisation sociale et citoyenne de ces technologies ; engager, en particulier, des concertations suivies avec les collectivités locales et les industriels déjà en réseau ; mener une veille attentive sur les effets pervers d'une marchandisation extensive incontrôlée.
*contribuer à la constitution d'une alliance européenne pour les réseaux civiques et à l'organisation de rencontres internationales pour une meilleure appropriation sociale des technologies de la communication.

3) proposent de s'investir dans la mise en place d'un interface permettant une meilleure coordination entre la société civile, les mouvements de citoyenneté et les instances de décision européennes, nationales, régionales et locales. Il s'agit d'imaginer un nouveau type de structures et de lieux, fédérant les réseaux de réseaux d'associations, et permettant leur discussion libre avec les pouvoirs publics. On s'éloignerait par là même des mécanismes traditionnels des Agences. Cette nouvelle structure constituera :
*un observatoire des usages sociaux
*un centre d'analyse et d'études prospectives sur les impacts sociétaux des NTIC
*une instance de conseil et d'expertise pour la décision publique

4) demandent alors
aux Etats de l'Union Européenne que soient dégagés les politiques et moyens financiers permettant de promouvoir la mise en oeuvre des orientations ci dessus et l'émergence d'usages sociaux et citoyens des technologies de la communication.


Premiers signataires : Alain Ambrosi (videazimut, Quebec), ANIMA'FAC, François Astorg, Olivier Auber (Artiste), Michel Authier (Président de Trivium), Nils Aziosmanoff (Art 3000), Jean Paul Baquiast (Admiroutes), Régis Barth (CLAPEST-SARA), Nadia Benqué (Association Sefia), Jean R Bilharz (Nouvelles Transversales, interactivité et communication), Brigitte Boiret (Réseau d'échange de savoirs, Parthenay), Pierre Bongiovanni (CICV), Corinne Bord (directrice de communication, ville de Fresnes), Fazette Bordage (Trans Europe Halles), Michel Briand (Adjoint au Maire de Brest), Fancis Brucelle (Institut de l'Homme et de la Technologie), Sergio Caredda (AEGEE-Europe), Ghislaine Castillon du Perron, Jean Lou Chemin (Adjoint au maire, Parthenay), Alain Clerc (Observatoire Mt Blanc-Léman du Développement Durable), Yves Cochet (Vice-Président de l'Assemblée Nationale), Communautique (institut canadien d'éducation aux adultes), Bernard Corbineau (Directeur l'Entrelacs), Pierre Dandoy (BELGOBEL), Michel Declunder (Président de Kalimédia), Mauro Demichelis (ITIS Sobrero, Salvator Di Benetto, Florence Durand (VECAM), Françoise Duthu (économiste), Yann Forget, Jacques Fournier (Revue Interaction Communautaire), Alfred Gilles (consultant), Gérard Elbaze (Cité des Arts et Techniques) Ricardo Gomez (Universalia), Leda Guidi (responsable réseau citoyen de la ville de Bologne), Claude Henry (sociologue - LIMSI-CNRS), Marie Claude Hamon (EDF-GDF), Franck Henry, Alain His ( Fondation C.L. Mayer-FPH), Keith Hodson (Accent Europe sarl), Jean Jacquesson (Professeur honoraire, Université de Poitiers, Thomas Jamet, Michel Jocquet (Causes Communes), Véronique Kleck (VECAM), Chantale Lamarre (Culture commune), Marie Elisabeth Lautrou, Michel Lavigne (Mediacastre) (Europe 99, projet de civilisation), Lazare Ki-Zerbo (Chercheur au CEDA, Ouagadougou), Chantal Lebrun (Présidente d'Arbor et Sens), Arnaud Lemoine (Nouvelle communication pour le developpement local), Philippe Le Reverend (directeur d'Horizon Europe), Pierre Levy (Professeur au département hypermedia - Paris VIII), Florence Logeay (étudiante), Gérard Loiseau (sociologue, CERTOP-CNRS), Eric Loorius, Santiago Lorente (Université de Madrid), Philippe Lucet (VECAM), Philippe Lukacs (Catalyser), Eric Masquelier (Causes Communes), Daniel Mathieu (CEA), Georges Menahem (CREDES-CNRS), Pascal Messelier (Ville de Faches Thumesnil), Philippe Monnin (Président de VECAM), Antoine Moreau (Le réseau à Pantin), Bruno Ollivier (INRP), Valérie Peugeot (Europe 99, projet de Civilisation), Frederic Proniewski (Directeur General Adjoint, Mairie du Havre), Maryse Rivard (UQAM, Quebec), Jacques Robin (directeur Transversales Science/culture), Anne Marie Royal (Nos quartiers d'été), Ducan Sanderson (Senior Research, University de Brighton), Enver Séhovic (Université de Dubrovnik), Philippe Sarro (CNET-France telecom), Franck Sérusclat (Sénateur du Rhône), Josiane Tessier (CEREQ), Michel Torlasco (Délégué Général, Management et Territoires), Marie Gevers d'Udekem (CITA, Université de Namur), Béatrice Van Bastelaer (CITA - FUNDP), Emmanuel Vandamme (Ecole supérieur de Journalisme, Lille), Claude Vasamillet (Professeur agrégé en SC psychopédagogiques), Paul Vidonne (consultant en informatique), Jean-Michel Viguier (consultant en développement de réseaux de proximité) Patrick Viveret (Transversales Science/culture), Karine Vonna (les ateliers d'utopie*), Gaston Zongo (Observatoire Economique des Télécommunications, Dakar)

