Strasbourg

 

 

 

 

1/Informations générales

Interlocuteur : Jean-Claude Bournez, Responsable du service Education Populaire à la mairie

Virginie Galez, Chargée de la gestion du site internet de la ville au service Communication externe.

Maire : Roland Ries (PS)

Nombre d'habitants : 263 000

Localisation : Bas-Rhin (67)

Contrat de Ville inter communal

Partenaires : Etat, Fond d'action social, CAF, conseil régional, conseil général du Bas Rhin

Contacts : Jean-claude Bournez : 03 88 60 93 97 - jcbournez@cus.sdv.fr

 

2/Les moyens techniques

Si l'on ne peut pas chiffrer le parc informatique de la ville, il est possible de quantifier le nombre d'ordinateurs (PC) mis à la disposition des agents de la mairie : 3 000. La bureautique de ces ordinateurs étant sur le point de changer (de windows 2 à NT), les agents auront droit à deux jours de formation.

La ville de Strasbourg est câblée (La Lyonnaise) ; c'est du reste l'une des premières villes à avoir bénéficié d'un haut débit. A ce jour, 900 abonnés privés ont accès à Internet par ce biais. Mais, en raison de problèmes techniques, les abonnements sont bloqués jusqu'en octobre 1999. Les 100 ordinateurs (sur 3000) connectés à Internet utilisés par les agents municipaux sont également câblés : leur nombre varie selon les services. A l'Education populaire, 6 d'entre eux permettent un accès au Net. Dans les cybercentres, les connexions au net se font par câble mais aussi par Numéris.

 

3/La politique municipale à l'égard des ntic

Le programme " Education Populaire " a été mis en place il y a trois ans : l'objectif politique est d'expérimenter les usages sociaux autour des nouvelles technologies. Catherine Trautmann a voulu placer son deuxième mandat à la mairie de Strasbourg sous le signe de la démocratie participative. Deux programmes ont alors été mis en place : " l'Education populaire " et " démocratie participative et de proximité " (mise en place d'adjoints de quartiers, d'une direction d'action territoriale, volonté de "territorialiser" les approches en fonction des quartiers sans pour autant les stigmatiser en zone franche, ZEP, etc.). Strasbourg, c'est, en effet, un centre riche et des quartiers populaires où l'on note une dérive dans l'exercice de la démocratie : taux d'abstention élevé aux élections, vote front national important, repli communautaire, etc. Le programme Education populaire consiste donc à remettre de la citoyenneté dans ses quartiers, à revaloriser " le populaire " ; l'utilisation des nouvelles technologies apporte de la modernité à ce programme. Elle évite également que se développe une nouvelle fracture entre ceux qui ont accès et ceux qui n'ont pas accès à internet. De plus, le multimédia participe d'un changement de société ; ses ressources peuvent contribuer à réduire les écarts sociaux.

4/L'accès à Internet

Dans ce domaine, la politique de la ville est claire : à moins de 400 mètres, quelque soit l'endroit où il se trouve, un strasbourgeois doit pouvoir trouver un accès à internet.

Ainsi, 16 centres socio-culturels ont signé avec la mairie, en juin dernier, un accord cadre instaurant l'ouverture d'un espace internet au public (gratuit ou payant) dans leurs locaux à partir de septembre ou octobre 1999. Deux postes au minimum et une imprimante seront mis à disposition du public dans chaque centre ; un emploi-jeune a été recruté pour animer chaque espace et initier le public au multimédia. Les financeurs du projet sont l'Etat (dans le cadre des contrats de villes), le FAS, la CAF et la ville. Une convention a été signée avec le département et la région mais sans financement. La formation des animateurs est toutefois financée par la région. Le coût en investissement pour chaque structure revient à 70 000 F pour l'achat de mobilier et d'ordinateurs. L'accent est mis sur la volonté de former, pendant deux mois, les initiateurs qui sont tous de niveau bac et presque tous issus des quartiers d'habitat social. Grâce à l'AFPA, une action de professionnalisation sera mise en oeuvre.

