Un des objectifs prioritaires des rencontres de Parthenay fut celui de la connaissance mutuelle et de l'échange d'expérience ; répartis en ateliers thématiques sur toute une journée, les 320 participants devaient évaluer leurs pratiques et construire ensemble des propositions d'orientations des politiques publiques et de leurs propres activités. Nous avons rassemblé ci-dessous, les propositions telles que les coordinateurs des ateliers les ont présentées à l'ensemble des participants. Propositions Atelier Territoires et citoyenneté locale coordinateur : Denis Pansu - résolutions@globenet.org
Débat animé par Philippe Monin Président de VECAM Avec la participation de : François BELORGEY, Représentant du Secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur, France Charles GOLDFINGER, Consultant international, Bruxelles, Belgique GUY HASCOET, Député vert, Vice-Président de la région Nord Pas-de-Calais, France Pierre OUDART, Chargé de mission aux NTIC à la DGLF, Ministère de la Culture, France Franck SERUSCLAT, Sénateur du Rhône, France Philippe MONNIN L'objet de cette table ronde est de réagir aux propositions qui ont été faites dans les ateliers et à la synthèse que Michel Authier en a fait. Je souhaiterais que chacun nous donne son avis sur la réflexion suivante de Michel Authier : je me désintèresse de ce que le pouvoir pense des nouvelles technologies. Franck SERUSCLAT Michel Authier dispose d'un argument de poids puisque la représentation des députés de l'Assemblée nationale est très faible dans cette manifestation. En revanche, faut-il éliminer tous les hommes de pouvoir pour instaurer son propre pouvoir et, de ce fait, devenir un tyran en puissance ? Je crois qu'il vaut mieux persuader le pouvoir et trouver des moyens de pression sur lui. A ce sujet, je souhaiterais aborder, au cours de ce débat, la question de la force des outils dans une société nouvelle et la nécessaire relation entre le monde associatif et le monde politique. Charles GOLDFINGER A mon avis, il ne faut pas attendre des initiatives positives du monde politique actuel. Ce monde politique a une logique qui s'oppose totalement à celle du cyber-espace. L'initiative doit donc rester du côté du cybernaute. Il faut rester sceptique et réaliste sur la façon dont peut réagir le pouvoir traditionnel. François BELORGEY Personnellement, je reste persuadé que je me moque du pouvoir signifie je veux le pouvoir. Lorsqu'on met en cause les mécanismes démocratiques, je crois qu'il faut se poser la question suivante : comment les remplacer ? Cela suppose qu'on précise ses objectifs et que l'on décrive le mode de fonctionnement de la société que l'on imagine. C'est à cette condition que l'on peut imaginer des applications concrètes. Guy HASCOET Cette question renvoie à la réorganisation nécessaire du pouvoir. En effet, la transversalité, la mise en réseau, l'existence de moyens de communication qui échappent aux structures de contrôle bousculent le pouvoir traditionnel. En revanche, il me semble na•f de croire que la réorganisation de la société, rendue nécessaire par les mutations qui s'annoncent, pourra s'effectuer sans le politique. Pierre OUDART Dans la synthèse de Michel Authier, j'ai été sensible à l'idée que l'on pouvait avouer son incompréhension totale et que l'on n'était pas obligé d'avoir une opinion sur tout. Au cours de cette manifestation, j'ai parfois eu l'impression inverse. Philippe MONNIN Je m'adresse encore une fois à l'ensemble des participants. De toutes les propositions qui ont été faites, quelle est celle que vous retiendriez ? Pierre OUDART J'ai retenu une proposition de l'atelier éducation qui était la suivante : pour éviter les risques liés à l'apparition de pushs technologiques, l'éducation nationale va ouvrir une vitrine labelisée - brother.educa.source. La DGLF s'est intéressée aux enjeux linguistiques de la société de l'information. Cependant, en France, il est courant de penser qu'il suffit d'équiper les gens et de créer des contenus en français pour être présent dans la