Si vous souhaitez soutenir cette initiative, merci d'adresser votre signature, coordonnées, fonction et organisme à

VECAM
18, rue Etienne Dolet 93400 St Ouen
tel/faxÝ: 01 40 11 64 10 ou 06 81 04 83 42
e-mailÝ: vecam@globenet.org



Annexes
RESUMES DES CONTRIBUTIONS

Atelier 1 - Territoires et citoyenneté locale

Leda Guidi
Project Manager
Municipality of Bologna, Italy
Sector Information to the Citizen
com@comune.bologna.it
http://www.commune.bologna.it

Key words: Iperbole/Internet Civic Network Project/Service

IPERBOLE/INTERNET CIVIC NETWORK PROJECT/SERVICE: telematics at the service of citizens, businesses, and administrative innovation The project is carrying out within the Municipality and the metropolitan area of Bologna - 900.000 inhabitants - (Emilia Romagna/Italy).
City Council communication general strategy, background information, objectives and expected benefits from Iperbole/Internet civic network. Telematics and Citizens' new rights. Local Public Administrations and their functions as warrantors of the Access for Everybody to Global Connectivity. The Free-of-Charge Iperbole/Internet Civic Network as an Instrument of Electronic Democracy and Socio-economic Development of the Territory. Services of the S.M.E.s. Formation, Literacy, Promotion of the Critical Mass. Information Society and Concrete Actions at Local Level.

Michel Hervé
Maire de Parthenay
Intervention pourTelecom Interactive 1997 - Genéve -
hervemi@district-parthenay.fr
http://www.district-parthenay.fr

Faire entrer les Communautés locales dans l'âge informationnel
Les Communautés locales - au premier rang desquelles les Villes- ont un rôle déterminant à jouer dans l'avènement d'une véritablesociété de l'information. Elles sont en effet les lieux-laboratoires des nouveaux usages destechnologies de l'information, là où in-vivo des citoyens s'approprient concrètement ces technologies et les articulent à leur vie quotidienne.
Ce sont donc des espaces stratégiques où s'inventent de nouveaux modes d'organisation, où se dessinent de nouvelles gouvernances, où s'anticipent de nouveaux besoins.


Alain d'Iribarne
Directeur de recherche au LEST- CNRS
Aix-en Provence
iribarne@univ-aix.fr

Les technologies de l'information dans la cité: vie participative et citoyenneté.
Transversales Sciences-Cultures n°39 Mai-juin 1996


Pierre Lévy
Trivium
Université de Paris VIII - Département Hypermédia
levy@trivium.fr

Villes, territoires et cyberspace:
Quelle articulation ?
Tranversales Science-Culture n°39, Mai-juin 1996.


Michael McPherson
Integral Studies, Berlin, Germany
mjm@berlin.snafu.de
http://www.snafu.de/~mjm/

Key words: citizen /politics /power /democracy

This paper is based on the assumption that improvement in the quality of political decision-making in the western-style democracies is both necessary and possible.

Method of study involved taking part in and contributing to Internet discussions about democracy and political participation, and searching the Internet, especially www, for pro-democracy initiatives. The question of increased citizen participation in collective decision-making is placed in the context of older debates concerning (a) parliamentary and electoral reform and (b) direct versus delegatory (representative) democratic systems. Ways in which (some forms of) ICT may contribute to improving citizen to citizen, social and political communication are presented. Projects, using ICT, which attempt to improve democracy in several different ways, are here self-described or sketched by the author. Some discussion is offered on the role of citizens, versus the role of elites and governments, to diffuse political power and in applications of ICT thereto. Observations on self-organisation for the right to direct democracy, on learning, motivation, interest, skills, time, gender issues, access to ICT and the struggle for freedom of information, are briefly presented. Greater participation of citizens is possible both by strengthening their representation by delegates (e.g. parlementarians) and by increasing direct democracy.
Both of these later processes may de aided by ICT, which can also help to improve the quallity of participation, e.g. by facilitating political information and deliberation of public issues.
Real examples in which ICT has helped to increase participation of citizens officially in political decision-making are to date very rare.


Michael Mulquin
UK Communities on Line
Aston Community involvment Unit
michael@communities.org.uk

People First: The role of Community Networks in putting the new Information and communications technologies into the hands of ordinary people in the UK

It is easy for professional people, who are used to using computers throughtheir work, to move towards using these new computer based technologies. However it is going to be much more difficult for the great majority of our population who are unused to using computers to benefit from the new possibilities offered. If these new services can only be used by a minority of the population, it will not only limit the effectiveness of the services, it will also result in increasing social exclusion. Clearly there is an urgent need to build the computer skills of the population as a whole. I believe that providing online networking opportunities for local communities is the most effective way of tackling this fundamental issue.