Par ailleurs, la ville a ouvert quatre cybercentres : deux dans le quartier de la gare, un au Neuhof et un quatrième au Meinau (tous deux des quartiers populaires). Chaque cybercentre est doté d'une dizaine de postes en moyenne mais tous ne servent pas à l'utilisation d'Internet (visualisation de CD-Roms, bureautique, Musique Assistée par Ordinateur (MAO), Dessin Assisté par ordinateur et PAO).

Une équipe de 12 initiateurs - formés préalablement pendant deux mois et embauchés en contrat emploi-jeune - tous issus des quartiers populaires et possédant un niveau bac – est mis en place, à laquelle il faut ajouter un coordinateur et un technicien qui " tourne " dans les quatre centres.

Un accès au Net a également été mis en place dans les locaux du Centre Informations Jeunesse Alsace ainsi que dans les 15 antennes de la mission locale : chacune possède deux postes et a engagé un initiateur multimédia. En tout, plus d'une centaine de postes sont connectés dans la ville en accès gratuit ou payant selon les structures. Ces antennes de la mission locale sont financés par la ville et l'Etat dans le cadre des contrats de ville. La formation des animateurs est ici encore financée par la région.

La ville réfléchit à la mise en place d'équipements informatiques connectés dans les bibliothèques, les centres médico-sociaux, les mairies de quartier. Les élus semblent convaincus du bien-fondé du développement des accès à Internet notamment dans les structures municipales.

 

5/Le public ciblé

En ouvrant des cybercentres, la ville a mis en place un accès pour tous au Net. Mais le public prioritairement ciblé, ce sont les jeunes de 15-25 ans hors temps scolaire. La raison à cela ? La société étant en marche forcée vers les nouvelles technologies, ceux qui ont le moins de bagage économique risquent d'être écartés de cette révolution. Il faut qu'ils acquièrent des compétences afin que l'ensemble des citoyens puissent accéder à ces nouveaux outils. A ce jour, les cybercentres comptent 5000 inscrits.

Au cybercentre du Neuhof, les jeunes inscrits à l'ANPE, à la mission locale et dans des centres de formation ont des accès privilégiés : outre la gratuité de la connexion, ils bénéficient de tranches horaires plus importantes pour accéder aux ordinateurs. Ils disposent du cybercentre en semaine, pendant la journée jusqu'à 16 heures et sont accompagnés par une association qui fait de la formation : l'ANEF – association neuhof emploi formation.

A la Meinau, ce sont les enseignants et les écoliers ; un atelier MAO a également été ouvert. Celui de la gare à un caractère plus généraliste avec cependant une spécialisation dans les logiciels de création artistique. Enfin, la Maison de l'image, le quatrième cybercentre, a une vocation particulière : formation spécifique à l'image et au son grâce à des ateliers vidéo, de création de films, de clips et d'utilisation du web dans la création d'images animées. Depuis septembre, sur le canal de la ville, les jeunes ont 1/2heures de programmation. Parallèlement, la ville s'engage dans une expérimentation de web télé en partenariat notamment avec l'école de journalisme de Strasbourg.

Chaque cybercentre est doté d'initiateurs bénéficiant de 6 heures par semaine d'auto-formation. Ils doivent notamment créer des pages web. Au cybercentre de la gare, le club des internautes (les membres doivent payer 60 francs par an) se réunit pour créer des pages.

Pour le public, la ville a profité de différents évènements afin de communiquer sur ses actions et sa politique : les Netdays, pl@ces Net dans le cadre de la fête de l'Internet. Mais la meilleure communication dans ce domaine reste le bouche à oreille. Le choix des lieux n'a pas été fait au hasard : le cybercentre du Neuhof est situé dans la Maison de l'insertion et du développement économique. Celui de la gare, situé dans une galerie marchande, attire, lui, davantage d'adultes. Par ailleurs, une politique de communication importante a été menée auprès des associations, lors des différentes Universités hors les murs, du colloque annuel portant notamment sur les nouvelles technologies et de l'opération Cité Jeunes au Printemps.

