Vecam http://www.vecam.org/ Réflexion et action pour l'internet citoyen fr SPIP - www.spip.net Vecam http://vecam.org/local/cache-vignettes/L144xH41/siteon0-dd267.png http://www.vecam.org/ 41 144 De la politique de l'association à la construction des communs http://vecam.org/article1260.html http://vecam.org/article1260.html 2012-08-08T10:22:36Z text/html fr Valérie Peugeot Creative Commons Citoyenneté et expression Accès au savoir vecam-F Revue-reseau-TIC Biens communs Résumé Au milieu du gué. C'est ainsi que Roger Sue décrit nos sociétés et nos économies, pétrifiées à mi chemin entre le modèle industriel dominé par les services - le « tertiaire » - et le modèle de l'économie cognitive ou immatérielle, qu'il intitule résolument le « quaternaire ». Certes tout le monde – entreprises, pouvoirs publics, institutions internationales – célèbre le rôle des technologies de l'information et des connaissances dans l'économie qui s'en vient. Mais, selon l'auteur, nous ne saisissons pas (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot45.html" rel="tag">Accès au savoir</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a>, <a href="http://vecam.org/mot70.html" rel="tag">Biens communs</a> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Résumé</h3> <p>Au milieu du gué. C'est ainsi que Roger Sue décrit nos sociétés et nos économies, pétrifiées à mi chemin entre le modèle industriel dominé par les services - le « tertiaire » - et le modèle de l'économie cognitive ou immatérielle, qu'il intitule résolument le « quaternaire ». Certes tout le monde – entreprises, pouvoirs publics, institutions internationales – célèbre le rôle des technologies de l'information et des connaissances dans l'économie qui s'en vient. Mais, selon l'auteur, nous ne saisissons pas la radicalité des transformations induites tant dans nos entreprises, dans nos sociabilités que dans nos rapports aux savoirs et aux apprentissages. Ce faisant nous n'en tirons pas les choix politiques susceptibles d'accompagner cette « grande transformation ».</p> <p>Certes les connaissances sont la clé de voûte de nos économies, mais pas nécessairement les savoirs d'accumulation, ceux que nous empilons laborieusement dans nos cursus scolaires et universitaires. Les connaissances dont nous avons besoin, dans une société que les infrastructures techniques contribuent à rendre réticulaires, informelles et mieux distribuées, sont plutôt de l'ordre du « savoir coopérer », du « savoir créer », de l'imaginaire, de l'intuition, de la reliance aux autres, bref du « savoir-être » tout autant que du savoir-faire. Travailler dès lors consiste tout autant à produire dans la créativité qu'à « se produire », c'est à dire à se construire soi-même, dans son rapport à soi et au monde. Ceci rend en partie obsolète les indicateurs traditionnels du travail / emploi : rejoignant les analyses de Yann Moulier-Boutang, Roger Sue acte que, comme c'est déjà le cas notamment pour l'artiste ou l'enseignant chercheur aujourd'hui, le temps fera de moins en moins sens. Car ces nouvelles tâches appellent un renouvellement continu du capital cognitif, qui ne se limite plus aux temps formels de l'éducation et de la formation.</p> <p>L'entreprise n'échappe pas au phénomène : celle-ci prend conscience de l'importance du travail implicite, des qualités et compétences ascendantes des salariés (autonomie, capacité de coopération, de développement personnel...) mais ne sait comment les mobiliser et les reconnaître. Au delà de l'entreprise, l'emploi devra inéluctablement se recomposer autour d'activités liées à cette valorisation de la personne : santé comme pré réquisit, développement des capacités, valorisation du capital humain. Alors que les besoins non marchands explosent et que l'économie devient <i>de facto</i> de plus en plus « sociale » (cf. les dépenses de santé, de protection sociale, d'éducation, de culture...) dans un contexte de ressources publiques limitées, « l'extension du non-marchand est de plus en plus la condition même de survie du marché ». Plus radicalement c'est la question de la sortie de l'emploi qui est posée : ne devons-nous pas aller jusqu'au bout d'une flexibilité de l'emploi qui gagne chaque jour plus de terrain et la négocier contre un revenu de citoyenneté, allant ainsi vers une économie redistributive (en complément ou substitution des économies domestique, publique et marchande identifiées par Karl Polanyi) ? Selon l'auteur, c'est la seule manière d'éviter une scission de la société en deux : d'un côté les gagnants de la flexibilité, qui y trouvent autonomie et adéquation avec une activité cognitive, de l'autre les grands perdants, ceux que la flexibilité enfonce dans la précarité et la pauvreté.</p> <p>À ne pas vouloir acter ce glissement des besoins vers de nouvelles connaissances, et à ne pas les intégrer dans une école qui demeure ancrée sur un modèle du savoir universel scientifique, on contribue à accroître les inégalités. Seuls certains milieux sociaux sauront transmettre ces aptitudes aux générations montantes.</p> <p>Pour autant, les modalités de cette transmission restent à inventer. Une question complexe. Plutôt que d'en rejeter une fois de plus la responsabilité vers l'école, Roger Sue invite à <strong>se tourner vers le monde associatif</strong>. Il observe que les associations remplissent trois grandes fonctions :</p> <ul class="spip"><li> La reliance : l'association permet de tisser du lien social, sans obérer l'individualisation comme processus de civilisation (à différencier de l'individualisme). Car la participation à une association apporte d'abord une connaissance de soi, une mise à jour de savoirs enfouis, l'ouverture d'un nouvel espace de reconnaissance, celle-là même que l'entreprise ne sait plus accorder. Il s'agit de « s'engager pour soi, s'engager avec les autres » tout en « s'engageant pour les autres, dans son époque ». C'est aussi une manière de faire de la politique au moment même où les structures médiatrices traditionnelles du politique souffrent de désamour de la part des populations.</li><li> Les compétences : alors que l'éducation populaire en France approche le siècle et demi d'existence, le monde associatif porte dans son ADN la question de l'éducation permanente et du croisement des savoirs, dans une perspective d'émancipation individuelle et collective. Les savoirs développés en son sein relèvent des compétences transverses - échange, engagement, sens pratique, créativité, capacité à l'autoformation...