société informationnelle. Or on sous-estime l'impact d'un type de technologie sur les contenus. Netscape, par exemple, dispose de fonctions d'orientation vers des contenus sélectionnés à l'avance. C'est ce qu'on appelle les pushs technologiques. Dans ce cas, on comprend bien que la technologie n'est pas neutre. Guy HASCOET A mon avis, le plus important est de savoir comment faire entrer un maximum de personnes dans cette société de l'information afin d'éviter les exclusions. Cela suppose la mise en place d'une pédagogie. Le problème aujourd'hui est que le pouvoir doit passer d'une fonction de contrôle et de création d'infrastructures à une logique d'accompagnement. Il doit être capable de créer des cadres, animer des démarches... A l'heure actuelle, il n'existe aucun cadre qui permette à des acteurs politiques de structurer l'équilibre entre les services gratuits, marchands et non marchands, de veiller à la place du citoyen et de proposer une démarche volontaire. Par conséquent, je choisirais la proposition qui rendrait possible ce cadre de régulation. François BELORGEY J'ai choisi une proposition de l'atelier monde et réseau de citoyenneté qui était la suivante : au niveau mondial, la globalisation évacue toute notion de citoyenneté en mettant en avant la seule logique économique. Il devient donc nécessaire d'inventer un nouveau paradigme de la citoyenneté qui prenne en compte les réalités issues de la globalisation, soit universellement partagé et intègre la dimension transculturelle. Toutefois, les détenteurs de pouvoir sont-ils prêts à le partager pour que la citoyenneté puisse se renouveler ? Il me semble que dans ce nouvel environnement, le rôle de l'Etat est de rendre possible l'affirmation des spécificités nationales et régionales et l'affirmation de la démocratie. Les technologies de l'information ne rendent pas obsolète la notion de citoyenneté. Si elles peuvent être largement utilisées à des fins commerciales, elles doivent aussi permettre un développement harmonieux des différences nationales qui sont une source de richesse. Charles GOLDFINGER Je suis plutôt d'accord avec Guy Hascšet. Dans la discussion sur les nouveaux modes de travail, j'ai retenu le thème des entreprises éclatées et la nécessité d'une nouvelle organisation. En revanche, dans l'atelier éducation, j'ai été choqué par le soi-disant esprit dichotomique qui sépare le public et le privé. Je crois qu'il faut trouver des espaces intermédiaires entre les domaine public et privé, entre la grande et la petite entreprise. Pour cela, il est nécessaire d'explorer très activement les nouveaux modèles d'organisation. Franck SERUSCLAT Dans les phénomènes actuels, je suis frappé par la force des outils pour l'acquisition du savoir. Ils influent sur toutes les activités : la politique, l'économie et l'emploi, et la citoyenneté. On assiste aujourd'hui à l'émergence d'un nouvel outil qui crée des possibilités complètement différentes d'entrer dans la société et d'accéder à l'éducation. Ainsi, l'école même se trouve transformée. De la même façon, le rapport entre l'élu et le citoyen est modifié par l'émergence de cet outil. Cependant, l'apprentissage reste au coeur de la question de la citoyenneté. Philippe MONNIN Je souhaiterais que tous les participants effectuent un commentaire sur chacun des ateliers en commençant par l'atelier . Franck SERUSCLAT L'atelier consacré à l'éducation a eu le mérite de présenter toutes les hypothèses d'utilisation des nouvelles technologies. En revanche, il n'a pas abordé la question des modifications profondes du système scolaire. Or je crois qu'il faut développer une étude approfondie des relations qui lient l'outil, le professeur, la pédagogie et la libération de l'enfant pour que cet enfant devienne un citoyen averti. Charles GOLDFINGER Les propositions de l'atelier éducation m'ont profondément choqué. Dans le compte rendu, on peut lire la phrase suivante : l'éducation est un continent en soi. Je pense au contraire que l'éducation doit s'ouvrir au monde extérieur, en