Philippe Quéau
Directeur de l'Information et de l'informatique - UNESCO
queau@unesco.org

Cités universelles
Transversales Science-Culture n°41 septembre-octobre 1996.


Enver Sehovic:
University of Zagreb, Croatia
Faculty of Electronic Engineering and Computing
enver.sehovic@fer.hr
http://www.oluja.tel.fer.hr

Advanced Information Technologies and Development of the Dubrovnik Region
key words : broadband networks /multimedia /development

A pilot program, aiming at a substantial revitalisation of the city of Dubrovnik and its surrounding region, is proposed. This goal should be achieved by following, after their adaptation to local conditions and requirements, the programs and procedures contained in the Information Society agenda. Four areas of particular interest have been identified: a) open multimedia access to Dubrovnik's cultural heritage, b) provision of advanced programs and resources for education and training, c) business-related information technologies and services, and d) community information system.


Maryse Rivard
Université du Québec à Montréal
et Institut Canadien d'éducation des adultes et La puce informatique
m142121@er.uqam.ca

Des usages démocratiques en émergence

Au Québec plusieurs projets d'utilisation des nouvelles technologies issus du mouvement communautaire sont en chantier actuellement. La plupart de ces projets ont pour objectifs de permettre une plus grande maîtrise sociale d'Internet par les groupes communautaires et par les citoyens plus démunis qui risquent d'être exclus du progrés technologique. Ces de projets représentent un lieu d'expérimentation exceptionnel pour les chercheurs qui s'intéressent aux phénomènes sociaux entourant les NTIC. En effet, ils donnent lieu, non seulement à la création de nouvelles pratiques et usages de la technologie mais transforment également l'exercice militant et le fonctionnment démocratique des groupes en question. Les choix politiques et technologiques que ces groupes effectuent ainsi que les usages qui se développent présentement au sein de ses organisations m'apparaissent trés intéressants à étudier. Je me proposer de soumettre deux expériences aux intervenants qui participeront à l'atelier Territoires et cotoyenneté locale: le projet du Réseau d'information pour les aînés du Québec et celui de l'Institut canadien des adultes et de la Puce Informatique.


Atelier 2 - Acquisiton de savoirs

Geoff Cox, Chris Rodrigues, Phaedra Stancer
Media Arts, Faculty of Arts & Education
University of Plymouth (Exeter)
http://www/obsolete.com/artwork.

The ArtWork Project and The Digital Crowd

The project is based on the seminal essay 'The Artwork in the Age of its Technical Reproducibility' written by Walter Benjamin in 1935/36. The project aimed to transform its textual argument to the specifics of the form in which it now takes shape (as electronic data); to comment both critically and creatively on contemporary modes of 'technical reproduction' by reflecting on the continuing relevance of the essay's central arguments and, most importantly, by using it as a source for creative work (in other words, by treating it as raw material too). The idea is to make a series of inter-related 'artworks' from a transformation of the Artwork essay from written text to visual, audio and written texts. This will provide the opportunity to develop innovative creative works to fully utilise the participatory potential and reach of CD-Rom and Internet technologies. The central analogy for the creative process is to be seen as one of translation; from mechanical to digital forms, and from the specific historical context of its production to the present moment. The aim, therefore, is to continue a critical process in the spirit of the essay without losing site of it. What happens when you translate a word, image or thing into another word, image or thing? It is the essay's quotability and status as part of the contemporary canon that makes it an important focus around issues of technological change.


Michel Richonnier
Commission européenne-DG XIII-C
Michel.RICHONNIER@BXL.DG13.cec.be

Le Multimédia éducatif ; Petit déjeuner/débat VECAM ; janvier 1997


Elsebeth Korsgaard Sorensen
Aalborg University, Normayv Dept. of communication
EKS@hum.auc;dk or EKS@imv.aau.dk

Design of online learning through CMC; new ways of understanding the complex challenge if virtual environments ans processes; suggestion for a paradigm for learning.


Atelier 3 - Nouveaux modes de travail

Jean-Michel Billaut
Veille technologique de la compagnie bancaire
jmbillaut@atelier.fr


Le Commerce électronique ; Petit-déjeuner/débat VECAM ; novembre 1996

Artur Serra
Universidad Politecnica de Catalunya, Barcelona, Spain
Dept. Arquitectura Computadors
artur@ac.upc.es
http://www.ac.upc.es/homes/artur

Key words: network/nation/freenets/online communities/e-identity/e-address/home- page/netizen