-. En ce sens l'association constitue un incubateur naturel des connaissances nécessaires au « quaternaire », celles-là même que ni l'école ni l'entreprise ne savent encourager. Un constat qui doit amener à la reconnaissance de l'association comme système de formation à part entière, à l'image de ce qui se pratique déjà dans certains pays scandinaves.</li><li> La performance : pour répondre à la part « sociale » croissante de l'économie, les secteurs public et privés seuls sont impuissants. Il est nécessaire d'impliquer tout un chacun, quelles que soient ses qualités (âge, disponibilité, compétences...), dans un rapport de proximité, tout en donnant la priorité à la prévention (de la santé, de l'environnement...). Toutes conditions d'efficacité que le monde associatif sait remplir. Plutôt que d'effectuer un transfert massif vers le secteur privé dont on mesure actuellement l'inefficacité, la construction de partenariats entre entreprises et associations semble plus performants pour répondre à ces enjeux. Des partenariats qui passent notamment par le mécénat de compétences (immersion à temps partiel de salariés dans le monde associatif, financé par l'entreprise), opération gagnant-gagnant pour les deux structures comme pour le salarié. Un modèle qui doit être étendu (au delà des grandes entreprises), diversifié (simultanément ou alternativement au travail salarié) et appuyé sur un revenu minimum, de l'ordre du SMIC. Ce faisant il s'agit ni plus ni moins que de conférer un « droit à l'activité » pour tous, négocié contre une flexibilité assumée mais débarrassée de son caractère profondément inégalitaire (en s'inspirant de la flexisécurité).</li></ul> <p>Pour que l'associationnisme puisse porter ces promesses, encore faut-il qu'une véritable politique de l'association se mette en place, c'est à dire « la capacité du mouvement associatif à se constituer en un acteur politique disposant de suffisamment d'unité, d'autonomie et de volonté pour se fixer un agenda politique et une fonction institutionnelle en rapport avec son poids réel dans la société ». Politique que l'auteur entend asseoir autour de quatre axes :</p> <ul class="spip"><li> Le volontariat généralisé (à la différence du bénévolat qu'il complète, il fait l'objet d'une rétribution minimale), qui génère une nouvelle catégorie d'activités au delà de l'État et du marché et qui doit être encouragé par des dispositifs légaux et financiers, dont l'auteur liste les modes de financements possibles.</li><li> La mise en place d'un livret de compétences qui permette de reconnaître les compétences transverses, notamment celles acquises hors du système scolaire et universitaire. Ceci consacrerait un changement de posture de l'école, devenant « espace de réflexivité de savoirs majoritairement produits à sa périphérie », à l'image de ce qui se pratique en Finlande.</li><li> L'affirmation de l'indépendance du secteur associatif, qui ne peut et ne doit être ni supplétif du service public ni prestataire de services. Ceci passe par une réforme des institutions représentatives du monde associatif (Haut conseil à la vie associative, CPCA - Conférence Permanente des Coordinations Associatives...) sur la base de mode de désignation par élections ascendantes, de mandats à durée limitée et de dotation en ressources autonomes. Le passage d'un statut purement consultatif à une intervention dans le processus législatif pour le Conseil économique, social et environnemental, serait également essentiel.</li></ul> <p>Au final, Roger Sue invite la gauche à s'emparer de l'associationnisme comme levier majeur d'un renouvellement démocratique participatif, d'un dépassement des contradictions entre travail aliénant et travail émancipateur, entre individu et collectif, et des postures purement critiques, sans perspective d'alternatives. Il y voit également une contribution à l'émergence des « communs », de leur passage à l'échelle, impliquant un public toujours plus large.</p> <h3 class="spip">Commentaires</h3> <p>La première vertu de ce texte est certainement d'allier à l'audace conceptuelle des perspectives concrètes de transformation des relations entre connaissances, travail, temps et engagement. L'ouvrage montre comment notre société porte en elle, à travers la richesse et la diversité du monde associatif, les germes de ce qui pourrait être la « grande transformation » de demain. Ce monde associatif est aujourd'hui en situation ambiguë : négligé par les instances politiques, considéré comme une sorte de « supplément d'âme » qui vient arrondir les angles d'une société livrée à l'économie de marché, il tend à se complaire dans une forme de marginalité. Entre opposition – pour les mouvements de résistances –, réparation – pour les associations de solidarité – ou substitution – pour les associations assumant des missions de service public –, il n'ose assumer l'ambition à laquelle l'invite Roger Sue : celle d'une alternative au marché et à l'État, capable d'accompagner structurellement nos sociétés dans leur entrée dans les sociétés de connaissances.</p> <p>Cette perspective est particulièrement stimulante pour tous ceux qui œuvrent à la construction des « communs » (voir <a href="http://cfeditions.com/libresSavoirs/" class='spip_out' rel='external'>Libres savoirs</a>, ouvrage coordonné par Vecam, 2011, C&F Éditions) comme cela n'a pas échappé à l'auteur. Le monde associatif, et plus généralement l'économie sociale et solidaire, apparaît comme le maillon indispensable entre deux approches : celle du « bien commun » et celle des « biens communs ». Le passage du singulier au pluriel (ou l'inverse) n'est pas trivial. Le bien commun peut être envisagé comme une version élargie de l'intérêt général, renvoyant moins au fruit d'un contrat social, qu'aux valeurs que l'humanité se doit de partager (en son sein mais aussi dans son rapport à la nature), dans un souci à la fois de préservation et de développement. Si les biens communs embrassent également ce double objectif de préservation et de renouvellement créatif, ils s'ancrent non pas dans des valeurs abstraites et universelles mais dans la construction très opérationnelle de règles de gouvernance appliquées à une ressource clairement identifiée, matériel ou immatérielle, locale ou non (une forêt ou un logiciel). En ce sens la pensée des « biens communs » présente une double