particulier au monde du travail. François BELORGEY Nous avons déjà connu récemment une révolution importante : celle de l'informatique. L'Education nationale n'a pas été vraiment concernée par les modifications engendrées par cette révolution. Nous assistons aujourd'hui à une seconde révolution et je crois qu'il serait dommage que l'Education nationale en soit exclue. Guy HASCOET Cet atelier a manqué d'une réflexion fondamentale sur les moteurs d'adhésion à ce type de technologie. Après avoir remarqué que le rêve d'émancipation sociale par l'école est actuellement brisé, je me demande comment l'école va procéder pour que ces choix technologiques ne soient pas perçus comme futiles ? C'est pourquoi il faut se pencher à nouveau sur le rôle de l'école dans notre société et analyser en quoi elle est un facteur de promotion sociale. Philippe MONNIN Nous allons aborder l'atelier consacré aux rapports entre les technologie de l'information et de la communication et l'emploi. François BELORGEY Il y a un besoin très fort de la part des entreprises d'utiliser les nouvelles technologies car elles fluidifient les échanges et permettent des réactions plus rapides. Internet peut aussi être utilisé pour vendre. Cela suppose qu'on explique aux entreprises qu'elles vont gagner de l'argent en utilisant ce moyen. Cependant, cette sensibilisation est complexe car Internet n'a pas été conçu pour cela et qu'il reste quelques doutes dans le domaine juridique. Philippe MONNIN Le fait que les entreprises utilisent Internet signifie-t-il plutôt une création ou une destruction d'emploi ? François BELORGEY Face à la quantité d'études précises sur ce sujet, il est difficile de répondre aussi rapidement. Charles GOLDFINGER On peut effectivement lire dans le texte de l'atelier que les nouvelles technologies sont globalement considérées comme destructrices d'emploi. Mais je ne suis pas du tout d'accord avec cette position. Les nouvelles technologies sont créatrices de richesses collectives. On peut donc supposer qu'elles seront créatrices d'emplois. Franck SERUSCLAT Si les nouvelles technologies de l'information facilitent les délocalisations d'entreprises, on peut penser qu'elles sont destructrices d'emplois. Guy HASCOET Nous allons assister à une mise en tension de pôles territoriaux qui présentent des systèmes de protection sociale très différents. Le risque évoqué par Franck Sérusclat existe donc vraiment. En fait, il faut se poser la question suivante : quels sont les ingrédients de développement et de savoir-faire qu'il faut générer pour qu'on puisse faire émerger des services capables de compenser les pertes d'emploi dues à la délocalisation ? Il est possible de relier les deux premiers débats. C'est parce que ces nouvelles technologies seront devenues l'outil du plus grand nombre de gens que l'on pourra faire émerger un certain nombres de services. Il faut donc utiliser ces technologies comme un levier par rapport au monde de l'éducation et un socle pour l'émergence d'activités nouvelles dans la société. Pierre OUDART L'emploi dans notre société implique avant tout le problème de l'exclusion. Or, au cours de ce colloque, j'ai très peu entendu parler des questions de langues. Il faut veiller à ce que la maîtrise des langues ne devienne pas un facteur supplémentaire d'exclusion par rapport à ces nouvelles technologies Philippe MONNIN J'attends les questions de la salle car les points de vue exprimés ne rendent pas nécessairement compte de toutes les positions. De la salle Je souhaiterais effectuer quelques remarques par rapport aux interprétations du compte rendu de l'atelier éducation. Si nous avons écrit que l'éducation était un continent, c'était avant tout pour insister sur l'immensité de ce domaine. Tout au long de l'atelier, nous avons eu un souci d'ouverture vers les nouvelles technologies mais surtout vers l'extérieur. Nous nous sommes d'ailleurs interrogés sur la question de l'émergence d'espaces qui seraient en dehors de l'éducation. Philippe MONNIN Ces comptes rendus ne