A new reality: from Work to Communities

CSCW was opened in the 80s with a clear focus on group work processes and collaborative efforts. Spining off from the Office Automation field, CSCW has provided a more complex view about what group collaboration means. Companies were the first beneficiaries of this new field. Groupware, workflow, organizational studies, are contributions of these field.
Ten years after we are facing a new situation. In one hand, we see an explosion of the Internet and the Web systems. Milions of people are using rudimentary tools of cooperative work as the e-mail, news, web browsers,...
On the other side, spontaneous efforts of hundred of activits worldwide are building community network systems. These services are based in volontary efforts and scarce financial and organizational means. Called freenets, civic nets, PAN (public access networks), these are a first generation of systems, elementary schools of the new Information Age for the general public. Recent congresses in Taos ( NetCom '96.USA) and Alberta (Telecommunities Canada '96), and in Milano (ECN'97) confirm the vitality of these experiences. We see an evolution from considering the Net as a computer infrastructure to be consider increasignly as a virtual community.
Working is a key function in a community but only one. Community Networks tend to assume the different functions that a community develops to growth: education, work, transport, governance, healthcare, family care, civic organizations, commerce, between others. It is a more complex system.
Finally, all this evolution is impacting in the agenda of the governments at least in the most industrialized countries. Plans for establishing policies to extending the benefits to the Information Age to every citizen are under way.


Alain d'Iribarne
Directeur de recherche au LEST, CNRS Aix-en Provence
iribarne@univ-aix.fr

Travail et NTIC ; Petit-déjeuner /débat VECAM ; mars 1997

Jacques Robin
Directeur de la revue Transversales Science-Culture
Transversales@globenet.org

Forger un autre avenir
Dans la France et l'Europe où rien ne va plus, où protection sociale, minima salariaux, conventions, droit du travail sont dénoncès comme d'insupportables rigidités, où la peur de l'avenir, la précarité de l'emploi, la misère, rebaptisée grande pauvreté, explosent en même temps que les bénéfices des entreprises, d'éminents responsables discutent doctement de la meilleure façon de faire tenir des mutations fondamentales qu'ils préfèrent ne pas analyser dans les vieux cadres d'un système qu'elles vouent à l'implosion...
Cahiers VECAM n°3 - printemps 97

Stratégie pour le travail
Nous traiterons en priorité dans ce texte du travail-emploi: sous ce terme nous désignons un travail salarié, dans le cadre actuel de production des biens et des services. Depuis près de deux siécles, ce travail a représenté un emploi à plein temps et à durée illimitée de la sortie de l'école à l'age de la retraite. Il servai de référence à l'individu pour son instruction, sa place dans la société, le niveau de sa retraite. Ce système est en faillite dans tous les pays industrialisés...
Cahiers VECAM n°3 - printemps 97


Thierry Taboy
Chef de projet VECAM

L'organisation du travail bouleversée
Longtemps considéré comme le parent pauvre de la productivité, le secteur tertiaire trouve aujourd'hui dans les technologies de l'information et de la communication un levier susceptible de produire une rupture significative dans la manière de concevoir et de réaliser les tâches basées sur la communication. Au-delà du phénomène Internet, nouveaux les développements concernant les outils de travail en groupe et d'automatisation des processus complexes constituent en effet un potentiel jamais égalé pour une redéfinition complète des métiers dits de service, et plus particulièrement ceux qui touchent directement à l'information. Dans économie. Dans une économie mondialisée à dominante immatérielle, une nouvelle organisation du travail se profile, qui bouleverse les structures héritées de l'aire industrielle.
Cahier VECAM n°3 - printemps 97


Atelier 4 - Monde et réseaux de citoyenneté

Ricardo Gomez
gomezr@total.net

Key Words: ONG/Internet/Democracy/Latin America

This paper presents partial results of a study about the uses of computer-mediated communication (CMC) among non-government organizations (NGOs) in Latin America. Using an interpretivist framework, I carried out a case study of perceptions of users in NGOs affiliated with the Association of Progressive Communication service provider in Colombia. While there are strong indications that NGOs can take advantage of CMC as a powerful communication tool for their work, there is little evidence that this use is in fact contributing to strengthening democratization and development.


Karen Banks:
GreenNet Educational Trust, London, England.
karenb@gn.apc.org
http://community.web.net/apcwomen/apctoc.htm

Rapport sur le travail de l'APC pour la promotion des femmes


Jean Chesneaux
Les voies d'une responsabilité planétaire
Transversales Science-Culture n°45 mai-juin 1997

Alain d'Iribarne
Directeur de recherche au LEST, CNRS Aix-en Provence
iribarne@univ-aix.fr

Pour une approche socio-culturelle des autoroutes de l'information
Pour permettre aux nouvelles technologies d'atteindre pleinement les promesses qu'offre leur potentialité - des solutions à des problèmes particulièrement cruciaux de nos sociétés intéressant par exemple les questions de santé, de transport, d'éducation, d'emploi ou d'exclusion sociale - nous proposons de nous placer d'emblée dans le cadre conceptuel d'actions qui dépassent la seule approche technologique conçue de façon autonome ou seulement articulée sur des perspectives économiques. Il est possible de préférer une approche d'interdépendance complexe entre le technique, l'économique, le social et le culturel...
Cahiers VECAM n°1 - Automne 1996