essence politique et économique, qui constitue à la fois sa force – en pensant d'entrée de jeu l'économique hors de la sphère marchande – et sa faiblesse – en ne pouvant pas s'appliquer aux champs de l'activité humaine qui échappent (ou devraient échapper) totalement à l'économique (comme la biodiversité ou la justice). Le monde associatif possède de fait un pied dans chacune de ces deux approches : en poursuivant des objectifs non lucratifs, en répondant à des besoins que le marché par essence ne couvre pas et que la puissance publique néglige, en ouvrant des espaces de développement personnel ignorés du marché comme de l'État, l'association participe à l'évidence du « bien commun ». En inventant les règles de gouvernance indispensables à la poursuite d'activités non marchandes, les associations contribuent à créer de nouvelles communautés de « biens communs ». Si les biens communs englobent une diversité de communautés qui dépassent largement le monde associatif (communautés d'habitants, réseaux informels, communautés de développeurs, riverains d'une rivière...), ce dernier n'en constitue pas moins une composante de taille. L'association, dégagée des contraintes de la valeur d'échange et de la profitabilité (ce qui ne la dédouane pas d'obligations d'efficacité), participe au renouvellement de la conception même de la valeur – valeur des connaissances, valeur du travail comme l'évoque Roger Sue - mais aussi valeur des biens, des services produits, des sociabilités tissées, de la justice sociale réinjectée, de la créativité suscitée... Où l'on retrouve le lien entre les « biens communs » comme manière de revisiter les fondamentaux de l'économie et le « bien commun » comme horizon de sens et de mesure du bénéfice collectif.</p> <p>On notera toutefois que le livre, sur son versant économique, souffre des mêmes faiblesses que l'état de la pensée actuelle sur les communs : l'articulation entre les trois sphères – sphère publique, sphère marchande, sphère associative/des biens communs – et la circulation des ressources comme des contributions entre ces trois secteurs reste à définir, même si l'auteur s'efforce d'ouvrir des pistes fécondes. C'est certainement un terrain de forte conflictualité entre ceux qui tentent d'inventer une troisième voie, au delà du marché et du secteur public : quelles doivent êtres les contributions de ces derniers au financement du secteur associatif, et à quelles conditions susceptibles de justifier cette contribution tout en préservant l'autonomie de celui-ci ? Les communs doivent-ils être soumis à une forme de taxation de la richesse non marchande créée, afin de contribuer à la sphère publique en retour ? Quelle peut/ doit être la part des échanges non monétarisés (ou appuyés sur des monnaies alternatives) à l'intérieur du secteur des biens communs ? Quels sont les vecteurs de la reconnaissance dans le cadre d'échanges gratuits ou de dons/contre dons ? Autant de questions et bien d'autres qui attendent encore notre inventivité économique et politique.</p> <p>Enfin on pourra reprocher au livre une forme d'angélisme dans sa description du monde associatif : celui-ci apparaît dénué de tout rapport de force interne, de toute difficulté en tant qu'espace de socialisation. Certes le monde associatif est un espace de « construction de soi », de valorisation, de reconnaissance. Mais il peut aussi se révéler espace de concurrence, de conflictualité, voire d'une certaine forme de violence : la construction d'un sens commun fait appel à une implication émotionnelle voire affective de l'individu, qui peut parfois transformer l'expérience associative en source de dépréciation de soi. S'il n'y a pas dans le monde associatif de lien du sujétion au sens où on l'entend dans le monde du travail, il n'échappe cependant pas à la question du pouvoir et de sa régulation. Cette critique n'est qu'une invitation pour le monde associatif à poursuivre l'exploration de nouvelles gouvernances susceptibles de laisser éclore le potentiel créatif et contributif de chaque participant tout en le protégeant des enjeux de pouvoir.</p></div> 2e BarCamp TIC'Actives http://vecam.org/article1207.html http://vecam.org/article1207.html 2010-06-22T17:39:15Z text/html fr Marie L. Creative Commons Citoyenneté et expression Acces aux technologies de l'information et de la communication Acces aux TIC des publics défavorisés France Le BarCamp TIC'Actives aura lieu à la Cité Saint-Martin, 4 rue de l'Arsenal, 75004 à Paris. Afin de vous permettre de participer au BarCamp TIC'Actives dans les meilleures conditions, celui-ci se tiendra à Paris (Bastille). Cette nouvelle localisation, très proche des lignes de métro et des gares, réduit considérablement les temps de trajet. Elle permet également aux personnes qui désirent se rendre au Forum et Usages Coopératifs (Brest) de prendre le train à la Gare Montparnasse en toute sérénité. (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot27.html" rel="tag">Acces aux technologies de l'information et de la communication</a>, <a href="http://vecam.org/mot28.html" rel="tag">Acces aux TIC des publics défavorisés</a>, <a href="http://vecam.org/mot60.html" rel="tag">France</a> <img class='spip_logos' alt="" align="right" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L150xH42/arton1207-271d7.png" width='150' height='42' style='height:42px;width:150px;' /> <div class='rss_chapo'><h3 class="spip">Le BarCamp TIC'Actives aura lieu à la Cité Saint-Martin, 4 rue de l'Arsenal, 75004 à Paris.</h3> <p><strong>Afin de vous permettre de participer au BarCamp TIC'Actives dans les meilleures conditions, celui-ci se tiendra à Paris (Bastille)</strong>.</p> <p>Cette nouvelle localisation, très proche des lignes de métro et des gares, réduit considérablement les temps de trajet.</p> <p>Elle permet également aux personnes qui désirent se rendre au Forum et Usages Coopératifs (Brest) de prendre le train à la Gare Montparnasse en toute sérénité.