constituent pas la version définitive et seront modifiés. Il faut comprendre que la rédaction s'est faite rapidement, dans des conditions difficiles, ce qui explique les malentendus. De la salle Au cours de cet atelier, on a également parlé de la formation des enseignants. Il me semble que cela a été également mal interprété. Nous avons mis davantage l'accent sur les enjeux et sur la réflexion qu'ils induisent que sur la formation technologique. De la salle A mon avis, nous ne pouvons pas donner une priorité à la réflexion sur les enjeux ou à la formation technologique. Les deux éléments sont, de fait, indispensables. Par ailleurs, la richesse de l'atelier éducation est née de la diversité des initiatives prises, d'où une synthèse difficile. Pour certains, Internet était la seule solution. D'autres avaient des protocoles très établis. Cependant, pour obtenir un résultat, il ne faut pas séparer la formation technologique et les enjeux. Patrick VIVERET Je voudrais insister sur le mot de dépossessionque Guy Hascšet a utilisé en réponse à la synthèse de Michel Authier. Si l'on considère que l'interpellation de Michel Authier ne s'adresse pas seulement aux hommes de pouvoir mais aussi aux acteurs économiques et à nous-mêmes, elle possède alors une force remarquable. Le politique, l'économique et le technique sont tous ambivalentes. Ils peuvent servir l'échange mais aussi favoriser la dominance. Cette ambivalence se retrouve dans les mouvements de citoyenneté. Pour créer les conditions d'une économie solidaire et d'une politique citoyenne, la pratique et les positions de vie de ce mouvement civique en émergence doivent présenter une forme de dépossession par rapport aux logiques de dominance. Michel BRIAND Je voulais intervenir sur le décalage que je ressens entre la table ronde et l'attente qui émane des différents comptes rendus. Nous aimerions en effet que les journées de Parthenay débouchent sur des choses concrétes comme la mise en réseau interactif de toutes les personnes ici présentes. Cela permettrait que ces échanges d'expériences continuent tout au long de l'année et que l'Etat apprenne à écouter et à reconnaître. Le problème de l'aménagement du territoire n'a pas encore été abordé au cours de cette table ronde. Si l'on agit pas dans ce domaine, on se dirige vers un désaménagement. Dès lors, on ne se dirige pas vers une équité. Charles GOLDFINGER En ce qui concerne l'aménagement du territoire, il faut être prudent. A chaque nouvelle économie correspondent des concentrations de richesses et des déserts. Cependant, on quitte un espace topographique pour pénétrer dans un espace topologique. Du coup, les liens entre Parthenay et des communautés similaires en Suéde ou aux Etats-Unis sont plus forts qu'entre Parthenay et son environnement proche. Ce phénomène rend la gestion du territoire plus complexe et pose beaucoup de problèmes. Guy HASCOET Je voudrais revenir sur le rôle du politique. Aujourd'hui, on peut se rassembler sans prendre en considération la distance. Toutefois, l'ensemble du droit français est fondé sur la conception de la géographie voisine. Les lois de 1990 et 1996 ont écarté volontairement les départements et les régions car ces derniers ne sont pas considérés comme des agents économiques. Mais qui va payer pour la mise en place de l'équité d'accès ? Comment faire si on veut développer un certain nombre d'accès gratuits à partir d'un service marchand ? Lorsque l'on souhaite développer une politique de citoyenneté, on nous répond qu'il n'y a pas d'argent. Dans ce domaine, le pouvoir politique a beaucoup à faire pour rendre possible. De la salle Je voudrais intervenir suite à la synthèse de Michel Authier qui nous exhorte à écarter le pouvoir. Je suis convaincu qu'il faut à la fois agir au niveau des initiatives locales et au niveau du pouvoir. Il est effectivement très significatif de remarquer la résistance aux nouvelles technologies du personnel d'encadrement, que ce soit dans l'administration ou dans les entreprises privées. Par ailleurs, la