Pour une architecture du cyberspace
Le cyberspace emporte avec lui des manières de sentir, de se souvenir, de travailler, de jouer et d'être ensemble. C'est une architecture de l'intérieur, un système inachevé d'équipements collectifs de l'intelligence, une tournoyante cité aux toits de signes. L'aménagement du cyberspace, le milieu de communication et de pensée des groupes humains, est un des principaux enjeux esthétiques et politiques du siécle qui vient... Cahiers VECAM n°2 - Hiver 1997


Joël de Rosnay
Directeur du Développement des Relations Internationales de la Cité des Sciences et de l'industrie, La Villette, Paris
derosnay@club-internet.fr

Pour une pédagogie du futur
Transversales Sciences-Cultures n°33, Mai-juin 1995

Quelle société informationnelle ? ; Petit-déjeuner/débat VECAM ; février 1997


Annie Chéneau-Loquay
Chargée de Recherche au CNRS
UMR CNRS/ORSTOM REGARDS
loquay@regards.cnrs.fr

Dynamiques des relations entre territoire, société et communication en Afrique de l'Ouest

Key words : Afrique / NTIC / Etat / territoire / société

Nous proposons un projet de recherche à dominante géographique et géopolitique ayant pour objectif de faire le point sur la nature des infrastructures et des équipements, sur leur répartition spatiale et sur les perspectives, dans le domaine des réseaux d'information et de communication qui permettent aux différents pays d'être reliés entre eux et au reste du monde. A ce bilan sur les systèmes techniques sera associé une analyse des enjeux, des stratégies, des atouts et des risques qui les accompagnent plus particulièrement en Afrique de l'Ouest. Nous plaçant ainsi du point de vue d'une analyse des relations entre-territoire, société et communication, les grandes questions qui se posent peuvent être formulées de la façon suivante:
Quelles sont dans le contexte de la mondialisation les stratégies des opérateurs vis à vis de l'Afrique? Comment s'installent les nouveaux moyens d'information et de communication? Quel est le rôle de l'ƒtat et de ses partenaires? Quel est l'impact social et territorial de ces nouveaux outils ? Vont-ils favoriser le développement social ou accentuer les inégalités et la dépendance? Quels nouveaux types de gouvernance peuvent être envisagés?


Jacques Robin
Directeur de la revue Transversales Science/Culture
transversales@globenet.org

Le multimédia, carrefour des enjeux de l'humanité
Les autoroutes de l'information font la une de la presse et des émissions audiovisuelles. Elles la feront longtemps, car elles véhiculent des enjeux financiers, économiques et socioculturels sans précédent: elles peuvent conduire aussi bien vers une chance de libération du citoyen que vers un asservissement de l'esprit à la logique de puissance du capitalisme, moteur de l'économie de marché actuelle. Comme toujours pour une percée technologique nous poserons les questions que l'on élude volontairement: au profit de qui? A quel prix? Et surtout pour quoi faire?
Cahiers VECAM n°1 - Automne 1996


Divers

Eric George
Assistant de recherche au Groupe de Recherches sur les Industries culturelles et sur l'informatisation sociale (GRICIS) à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) - Doctorant à l'Université du Québec à Montréal et à l'ƒcole Normale Supérieure de Fontenay/Saint-Cloud
george.eric@uqam.ca

Entre économie politique et micro-sociologie ou comment cerner les pratiques démocratiques des usagers de l'Internet et des autoroutes de l'information

Comment essayer de mettre en évidence l'existence et l'importance de pratiques démocratiques autour des autoroutes de l'information ? A cette question, nous proposons de répondre par une double démarche : une approche micro-sociologique s'intéressant à l'appropriation de l'Internet par les usagers et une approche macro-sociologique qui place la formation des usages à la lumière des contextes historique et sociopolitique du moment. Le seul problème est en fait de concilier deux analyses dont l'une micro s'inspire de la micro-sociologie et de l'anthropologie et dont l'autre correspond plutôt à de l'ƒconomie politique. Les réflexions scientifiques théoriques et méthodologiques en la matière ne sont pas encore assez nombreuses mais il existe néanmoins quelques pistes.


Santiago Lorente
Unviversidad Carlos III, Madrid, Spain
Dpt. of Humanities and Communication
slorente@etsit.upm.es
http://www.gtic.ssr.upm.es

The first part of the paper is a critical, even a cynical view of how democracy is going under way, and three main loopholes are mentioned: the first one is that, out of the three emblematic ideals of the French Revolution, that paved the way to democracy in Europe, only certain aspects of Liberty seem to stand, whereas Equality and Fraternity are hibernated. The second loophole has to do with the prevailing economic model insofar as profit has put aside anything else, including people and their sovereignity. The third loophole is the media, which have become strong allies of powerful economic and political interests, and consequently their role has become one of power instead of service in order to develop learned people.
Media, it is contended, have to broaden their scope both as far as continent and content. As continent, since more Information Technologies should get in, especially the PC. As content, since the main need of people is permanent training in a vast array of affairs that go far beyond the formal educational system. Besides that, although it may sound profoundly utopian, media should no longer be tied up with political interests and lest alone with economic, profit-oriented ones.