</p></div> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">L'ANSA et TIC'Actives ont le plaisir d'inviter les porteurs de projet, collectivités territoriales et partenaires intéressés au <a href="http://solidarites-actives.com/actualites/bar-camp-ticactives-le-29-juin-2010" class='spip_out' rel='external'>deuxième BarCamp TIC'Actives</a>, sur le thème <strong>« Accès public au numérique : usages et innovation »</strong>. Cette rencontre <strong>gratuite </strong> aura lieu le <strong>29 juin 2010</strong>, de 9h30 à 16h30, à <strong>Paris</strong>. </h3> <p>L'accès public au numérique se matérialise aujourd'hui aussi bien dans les Espaces Publics Numériques que dans d'autres structures éducatives, associatives et sociales qui mettent en place un accompagnement aux outils numériques. Ces espaces créent du lien social, fondent l'autonomie, et développent de nouveaux usages. <strong>Quelles pratiques innovantes peut-on observer dans ces lieux ? Comment former des personnes éloignées du numérique à des usages qui leur correspondent ? Comment favoriser l'accès de tous aux ressources du web ? </strong></p> <p>L'accès public répond à de multiples problématiques : formation, citoyenneté, mobilité, accès à l'emploi, insertion sociale, etc. De nombreuses initiatives naissent partout en France et ailleurs en Europe, dans le cadre de politiques publiques ou de projets de quartier. <strong>Les acteurs de ces initiatives ont tout intérêt à se rencontrer, afin d'essaimer les réussites et de promouvoir des pratiques créatrices d'utilité sociale, préfigurant ainsi les usages de demain. </strong></p> <p>Ces échanges libres et informels seront suivis de tables rondes. Deux questions : « Financer vos projets d'accès au numérique » et « Comment communiquer pour convaincre ? » seront abordées dans une approche résolument pragmatique.</p> <p>Nous vous attendons le 29 juin pour partager expérience et bonnes pratiques. <strong>La qualité d'un BarCamp repose essentiellement sur l'intervention des participants, votre présence est donc gage d'échanges riches et de liens constructifs ! </strong></p> <p><strong> <strong><a href="http://toucan.colombbus.org/v2/fr/public/form/46" class='spip_out' rel='external'>POUR VOUS INSCRIRE EN LIGNE CLIQUEZ ICI.</a></p> <p><a href="http://solidarites-actives.{com/actualites/bar-camp-ticactives-le-29-juin-2010" class='spip_out' rel='external'>POUR PLUS D'INFORMATIONS CLIQUEZ ICI.</a></p> </h3> <p> <i></p> </h3></div> <div class='rss_ps'><h3 class="spip">Infos pratiques :</h3> <p><strong>Inscription</strong></p> <p>Cette manifestation est <strong>gratuite</strong>, dans la limite des places disponibles. Il suffit de s'inscrire en ligne <a href="http://toucan.colombbus.org/v2/fr/public/form/46" class='spip_out' rel='external'>ici</a>(<a href="http://toucan.colombbus.org/v2/fr/public/form/46" class='spip_out' rel='external'>http://toucan.colombbus.org/v2/fr/public/form/46</a>).</p> <p>Vous pouvez télécharger l'invitation <a href="http://solidarites-actives.com/actualites/bar-camp-ticactives-le-29-juin-2010" class='spip_out' rel='external'>ici</a>(<a href="http://solidarites-actives.com/actualites/bar-camp-ticactives-le-29-juin-2010" class='spip_out' rel='external'>http://solidarites-actives.com/actualites/bar-camp-ticactives-le-29-juin-2010</a>).</p> <p><strong>A quelle heure ?</strong></p> <p>Arrivée à partir de 9h15</p> <p>Déjeuner offert</p> <p>Fin de la journée à 16h30. Les personnes participant au Forum des Usages Coopératifs de Brest pourront prendre le train à la Gare Montparnasse en toute sérénité.</p> <p><strong>Où ?</strong></p> <p>Salle Van Gogh</p> <p>Cité Saint Martin</p> <p>4, rue de l'Arsenal - 75004 Paris</p> <p><strong>Comment s'y rendre ?</strong></p> <p>• En métro : à 5 mn des stations Bastille (ligne 1, 5 et 8), Quai de la Rapée (ligne 5) ou Sully Morland (ligne 7)</p> <p>• En bus : 67, 86, 87 (arrêt Sully Morland)</p> <p>• En voiture : parking Bastille au 53, bd de la Bastille</p> <p>Lien vers carte ratp : <a href="<a href=http://vecam.org/"http:/www.ratp.info/Pivi/proxi.php?exec=proxi&cmd=LexicoAdresse&Recherche" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.ratp.info/Pivi/proxi.php...</a>[Saisie" class=''><a href="http://www.ratp.info/Pivi/proxi.php?exec=proxi&cmd=LexicoAdresse&Recherche" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.ratp.info/Pivi/proxi.php...</a>[Saisie]=4+rue+de+l'arsenal,+75004&Profil=RATP_HOME</a>=4+rue+de+l'arsenal,+75004&Profil=RATP_HOME] <iframe width="425" height="350" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?q=4,+rue+de+l'arsenal&oe=utf-8&client=firefox-a&ie=UTF8&hq=&hnear=4+Rue+de+l'Arsenal,+75004+Paris,+Ile-de-France&gl=fr&ei=uKIPTLu_J8SO4gbEtq3FDA&ved=0CBkQ8gEwAA&z=14&ll=48.850334,2.365855&output=embed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?q=4,+rue+de+l'arsenal&oe=utf-8&client=firefox-a&ie=UTF8&hq=&hnear=4+Rue+de+l'Arsenal,+75004+Paris,+Ile-de-France&gl=fr&ei=uKIPTLu_J8SO4gbEtq3FDA&ved=0CBkQ8gEwAA&z=14&ll=48.850334,2.365855&source=embed" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small></p></div> Pour une Journée Mondiale des Biens Communs http://vecam.org/article1136.html http://vecam.org/article1136.html 2009-12-18T06:43:16Z text/html fr Frédéric Sultan Citoyenneté et expression vecam-F Revue-reseau-TIC Biens communs Le manifeste pour la récupération des biens communs, élaboré lors du dernier Forum Social Mondial (Belem – Brésil - 2009), a été signé par près de 1100 personnes et organisations en quelques mois sans même avoir été porté par aucune campagne véritablement structurée. Maintenant se pose la question de passer à l'acte, de se donner un horizon commun, de faire mouvement pour que cette idée participe plus à la transformation de nos sociétés. Cet horizon, je proposerai qu'il prenne la forme d'une journée (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique82.html" rel="directory">Contributions à débattre</a> / <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a>, <a href="http://vecam.org/mot70.html" rel="tag">Biens communs</a> <div class='rss_texte'><p>Le <a href="http://bienscommuns.org/">manifeste pour la récupération des biens communs</a>, élaboré lors du dernier Forum Social Mondial (Belem – Brésil - 2009), a été signé par près de 1100 personnes et organisations en quelques mois sans même avoir été porté par aucune campagne véritablement structurée. Maintenant se pose la question de passer à l'acte, de se donner un horizon commun, de faire mouvement pour que cette idée participe plus à la transformation de nos sociétés.</p> <p>Cet horizon, je proposerai qu'il prenne la forme d'une journée mondiale pour les biens communs dont la première édition pourrait se tenir le 15 octobre 2010[Cette idée à germé lors du World-café du 4 décembre 2009 à Saint Ouen. ].</p> <h3 class="spip">Partager l'idée de « biens communs ».