gestion du courrier électronique pose des problèmes de hiérarchie. Il ne faut donc pas négliger ce pouvoir. Paul SLACHMUYLDER Nous devons tout d'abord garder en mémoire que tous ces outils sont évalués en tant que contributions, méthodes, canaux et moyens d'échange pour répondre à des besoins fondamentaux. Je voudrais ensuite faire une remarque sur le déroulement de ce débat. Je crois que nous devrions, dans les grandes messes consacrées aux nouvelles technologies, être attentifs à la manière dont nous échangeons et à l'égalité des participants. Philippe MONNIN Il faut comprendre que cette table ronde n'est qu'une séance de compte rendu des synthèses. Toutefois, les ateliers ont permis une expression libre de chacun. Eric GEORGES A propos des technologies push, je ne crois pas qu'il y ait un déterminisme technologique. Les technologies push ne viennent pas de nulle part. Elles ont des concepteurs et sont diffusées par des entrepreneurs. Au niveau de l'éducation, des rapports américains révèlent qu'une introduction massive d'Internet dans les écoles aurait dans le meilleur des cas un effet neutre voire négatif. Derrière les discours des politiques et des entreprises sur l'éducation nationale, se cache une volonté de plaquer d'autres logiques d'ordre marchand. Or il me semble que l'éducation nationale doit rester dans une logique de service public. François BELORGEY Je voulais seulement ajouter au sujet des technologies push que la vacance du pouvoir n'existe jamais. Il faut donc toujours se demander qui est derrière et pourquoi. De la tribune Je suis avant tout très étonné d'entendre les résultats définitifs d'études sur le rôle de l'informatique dans l'éducation : nous n'avons pas encore réellement essayé l'informatique. Dans les rapports entre l'informatique et l'éducation, il existe un mot très important qui est organisation. L'informatique peut permettre aux élèves de s'organiser. Le risque est alors la déconnexion entre les élèves qui sont organisés et les enseignants qui suivront ou qui ne suivront pas. En somme, face aux nouvelles technologies, l'éducation est un enjeu majeur sur lequel on doit s'efforcer de réfléchir. Michel HERVE Les nouvelles technologies pourraient éviter les rapports de synthèse. Gr‰ce à elles, nous avons conservé la mémoire de tous les propos qui se sont tenus dans les ateliers. Ainsi, vous pourrez retrouver sur les forums les ateliers, les synthèses et le débat d'aujourd'hui. Ces nouvelles technologies vont nous faire réfléchir à une nouvelle forme de colloque à Parthenay afin d'éviter les malentendus provoqués par l'interprétation des paroles de l'autre.
Conclusions |
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Le premier sujet de ces rencontres, organisées à Parthenay, était l'appropriation par les citoyens jeunes et moins jeunes des nouvelles technologies de l'information. Cette appropriation aura bel et bien lieu à l'école car c'est l'endroit où ces apprentissages seront les plus fructueux et les plus faciles. Dès la maternelle, l'enfant doit se familiariser avec la notion d'interactivité entre la machine et lui afin d'être prêt aux mutations profondes qui apparaissent. Parallèlement, il faut équiper les écoles et procéder à la formation des enseignants. A ce propos, c'est la pédagogie qui doit s'adapter à l'outil et non le contraire. En outre, il est nécessaire de réaliser régulièrement une évaluation des outils et des contenus. Le deuxieme point important des rencontres de Parthenay pourrait se résumer à la question suivante : quelles sont les conditions politiques pour faire des nouvelles technologies de l'information des outils démocratiques ? L'arrivée des nouvelles technologies laisse entrevoir la possibilité d'une nouvelle citoyenneté, d'une démocratie plus participative. VECAM porte d'ailleurs toute son attention sur cette question. A partir de là, il faut s'interroger sur la pertinence des niveaux auxquels l'appropriation par le citoyen peut se réaliser.
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