Concernant les écoles, le service Education ouvre à l'automne16 sites pilotes comprenant une salle multimédia avec ordinateurs connectés dans 16 écoles situées dans des zones prioritaires. La Région a, par ailleurs, le projet d'acheter des PC pour les lycées et de mettre tous les établissements scolaires d'Alsace en réseau.

 

6/Le site internet : www.mairie-strasbourg.fr

L'historique

La première version du site a été ouverte en mars 1996. C'était un site vitrine qui présentait Strasbourg. La motivation principale était touristique : il s'agissait de faire découvrir la ville et d'être présent sur le Net. L'initiative émanait conjointement du service de communication externe et du cabinet du maire. La deuxième version date de mars 1997 : des informations locales et pratiques y sont ajoutées comprenant notamment un service interactif (commande de fiches d'Etat civil). En avril 1998 - date de la mise en ligne de la troisième version -, ce service est enrichi d'un plan interactif de la Communauté urbaine. L'aspect "vitrine" du premier site est alors mis de côté ; l'aspect pratique est favorisé afin que le site devienne un outil au quotidien pour les habitants. A noter que depuis 1997, le contenu du magazine de la ville est mis en ligne.

Le fonctionnement

Les mises à jour sont quotidiennes depuis avril 1998 notamment en ce qui concerne les rubriques évènements et communiqués de presse. La création de nouvelles rubriques est une décision prise par le service de communication externe (mise en ligne récemment des comptes-rendus et des ordres du jour des conseils municipaux et communautaires) mais elle peut également émaner d'autres services. En septembre, ouverture d'un site indépendant dédié au vélo (plan des pistes sur la ville, location, etc.) sur la demande du service Transports et déplacements (c'est du reste ce service qui a payé sa création, la communication externe prenant en charge les mises à jours et l'hébergement). Même cas de figure pour les sites conseils des jeunes et cybercentres qui dépendent du service Education populaire mais qui sont, eux, intégrés au site de la ville. Cela fait partie de l'initiation des emplois-jeunes : ce sont eux qui mettent en place les pages des sites ainsi que les quelques pages persos des usagers des cybercentres.

Un site indépendant existe également pour les musées mais comme pour celui de la ville, c'est le service communication externe qui le prend en charge financièrement.

A chaque création de site comme ceux décrit ci-dessus, la question de faire un site indépendant ou de l'associer au site de la ville se pose. Aujourd'hui, le souci majeur reste, cependant, la cohérence générale. Ainsi, le site de la communauté urbaine est intégré à celui de la ville. La prochaine étape sera celle de la mise en place d'un portail : à partir du site de la ville, il sera possible d'avoir accès à tous les autres sites concernant la vie strasbourgeoise (sites des cybercentre, de la communauté urbaine, du vélo à Strasbourg, conseil consultatif des étrangers, musée, conseil municipal des jeunes, etc). L'objectif politique est de faciliter l'accès des citoyens aux services et aux informations.

Prochainement, de nouvelles rubriques réalisées en collaboration avec les services concernés seront mises en ligne : troisième âge, l'eau sur le communauté urbaine, etc. Aujourd'hui, c'est la communication externe qui prend en charge les mises à jour. A terme, il est prévu que chaque service le fasse.

Le site enregistre 900 connexions par jour et ce chiffre est en constante augmentation notamment depuis la mise en place des services locaux.