</h3> <p>Les biens communs recouvrent un vaste ensemble d'éléments qui vont des biens immatériels ou matériels à l'idée même de leur partage[On pourra approfondir cette question à la lecture d'un article d'Alain Giffard publié en octobre 2005 sur le site <a href="http://www.boson2x.org/spip.php?article146">http://www.boson2x.org</a>]. Leurs caractéristiques varient. La connaissance, les créations de l'esprit ne souffrent pas de la rareté. L'eau, la terre cultivable, les semences, l'air, ...etc, eux nous sont comptés. Les notions telles que le bien-être, les monnaies, l'éducation, la justice, ...etc, sont aussi à leur manière des biens communs. C'est dans le projet de leur partage, nécessairement à la fois équitable et efficace qu'ils se rejoignent.</p> <p>Ce partage se conjugue à la fois au présent et au futur. Qu'il s'agisse d'un pâturage exploité par une communauté au 16ième siècle, ou de permettre l'accès de tous à la connaissance aujourd'hui, la vocation des biens communs, c'est de créer de la richesse sous toutes ses formes pour assurer le développement et la vie de la communauté maintenant et pour l'avenir.</p> <p>Ce mode de partage est aussi une manière de coopérer. À la différence du commerce, il nous ouvre une autre vision de l'économie. C'est lorsque les citoyens s'associent aux décisions qui les concernent, qu'ils inventent des formes d'autogestion de leurs ressources, qu'on peut parler de récupération des biens communs. La lutte contre le grignotage permanent des biens, des connaissances ou des créations par le marché, est une expérience. Elle a des dimensions qui relèvent de la création du social, de l'économie et de la politique, peut-être du poétique.</p> <p>Les licences libres ont fleuries ces dernières années. La plus connue du public est sans conteste le bouquet de licences <a href="http://creativecommons.org/">Creative Commons</a>. Elles permettent de traduire dans des mécanismes simples et faciles à utiliser, les règles de droits et de propriété que nous voulons attacher à nos productions immatérielles. Elles ont été créées par les mouvements sociaux pour apporter une alternative à l'expansion de la privatisation dans les domaines de la création, de la recherche, l'innovation. Ce principe s'étend progressivement à différentes sphères de la production humaine. Ces alternatives concrètes démontrent que loin de supprimer la possibilité d'échange et de création, l'autogestion des biens communs est source de richesse et d'équité.</p> <p>La connaissance sur les biens communs s'accumule, savante ou pratique, sur les mécanismes, sur les règles de fonctionnement traduites dans le droit, dans les pratiques sociales, dans les cultures et avec des visions de plus en plus partagées.</p> <p>Finalement, c'est ce mouvement qu'il serait utile de partager car l'expression "biens communs" est de plus en plus courante. Mais pour beaucoup d'entre nous, elle ouvre la boite de Pandore. Matériel, immatériels, idées, notions, que sont-ils et que ne sont-ils pas ? Doivent-ils être gratuits sinon, quelles valeurs doit-on leur attribuer ? et comment peuvent-ils être gérés s'ils ne sont la propriété de personnes identifiées ? Ces questions se posent personnes, aux militants qui découvrent les biens communs alors que pour d'autres, elles sont largement étudiées.</p> <p>Les usages créent parfois des confusions. Celle entre le « bien » (vs le mal) et les « biens communs » en est une. Si on veut des biens communs, c'est parfois sous prétexte du Bien de l'humanité. Le souci moral, éthique, de nos responsabilités pour aujourd'hui ou pour demain, ne revient-il pas à justifier par un argument d'autorité que la responsabilité des biens communs ne peut être placée entre toutes les mains, et donc entre les mains de tous ? N'y a-t-il pas là un moyen pour les dominants de conserver le monopole des décisions qui pèsent sur le mode de vie de tous ?</p> <p>On rencontre aussi une confusion entre gratuité et liberté. Même lorsqu'ils sont gratuits, comme les logiciels libres, les biens communs ne sont pas les biens de tous et de personnes. Ils appartiennent à des collectifs situés dans des échelles d'espace et de temps variables. Dans le cas du logiciel libre, les communautés de développeurs et d'utilisateurs sont exemplaires. C'est pourquoi il est possible et nécessaire de revendiquer l'autogestion des biens communs. Celle-ci doit inventer ses formes dans un mouvement permanent qui se nourrie de l'expérience.</p> <p>Faire éclore et grandir l'idée des biens communs au cœur de la société, c'est rien moins que politiser et démocratiser l'économie et permettre aux citoyens de (re)conquérir une part de sa puissance sociale. La "récupération des biens communs" est une lutte pour que le terme « Biens communs » trouve sa place dans l'imaginaire collectif.</p> <h3 class="spip">Engager ensemble la marche pour la récupération des biens communs.</h3> <p>Comment faire partager cette revendication ? Il s'agit de préserver à la fois la possibilité du partage, et les biens eux-mêmes, deux conditions pour créer et renouveler les richesses communes. Ces luttes sont ancrées sur le terrain et dans chaque cause particulière des mouvements sociaux. Les batailles engagées pour les biens communs sont nombreuses. Elles concernent des domaines très variés. L'accès aux savoirs et aux cultures, les logiciels libres et les technologies ouvertes, Internet, l'eau et les médicaments, les graines, la monnaie, ne sont que quelques exemples parmi les plus connus.</p> <p>Elles doivent en même temps nécessairement s'articuler à l'échelle du droit et des accords internationaux. Ce sont des luttes qui demandent une énergie extraordinaire aux mouvements sociaux et aux citoyens car elles s'inscrivent dans le long terme.</p> <p>Ces mobilisations pour la reconquête des biens communs trouveront dans une journée mondiale la possibilité de s'ancrer dans la grande variété de milieux et de domaines concernés, d'élargir ce mouvement, de l'enrichir de la diversité des personnes, des visions, des idées, et des pratiques qui cherchent à changer le monde.