Guy Hascoêt
Député du Nord
Vice-Président de la région Nord-Pas de Calais
g.hascoet@pictome.fr

Société de l'information et de la communication: accompagner le changement pour ne pas le subir.
Jusqu'à présent les politiques n'ont pas su organiser l'accès du plus grand nombre aux nouveaux outils de la communication, au risque d'une dualisation de la société. Il convient pourtant d'organiser des démarches d'accompagnement (éducation, cohésions territoriales...), soutenues par les autorités publiques et l'Union Européenne. Au-delà de ces impératifs, cette société de l'immatériel pourra être mise au service d'un développement durable.
Tranversales Science-Culture n°46 juillet-aout 1997.


François Meyer

Le rush technologique
Nous sommes au temps de l'inquiétude. Effondrement de l'emploi par pans entiers, concurrence sauvage, spéculation lourde. Au niveau local, tensions économiques, menaces de ruptures sociales et de turbulences politiques. Le tout sur fond de nouveau désordre mondial. Le consensus est à peu près unanime: c'est le rythme accéléré des mutations techniques des toutes dernières décennies qui déstabilise les structures. Apparemment, c'est à ce rush technologique qu'il faut s'intéresser...
VECAM n°3 - Printemps 1997


Philippe Monnin
Président de VECAM
monnin@idg.fr

L'ordinateur en réseau ne prend pas le chemin démocratique. L'ordinateur pour chaque citoyen est-il sur le point de voir le jour ?
Transversales Science-Culture n°46 juillet-aout 1997


Déclaration fondatrice de VECAM



Multimédia : les voies d'une maitrise sociale



Les projets d'autoroutes de l'information et les perspectives qu'ils ouvrent au développement de la communication multimédia confirment l'avènement d'une nouvelle ére que certains nomment société de l'information.

La course de vitesse entre les pays les plus riches du monde a amené leurs gouvernements à tenir, dans le cadre du G7, les 25 et 26 février 1995 à Bruxelles, une réunion ministérielle. Les aspects techniques, économiques et financiers polariseront l'essentiel des discussions. Or les conséquences sociales, positives ou négatives, de ces évolutions sont bien plus considérables. Il existe, de par le monde, de multiples initiatives visant à mettre ces technologies au services des hommes, des exclus et de la citoyenneté; leurs responsables sont particuliérement attentifs aux chances et aux risques ouverts par les nouvelles technologies de l'information. Ils veulent peser sur les conditions de leur mise en oeuvre et de leur usage.

C'est pourquoi la Fondation pour le Progrès de l'Homme (FPH) et la lettre Transversales Science Culture qui se battent pour que les avancées scientifiques et techniques soient mises au service du développement social et culturel, ont lancé un appel sur ces thèmes. La présente déclaration est la synthèse des contributions reçues d'associations et de personnalités du monde entier, impliquées, à des titres divers dans les enjeux citoyens et sociaux de ces nouvelles technologies. Ses signataires veulent, à l'occasion de la réunion du G7, manifester leurs préoccupations et souligner, tant à l'égard des gouvernements que de l'opinion, l'importance de ces enjeux et les principes qui devraient en orienter la maîtrise.

TEXTE DE LA DECLARATION

Réunis à l'initiative de la Fondation pour le Progrès de l'Homme et de Tranversales Science Culture, les signataires :

1) attirent solennellement l'attention
des Etats membres du G7 et de l'opinion publique sur la gravité des enjeux dans lesquels les Etats - et au premier chef les plus riches d'entre eux -, mais aussi les grandes entreprises de ces secteurs se trouvent impliqués, partageant ainsi la responsabilité des effets pervers comme des ouvertures bénéfiques qu'auront permis leurs décisions... ou leur absence de décision. Les choix qui seront faits pèseront longtemps sur l'évolution de nos sociétés.

2) s'engagent à promouvoir et à défendre les orientations suivantes:
- La hiérarchisation des besoins: il convient d'assurer la priorité aux besoins de développement humain clairement identifiés préalablement à la satisfaction d'éventuelles attentes non identifiées.

- La transparence: l'ampleur des enjeux et la diversité des points de vue, tant des experts que des organisations et institutions, sur leur nature et leur acuité, exigent l'évaluation des impacts et la publicité des débats et des controverses devant l'opinion pour que celle-ci puisse, par les voies citoyennes ou associatives, peser sur les décisions.

- La progressivité et la prudence: toutes mesures doivent être prises pour minimiser les risques associés à un développement explosif du seul aspect marchand et à des choix techniques qui seraient ordonnés à ce seul aspect. Dérèglementation et dérégulation ne doivent pas se faire à marche forcée et l'échéance de 1998 arr'tée par l'Union Européenne doit être maintenue. L'approche pragmatique de croissance progressive des réseaux sera préférée à une approche centralisée, lourde de risques technocratiques. Il s'agit de privilégier l'expérimentation, non seulement sur les secteurs susceptibles de générer des marchés solvables, mais surtout sur des réseaux à vocation de services publics (éducation, santé, etc...) et sur des réseaux locaux de communication sociale et de citoyenneté.