Le contenu

Le site est axé sur l'actualité de la ville (festival, etc.), la découverte de la ville (patrimoine, tradition, grands projets, etc.), la vie quotidienne (action sociale, commande d'actes civils, quartiers, etc.), la vie municipale (conseils municipaux et offres d'emploi). Le portail permettra de développer des liens vers les sites des cybercentres, du conseil des jeunes, des musées de Strasbourg, de Cigogne net, etc. Un site de la Communauté Urbaine de Strasbourg est en construction. Il sera accessible par le biais du site de la ville qui présente déjà un plan interactif de la communauté urbaine de Strasbourg. Par ailleurs, l'internaute a accès à un agenda culturel ainsi qu'au journaux d'information municipale et communautaire, le Strasbourg magazine et au CUS magazine dont la forme est légèrement retravaillée pour être adaptée à internet. L'ensemble a été pensé pour se télécharger rapidement, ce qui s'avère être le cas mais au prix d'un graphisme inexistant. Quelques liens vers des pages personnelles existent également: il s'agit avant tout de liens vers des sites d'associations ; la ville ne propose pas d'hébergements. Elle ne fournit pas non plus d'adresses e-mails.

Le site existe en version française, anglaise et allemande mais les deux dernières proposent un aspect fort édulcoré du site. Le webmaster reçoit une dizaine d'e-mails par jour : ceux-ci sont soit traités en direct par le service communication soit dispatchés dans les services concernés notamment quand il s'agit de questions. Les agents sont censés y répondre mais quand ils le font les délais peuvent être de deux mois. A noter que le site a obtenu deux prix : prix de l'ergonomie au salon MultiMédiaville et le troisième prix pour les informations à destination des jeunes décerné par le magazine Phosphore.

Le budget

Budget du site (hébergement et mises à jour, hors ressources humaines) : 130 000 francs par an.

 

 

7/Les services publics et municipaux

Les projets

Différentes études sont menées pour moderniser les services publics. L'une d'entre elle consiste, dans un premier temps, à repérer les possibilités telles que la mise en place d'un service d'informations graphiques pour le cadastre. Par ailleurs, une étude sur le commerce électronique a été lancée afin de mettre en place une carte de paiement électronique permettant aux habitants de prépayer les tickets de bus, la cantine de leurs enfants, les activités sportives, les spectacles, etc.

Le budget

Le budget nouvelles technologies du service Education Populaire s'élève à 2 millions de francs par an (hors salaires). Il couvre les frais de fonctionnement, la gestion des cybercentres (chaque centre, à l'ouverture, coûte 200 000 francs en frais de matériel, de second œuvre et de câblage) et des subventions accordées à des associations qui œuvrent pour le développement des nouvelles technologies.

Le budget global de la ville s'élève à 2,3 milliards de francs, celui de la communauté urbaine est de 3 milliards de francs.

L'utilisation du Net en interne

Chaque agent a accès à une messagerie interne permettant d'envoyer des mails, des fichiers, de travailler en réseau et de consulter un agenda électronique mais peu l'utilisent. C'est en effet le bouleversement de pratiques quotidiennes pour quelques 500 agents. Certains le découvrent même par hasard et apprennent sur le tas. Il n'y a pas eu de formation spécifique dans ce domaine au sein de la municipalité. Les élus ne figurent pas sur la messagerie : ils doivent passer par leur secrétariat. Un seul élu, à ce jour, est directement connecté à internet.

Les e-mails

La ville n'a pas donné d'adresses e-mails aux habitants : selon la municipalité, ce n'est pas un bon moyen pour développer l'usage des nouvelles technologies. Aujourd'hui, la ville veut aller plus loin que ce type d'initiative en hébergeant des sites associatifs ou personnels et en multipliant les lieux d'accès.

L'équipe

Outre les trente personnes qui composent le service Education populaire, un webmaster appartenant au service Communication externe est chargé de mettre à jour le site de la ville.

A terme, chaque service devra mettre à jour la rubrique le concernant.

 

8/Evaluation

D'ici la fin de l'année une étude consacrée aux usages de nouvelles technologies dans les cybercentres sera rendue publique. Aujourd'hui, la ville peut déjà donner quelques indications : le nombre d'utilisateurs (4 000 inscrits dans les cybercentres à ce jour) et ce qu'ils viennent faire (prioritairement la création d'e-mails, la connexion à des chats le surf sur internet et enfin l'utilisation des outils de bureautique).