</p> <p><strong>Frédéric Sultan - 14 décembre 2009</strong></p> <p><a rel="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/fr/"><img alt="Creative Commons License" style='height:31px;width:88px;border-width:0' src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L88xH31/somerights203157-4768e.png" width='88' height='31' /></a></p></div> <div class='rss_ps'><p>Article original publié sur le blog du <a href="http://bienscommuns.org/blog/?p=269" class='spip_out' rel='external'>Manifeste pour la Récupération des Biens Communs</a></p></div> Bilan de l'appel à projets multimédia de la ville de Brest : une synthèse de l'étude conduite par Celine Pottier http://vecam.org/article1019.html http://vecam.org/article1019.html 2008-01-31T15:47:19Z text/html fr Elisabeth Le Faucheur Joncour Citoyenneté et expression Acces aux TIC des publics défavorisés France Le Service Démocratie Locale et Citoyenneté de la Mairie de Brest, en partenariat avec l'ENST Bretagne et le laboratoire du Cread de l'université Rennes 2, a voulu réaliser un bilan de l'Appel à projets multimédia et Internet reconduit depuis 7 ans. De janvier à juin 2007, Céline Pottier, étudiante en Master 2 Technologies de l'Education et de la Formation à l'université Rennes 2 était chargée de cette mission. Le contexte de l'étude ► Depuis l'année 2000, la Ville de Brest relance chaque année un appel à (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique2.html" rel="directory">Articles / Publications</a> / <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot28.html" rel="tag">Acces aux TIC des publics défavorisés</a>, <a href="http://vecam.org/mot60.html" rel="tag">France</a> <div class='rss_texte'><p>Le Service Démocratie Locale et Citoyenneté de la Mairie de Brest, en partenariat avec</p> <p>l'ENST Bretagne et le laboratoire du Cread de l'université Rennes 2, a voulu réaliser un bilan de l'Appel à projets multimédia et Internet reconduit depuis 7 ans. De janvier à juin 2007, Céline Pottier, étudiante en Master 2 Technologies de l'Education et de la Formation à l'université Rennes 2 était chargée de cette mission.</p> <h3 class="spip">Le contexte de l'étude </h3> <p>► Depuis l'année 2000, la Ville de Brest relance chaque année un appel à projet en faveur de l' "Appropriation sociale des usages du multimédia et d'Internet". Le service Démocratie Locale, Citoyenneté et Nouvelles Technologies, qui est en charge de cette politique locale, souhaite notamment favoriser l'équité d'accès et l'appropriation sociale des outils et des usages ainsi que la mise en réseau des acteurs locaux et la citoyenneté active.</p> <p>► Au terme de sept années d'action, 86 structures, associations ou collectifs ont été soutenus et accompagnés dans la mise en place des 170 projets retenus par les Appels à projets.</p> <h3 class="spip">Cadre théorique </h3> <p>► Pour interroger les notions d'appropriation et d'usage qui sont au cœur des Appels à projets, une recherche empirique des travaux réalisés autour de ces domaines devait permettre d'en donner une définition pour construire la méthodologie et dégager la problématique de l'étude. Cette dernière a émergé au fur et à mesure, en croisant apports théoriques et observations de terrain : <i>En quoi le dispositif des Appels à projets participe-t-il à la structuration des mécanismes locaux de l'appropriation sociale des TIC ?</i></p> <p>► Issue du croisement et de l'interprétation de diverses lectures, la définition de l'appropriation se résume ainsi : <i>La volonté d'adapter la technologie à son activité propre. L'outil est familiarisé. Les usages sont personnalisés dans une dialectique de créativité et de novation, comme réponse à un projet donné.</i></p> <h3 class="spip">Méthodologie d'enquête</h3> <p><strong>Etape 1 –</strong></p> <p>Documentation, recherche d'informations concernant le terrain, l'objet d'étude et les acteurs.</p> <p><strong>Etape 2 –</strong></p> <p>Prise de contact et planification des rendez-vous pour les entretiens (<i>13 structures concernées</i>).</p> <p><strong>Etape 3 –</strong></p> <p>Préparation des entretiens, relecture des dossiers et visite des sites Internet.<strong></p> <p>Etape 4 –</strong></p> <p>Conduite des entretiens exploratoires.</p> <p><strong>Etape 5 –</strong></p> <p>Construction du cadre théorique en vue d'une grille d'analyse des entretiens.</p> <p><strong>Etape 6 –</strong></p> <p>Analyse des entretiens, hypothèses et premières tendances.</p> <p><strong>Etape 7 –</strong></p> <p>Elaboration d'un questionnaire à l'attention de l'ensemble des porteurs de projets.</p> <p><strong>Etape 8 –</strong></p> <p>Diffusion du questionnaire (téléphone, mail, rencontres en face-à-face), identification des projets non-aboutis.</p> <p><strong>Etape 9 –</strong></p> <p>Analyse du questionnaire <i>(52 réponses).</p> <p></i><strong>Etape 10 –</strong></p> <p>Croisement des données et bilan.</p> <h3 class="spip">Résultats</h3> <p>► Par le biais du questionnaire, identification de 12 projets qui n'ont pas fonctionné et sont aujourd'hui arrêtés ou suspendus.</p> <p>Difficultés techniques qui n'ont pas pu être surmontées,</p> <p>Le projet n'a pas été pensé ni construit en fonction de besoins identifiés ou d'attentes que des personnes auraient pu formuler ;</p> <p>Le projet était porté par une personne, sans d'autre relais dans la structure (départ du porteur de projet) ;</p> <p>Facteurs externes tels que l'instabilité du public, le vol du matériel attribué…</p> <p>► Pour parler d'appropriation technique en tant que processus facteur d'innovation, trois structures se démarquent. Le porteur de projet des trotterioù des lycées brestois a lancé le projet "médiablog coopératif". L'association Défi-visu fait tout un travail sur l'accessibilité de l'informatique et d'Internet pour les personnes mal voyantes. Et l'association Infini qui, en partenariat avec Défi-visu, travaille pour améliorer les codes sources de ses pages web.</p> <p>► Mais les avantages ou les résultats que l'on pourrait qualifier plutôt "sociaux" sont nombreux. On observe ainsi des apprenants qui deviennent formateurs (ORB, Cotontige) ; des jeunes qui poursuivent et s'impliquent dans la vie publique et associative (Cotontige, Trotterioù) ; des personnes qui développent de nouvelles compétences et les réinvestissent dans d'autres situations, des projets personnels (FOL 29) ; des jeunes, en situation scolaire très difficile qui trouvent une voie professionnelle (Dispositif Relais)…</p> <p>► Importance du dispositif mis en place par le service Démocratie Locale et Citoyenneté : un accompagnement des projets tout au long de l'année ; des services proches des besoins des acteurs locaux ; le développement de projets innovants à disposition des acteurs ; l'organisation de manifestations publiques ; des formations organisées tout au long de l'année.