- La diversité et l'ouverture : tout doit être fait pour minimiser les risques de concentration de l'offre d'informations entre les mains de quelques organisations qui détiendraient, de ce fait, un pouvoir exorbitant. Il convient d'être particulièrement attentif au niveau des barrières d'entrée dans les futurs systèmes de communication ; cette attention devra porter non seulement sur les coûts mais aussi et surtout sur les structures de production et de diffusion des contenus multimédia.

- L'universalité d'accès : de même que pour les réseaux d'infrastructure routière ou les voies maritimes, tout le monde doit pouvoir accéder, au fur et à mesure de leur réalisation, aux nouvelles infrastructures d'information et y exercer ses droits à communiquer, ce qui peut impliquer pour l'usager un minimum de formation nécessaire à l'emploi de ces systèmes.

- Le respect des vies privées. L'informatisation de l'ensemble des messages et des coordonnées de leurs émetteurs comme de leurs récepteurs fait peser des risques considérables qu'il importe de neutraliser par des dispositifs techniques et législatifs appropriés. De même, il convient de veiller au respect des droits des créateurs et des auteurs.


3) demandent, avec force,
aux Etats, que soient dégagées, par les voies appropriées, nationales et internationales, les moyens financiers permettant de soutenir l'émergence d'usage sociaux et citoyens des nouvelles technologies.


4) s'engagent enfin :
à faciliter et à soutenir, aux niveaux nationaux et international, l'émergence et le renforcement d'une parole et d'une expérimentation collective à même de peser sur la réduction des risques et la valorisation des chances associées aux nouvelles technologies de l'information.
à recueillir et à échanger toutes pratiques dont ils auraient connaissance concernant la valorisation sociale et citoyenne de ces nouvelles technologies ou les effets pervers de la marchandisation des contenus.
à contribuer, à cet effet, à l'organisation de rencontres internationales appropriées pour une meilleur maîtrise sociale des nouvelles technologies.


Groupe de travail : Alain AMBROSI (Vidéazimut, Canada), Pierre CALAME (Fondation pour le progrès de l'homme- FPH), Alain HIS (FPH, France), Alain d'IRIBARNE (LEST/CNRS, France), Rajive JAIN (CENDIT, Inde), Véronique KLECK (Transversales Science/Culture), Pierre LEVY (Professeur à l'université Paris X, France), Gustavo MARIN (FPH), Stéphane MARTAYAN (Euro-Interface, France), Lavinia MOHR (Vidéazimut, Canada), Jacques POULET-MATHIS (FPH, France), Jacques ROBIN (Transversales S/C, France), Geoffrey SEARS (Institut for Global Communication, USA), Maria Amélia SOUZA (APC, Brésil), Joachim TANKOANO (Institut Supérieur d'informatique, Burkina Faso), Patrick VIVERET (Europe 99), Jean VOGE (IDATE).

Figurent parmi les premiers signataires : John ATKINS (Labour Telematics Centre), Pervenche BERES (Parlementaire européen), Dominique BOURG (revue Esprit), Thierry BRUGVIN (CEDETIM), Bruno CARTON (GRESEA), Bernard CASSEN (Professeur à l'université Paris VIII), Luciana CASTELLINA (Parlementaire européen, Présidente de la Commission des affaires culturelles), Paul Henri CHOMBART DE LAUWE (sociologue), Henri CLARET (GRINT, Canada), Denis CLERC (Alternatives économiques), Pierre DANDJINOU (CICIBA, Gabon), Danielle DARRAS (Parlementaire européen), Kristin DAWKINS (Institut for Agriculture and Trade Policy), Serge DEPAQUIT (ICARE), Bernard DREANO (Helsinky Citizen's Assembly), Regina FESTA (Vidéazimut, University of Sao Paulo - Brazil), Howard H. FREDERICK (Journaliste et professeur, Emerson college, USA), Sacha GOLDMAN (Producteur, Foxtrot Production), Reinaldo GONCALVES (Institut of alternative policies for the southern cone), Guy HASCOËT (Vice-président de la Région Nord Pas de Calais), Michel HERVƒ (Europe 99), Gérard HUBER (chercheur en psychanalyse), Anne Brigitte KERN (Transversales S/C), Bernard KERVELLA (Ingénieur), Myoung Joon KIM (Labor News Production, Séoul), René LENOIR (UNIOPSS), Santiago LORENTE (Universidad Politecnica de Madrid), Cheick Kolla MAIGA (Journaliste, FEPACI), Mustapha MASMOUDI (Institut méditerranéen Massmedia, Tunisie), Pierre MIALET (inventeur des cubes de Mialet), Guy MICHAUD (Professeur émérite Paris X), Tony NEGRI (Philosophe), Marc'O (Les périphériques vous parlent), Paul OSBORN (The One Fondation, office of network enhancement), René PASSET (Professeur d'économie Paris I), Armand PETITJEAN (écrivain), Valérie PEUGEOT (Europe 99), Roland POQUET (Directeur de l'Hippodrome de Douai/Scène Nationale), Ilya PRIGOGINE (Prix Nobel), Jack RALITE (Maire d'Auberbilliers), Xavier ROLLAND (Sociologue), Frank SERUSCLAT (Sénateur), Jane SKINNER (The Birmingham Settlement, R.U.), Jacques TESTART (Biologiste, INSERM), Lucy THOMAS (POPTEL-Geonet network), Roger TROPEANO (Association des villes de la Grande Europe pour la culture), Thierry VERSHELT (réseau Sud-Nord cultures et développement), E. VIDECOQ (Maison de toutes les Chimères), Paul VIRILIO (Architecte et écrivain), Dominique VOYNET (Candidate à l'élection présidentielle française), Chiang WINTER (The Taïwan Report).....