Mais, pour optimiser le contenu pédagogique des centres (limiter l'utilisation de l'IRC ou l'orienter vers un aspect plus pédagogique tel que la mise en place de " chat " avec les habitants de villes jumelées, le service souhaite réaliser cette étude.

Les freins

Les difficultés rencontrées pour mettre en place ces différentes initiatives et, ce, malgré une forte volonté politique, s'expliquent par certaines lourdeurs administratives : le service informatique ne souhaite pas gérer les différentes installations dans des configurations différentes et qui n'entrent pas dans le schéma directeur. Les règles de la comptabilité publique et des marchés publics rendent les procédures longues et sont difficilement compatibles avec la nécessaire réactivité, adaptabilité et souplesse du réseau internet qui évolue en permanence tant sur l'aspect technique que dans les usages. Le budget à débloquer pour la concrétisation du projet n'a pas, en revanche, été un problème : la volonté politique de Catherine Trautmann d'axer son second mandat sur la démocratie participative n'est pas étranger à cet état de fait.

La clé de la réussite : avoir parié sur les jeunes qui sont en phase avec cette révolution technologique. L'embauche de plusieurs dizaines de jeunes (45 exactement) a eu un impact important.

Enfin, l'aspect pragmatique et empirique de la démarche laisse un droit à l'erreur indispensable à l'amélioration.

9/Les débats

Lors du " forum de la démocratie locale ", tenu en juin 99, au cours duquel un bilan de trois ans de fonctionnement des comités de quartier a été dressé avec les différents acteurs de ces comités, des forums de discussion ont été ouverts sur le site de la ville ; ils ont eu peu de succès.

Même constatation lors des discussions sur le projet d'agglomération ou de la fête de l'internet pendant laquelle le maire pouvait être interpellé en direct. Le conseil municipal des jeunes a également tenté d'ouvrir des forums sur leurs actions et cela n'a pas non plus été couronné de succès. La démocratie participative ne passe pas prioritairement par ce type d'initiatives et la volonté politique de développer l'usage des ntic ne met pas l'accent sur ce type de pratique. L'accent est mis sur la création de contenus. Du reste, le site de la ville s'oriente vers une vocation de site portail. Reste que les délibérations des conseils municipaux vont être mis en ligne : si les habitants réagissent, la ville, soucieuse de garder une approche empirique des choses, évoluera.

Toutefois, des débats autour des nouvelles technologies ont lieu régulièrement dans la ville à l'occasion de l'Université hors les murs et dans les cybercentres où une fois par mois, des petites conférences baptisées "Mise au net" et ouvertes à tous, sont organisées. En septembre 99, le thème en sera les forums de discussion.

 

Particularités

La ville de Strasbourg est en pointe en matière d'accès à internet. Un travail particulier est également fait sur l'aspect pédagogique de l'utilisation des nouvelles technologies notamment en ce qui concerne la création de contenu. L'emploi de plusieurs jeunes initiateurs (45 au total) issus des quartiers populaires est également un message fort de la municipalité qui, en revanche, ne souhaite pas développer à ce jour toute forme de démocratie participative par le biais de ces technologies, leurs usages n'étant pas encore suffisamment généralisés. La priorité reste dans ce domaine à la consolidation des organes de cette démocratie participative et de proximité (concertation, comités de quartiers, conseils des jeunes, conseil consultatif des étrangers, conseil consultatif de la jeunesse). La première étape dans la démocratisation de l'usage d'internet se concentre sur la multiplication des accès et sur le développement du contenu. Par manque de volonté politique et après plusieurs tentatives de mises en place de forums peu couronnés de succès, la ville ne souhaite donc pas, pour l'instant, utiliser les ntic comme outil de communication entre élus et citoyens. La future mise en ligne des délibérations des conseils municipaux pourrait les faire changer d'avis si les habitants réagissent en nombre suffisant à ces débats par le biais du site.