</p> <h3 class="spip">Conclusion </h3> <p>Les objectifs portés par les Appels à projets sont majoritairement atteints. Le réseau se développe, et à l'intérieur duquel échanges et interactions stimulent les idées et la créativité. De nombreux projets sont orientés vers des populations en difficulté, ce qui répond à la définition de l'appropriation sociale selon la Ville de Brest. Les pratiques de mutualisation et de coopération fleurissent. L'outil SPIP est de ce point de vue le logiciel de publication le plus connu et le plus utilisé sur le territoire de Brest. Le lien social est présent, à travers le réseau et le dispositif coordonné par la ville, mais également dans les objectifs avancés par les acteurs locaux, avec des projets qui mettent en interaction et qui font se rencontrer.</p> <p>Le travail du Service Démocratie Locale est reconnu par les porteurs de projets. Reconnaissants, ils se sentent soutenus, accompagnés, ils ne sont pas tout seuls. La connaissance d'autres projets permet d'oser et d'aller de l'avant. Néanmoins, il est apparu que le travail d'accompagnement des acteurs par le Service Démocratie Locale devrait être plus personnalisé. Certains porteurs de projets, moins familiers des outils, ont besoin de plus de temps, de plus de sollicitation, d'être guidés et accompagnés dans leur projet et leur pratique.</p> <p>Le soutien matériel et financier suffit peut-être au lancement de projets, mais seule l'articulation de tous les services, les rencontres et les projets coordonnés par le Service Démocratie Locale favorise la pérennité des projets locaux, et ainsi, la réussite de la politique des Appels à projets.</p> <p>Cette synthèse est proposée par Céline Pottier.</p></div> <div class='rss_ps'><p>L'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article3738.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article3738.html</a></p></div> Appel à participation - Projet VU DES QUARTIERS http://vecam.org/article1023.html http://vecam.org/article1023.html 2008-01-17T14:43:22Z text/html fr journalisme & citoyenneté Démocratie Citoyenneté et expression Pratiques coopératives Acces aux technologies de l'information et de la communication Expression en ligne vecam-F Europe France Les habitants des quartiers nous font vivre les Municipales 2008 - Des journalistes les accompagnent dans leur démarche Près de 4 millions de Français vivent dans les quartiers, avec le sentiment souvent que la société française les regarde mal. Ou ne sait pas les regarder. Premiers accusés, les journalistes et les médias. Etrangers à cette réalité là, ils ne sauraient dire de la banlieue que sa caricature. Les élections municipales de Mars 2008 -formidable exercice de démocratie locale- nous offrent (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique87.html" rel="directory">Initiatives</a> / <a href="http://vecam.org/mot11.html" rel="tag">Démocratie</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot22.html" rel="tag">Pratiques coopératives</a>, <a href="http://vecam.org/mot27.html" rel="tag">Acces aux technologies de l'information et de la communication</a>, <a href="http://vecam.org/mot33.html" rel="tag">Expression en ligne</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot58.html" rel="tag">Europe</a>, <a href="http://vecam.org/mot60.html" rel="tag">France</a> <div class='rss_chapo'><p>Les habitants des quartiers nous font vivre les Municipales 2008 - Des journalistes les accompagnent dans leur démarche</p></div> <div class='rss_texte'><p>Près de 4 millions de Français vivent dans les quartiers, avec le sentiment souvent que la société française les regarde mal. Ou ne sait pas les regarder. Premiers accusés, les journalistes et les médias. Etrangers à cette réalité là, ils ne sauraient dire de la banlieue que sa caricature.</p> <p>Les élections municipales de Mars 2008 -formidable exercice de démocratie locale- nous offrent la possibilité de changer ce regard.</p> <p>C'est tout le projet <a href="http://www.vudesquartiers.com/" class='spip_out' rel='external'>www.vudesquartiers.journalisme.com</a> : Permettre aux habitants des quartiers de nous informer eux-mêmes sur leur quotidien, leurs espoirs, leurs revendications, leurs engagements. Et pour aider ces habitants à le faire, proposer à des journalistes volontaires de se mettre à leur service. Ainsi formé, ce couple « habitant/reporter et journaliste » aura pour ambition de proposer aux citoyens et aux médias une information de qualité sur les quartiers. Expérimentation d'une nouvelle forme de journalisme de participation.</p> <p>Pour donner vie à ce projet, l'association « Journalisme et Citoyenneté » lance un appel à tous les journalistes et/ou aux médias qui les emploient :</p> <p>Pourrions-nous être assez nombreux à nous porter volontaires pour que dans chaque quartier, pour deux ou trois journées au moins, l'un d'entre nous accompagne un habitant et se mette au service des informations qu'il voudra faire passer ?</p> <p>Le principe éditorial proposé est le suivant : c'est l'habitant qui définit les sujets qu'il veut « traiter ». Il n'est pas le « fixeur » du journaliste en banlieue. Il est le rédacteur. Le journaliste qui l'accompagne est là pour l'aider à mettre en forme son travail, a l'inscrire dans une démarche journalistique d'enquête et de vérification, a le soulager des aspects techniques (prise de son, prise d'images, montage, etc.) Quand les deux sont d'accord sur sa forme et son contenu, le sujet est envoyé sur le site <a href="http://www.vudesquartiers.journalisme.com/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.vudesquartiers.journalis...</a>. Une fois validé par l'équipe de rédaction qui coordonne l'opération, il est mis en ligne pour être à la disposition des médias qui pourront le publier ou le diffuser à la seule condition de ne pas retoucher le sujet, de citer le nom des auteurs et de l'opération. Dans l'idéal, nous souhaitons que les financements obtenus permettent de « piger » ce travail commun. Autant par souci de « défrayer » le temps passé à l'élaborer que celui de valider son caractère professionnel.