COMITE D'ORGANISATION



Parthenay
ville rurale de Poitou-Charentes s'est engagée depuis une vingtaine d'année dans une dynamique locale reposant sur l'autonomie et l'esprit créatif des citoyens. Pour une communication de plus en plus interactive, Michel Hervé, Maire et Président du District, positionne dès 1995 Parthenay pour qu'elle devienne une ville numérique expérimentale et densifier les relations entre les parthenaisiens et leurs 250 associations. Avec trois autres villes de l'Union européenne, des industriels des NTIC et des chercheurs en science sociales, Parthenay participe à des projets pilotes lancés par la Commission européenne.

Contact : Hélène Morinière, morinierehe@district-parthenay.fr
http://www.district-parthenay.fr


Transversales Science Culture
regroupe des chercheurs, des décideurs et des citoyens qui se proposent de faire connaître des amorces de réponse aux questions que pose la crise généralisée de l'individu, de la société et de l'environnement. Sa principale activité s'exprime par l'édition depuis cinq ans d'une lettre bimestrielle : les champs de la science et de la pensée vivante, les rapports de l'économie et de l'écologie, la construction européenne, la démocratie au quotidien font l'objet des principales rubriques.

Contact : Maud Mokaddem, transversales@globenet.org



VECAM
Veille européenne et citoyenne sur les autoroutes de l'information et le multimédia nourrit deux ambitions : favoriser l'appropriation des nouvelles technologies de la communication par les citoyens et leurs multiples associations et se prononcer dans le débat public sur les enjeux considérables de ces technologies.
VECAM organise débats et formations, capitalise les expériences d'utilisation sociale des NTIC et son action s'étend à l'ensemble de l'Europe.

Contact : Véronique Kleck, vecam@globenet.org
http://www.globenet.org/vecam


La Fondation du Devenir
a été créée en janvier 1995 pour faciliter la maturation des changements en cours et pour faire prévaloir les idées, les orientations et les actions qui contribuent à améliorer la qualité de la vie des individus, garantir la diversité biologique et culturelle, favoriser les convergences entre acteurs politiques, économiques et sociaux, mettre les acquis de la science et des techniques de communication au service de l'homme, stimuler la créativité sous toutes ses formes.

Contact : Louise Lassonde, fdd@iprolink.ch


La Maison Grenelle
regroupe une Lettre bimestrielle et six associations. Leur point commun : vouloir contribuer au renouvellement de la citoyenneté et constituer un pôle de réflexion, d'initiative et de responsabilité collective, bref de démocratie participative dans les domaines de la pensée et de l'action.

contact : maisongrenelle@globenet.org
http://www.globenet.org


La Fondation Charles Léopold Mayer
pour le progrès de l'homme (FPH) créée en 1982 centre ses activités sur les liens entre l'accumulation des savoirs et le progrès de l'humanité dans sept domaines :
environnement et avenir de la planète, rencontre des cultures, innovation et changement social, rapports entre ƒtat et société, agriculture paysanne, lutte contre l'exclusion sociale, construction de la paix. La FPH suscite des rencontres, propose un système normalisé d'échange d'informations et publie des ouvrages.

Contact : Alain His, ahis@fph.fr
http://www.fph.fr


Trans Europe Halles
est un réseau de 26 Centres Culturels Indépendants présents dans 16 pays européens installés dans des friches, prioritairement artistiques. T.E.H. a émergé en 1983 afin de promouvoir les échanges internationaux et la coopération vers de nouveaux développements dans la création artistique. Tous les membres du réseau partagent des approches similaires : la réhabilitation d'une architecture témoin d'une époque industrielle, l'aspect pluridimensionnel de l'action culturelle, le soutien particulier aux nouvelles générations de créateur, la fréquentation prioritaire d'un public jeune.

Contact : Fazette Bordage, fazette@imaginet.fr
http://www.echo.org/phoenix.html


ART 3000
créé en 1988, est un centre de rencontre et d'échange international axé sur l'évolution de la création artistique liée à l'intégration des technologies nouvelles. ART 3000 anime un réseau interdisciplinaire de plus de deux mille membres, organise régulièrement des manifestations et édite la revue NOV'ART. L'Atelier d'ART 3000 aide à la création d'oeuvres et mène des activités de recherche et de création dans les domaines de l'infographie, du multimédia et de la réalité virtuelle.

Contact : Armand Behar, art3000@calvanet.calvacom.fr