</p> <p>L'opération durera du 14 janvier au 16 Mars 2008. Une soirée « spéciale deuxième tour » en direct d'un de ces quartiers pourra la clôturer avec la participation de toutes celles et ceux qui auront fait vivre l'aventure éditoriale de « vu des quartiers »</p> <p> Jérôme Bouvier, Journalisme et Citoyenneté</p> <p><strong> <strong>Citoyen-reporter ? Journaliste ? Vous souhaitez participer à notre initiative ? Merci de contacter Valérie, Coordinatrice de projet, au 01.57.19.54.53 ou au 06.24.87.97.93</strong>. Vous pouvez également nous adresser un mail : <a href="mailto:valerie.rabeharison@journalisme.com" class='spip_mail'>valerie.rabeharison@journalisme.com</a> Consultez dès à présent notre site <a href="http://www.vudesquartiers.com/" class='spip_out' rel='external'>http://www.vudesquartiers.journalisme.com</a></strong></p></div> RoCoCo, un Forum Ouvert à Montréal http://vecam.org/article1004.html http://vecam.org/article1004.html 2007-06-04T21:13:50Z text/html fr Armel Ménez Creative Commons Citoyenneté et expression Pratiques coopératives Solidarité internationale Amérique du Nord La RencOntre sur la COllaboration, la Créativité et l'autO-gestion s'est déroulée au coeur de Montréal durant trois jours, les 18, 19 et 20 mai, dans une salle de la Société des Arts Technologiques (SAT), à proximité du quartier chinois, boulevard Saint Laurent. A l'issue de l'événement, les organisateurs des Rococo, Anne Goldenberg, Antoine Beaupré, Evan Prodromou (j'en oublie peut-être) semblaient satisfaits. Les rencontres ont rassemblé des acteurs venus des Etats-Unis (de l'ouest notamment), du Canada (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique93.html" rel="directory">Rencontres et Rendez-vous</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot22.html" rel="tag">Pratiques coopératives</a>, <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot59.html" rel="tag">Amérique du Nord</a> <div class='rss_texte'><p>La RencOntre sur la COllaboration, la Créativité et l'autO-gestion s'est déroulée au coeur de Montréal durant trois jours, les 18, 19 et 20 mai, dans une salle de la Société des Arts Technologiques (SAT), à proximité du quartier chinois, boulevard Saint Laurent.</p> <p>A l'issue de l'événement, les organisateurs des Rococo, Anne Goldenberg, Antoine Beaupré, Evan Prodromou (j'en oublie peut-être) semblaient satisfaits. Les rencontres ont rassemblé des acteurs venus des Etats-Unis (de l'ouest notamment), du Canada mais aussi d'Europe. L'initiative, lancée deux ans auparavant lors de la précédente édition du <a href="http://recentchangescamp.org/" class='spip_out' rel='external'>RecentChangesCamp</a> de Portland, fait des émules à l'est du continent nord-américain.</p> <p>La métropole québecoise s'est donc transformée, le temps d'un week-end, en carrefour des artisans de la "WikiSphère" et de l'OpenSource : wikistes, blogueurs, internautes, citoyens, développeurs, utilisateurs, artistes, tous intéressés par la mise en place de projets collaboratifs. Un lieu de ressources, un lieu d'échanges où les personnes habituellement rivées à leur écran d'ordinateur se rencontrent physiquement. Un espace pour créer, renforcer les liens et bâtir de nouveaux projets. Ensemble. Une synergie efficace.</p> <p>Le BarCamp montréalais s'est basé sur la méthode du <strong>Forum Ouvert</strong> (OpenSpace pour les anglophones), une conférence d'un nouveau genre, aux allures d'une grande pause-café. Une non-conférence où l'agenda est élaboré collectivement : pas d'orateur désigné, pas d'agenda défini à l'avance. Juste un lieu, des personnes... et l'envie de travailler, de réfléchir ensemble. Une méthode née sur la Côte Ouest des Etats-Unis dans les années 80, et de plus en plus utilisée dans le monde de l'entreprise, nous explique Esther Matte organisatrice de ce genre d'événement au Canada. Cette méthode brise nos schémas organisationnels habituels et sa capacité à favoriser la créativité étonne.</p> <p>Immersion. Vendredi, 10 h du matin. Debora Hartmann, facilitatrice (animatrice) de l'événement sillonne la grande salle de la SAT avec son petit carillon et invite les participants fraîchement arrivés à prendre place sur les chaises formant un grand cercle. Les personnes s'installent. Tasse de café à la main, l'ordinateur sur les genoux pour certains, carnet et crayon pour les autres. Deborah commence la présentation des rencontres... en anglais et en français. L'événement se veut bilingue.</p> <p>Ouverture du Forum. Présentation de la journée, rappel des grands principes du Forum Ouvert : "<strong>Les personnes qui se présentent sont les bonnes</strong>", "<strong>ce qui arrive est la seule chose qui devait arriver</strong>", "<strong>quand çà commence, c'est le bon moment</strong>" et le quatrième principe : "<strong>Quand c'est fini, c'est fini</strong>". "<strong>Travaillez fort, soyez attentif, et soyez prêt à avoir des surprises !</strong>".</p> <p>Puis définition collective de l'agenda. Facile. Les personnes souhaitant proposer une session peuvent écrire avec un gros feutre de couleur le thème de la session sur un petit carton. Ensuite direction, "<strong>la Place du Marché</strong>" pour définir l'emplacement et l'horaire de la session. Efficace. En 15 minutes... 50 sessions planifiées. Reste à choisir les thèmes qui vous intéressent ! Là, c'est moins simple car on souhaite forcement assister à différentes sessions en même temps. Heureusement que les prises de notes des différents échanges sont disponibles sur les murs, ou en direct sur le Wiki ! On partage ici.</p> <p>Si l'échange ne vous apporte rien, ajoute Deborah, ne perdez pas de temps. <strong>Règle des deux pieds</strong> : si vous n'apprenez plus, ne contribuez plus, passez à autre chose. Retirez vous sans gêner les protagonistes et intégrez une autre session en cours de route. Cela ne vous sera pas reproché. Vous savez, les papillons, les abeilles pollinisent les fleurs... si vous passez de session en session, vous pourrez sûrement apporter quelque chose à l'ensemble du groupe ! Plus de regards assassins lorsque vous déciderez de quitter une conférence...</p> <p>Tout est donc fait pour favoriser les échanges. L'ambiance est décontractée, apaisante. La méthode efficace. Le résultat surprenant. Une cinquantaine de sessions sur deux jours. Un agenda bien rempli. Une multitude de nouveaux liens, de contacts.</p> <p>En fin de journée, on referme le cercle. Les participants peuvent s'exprimer sur ce qu'ils ont appris, entendu, retenu. Chacun profite d'avoir le micro pour passer un petit message. Alain Désilets, chercheur universitaire canadien spécialisé Wiki, en profite pour parler d'un WikiRendezVous qu'il organise à Montréal les 21, 22 et 23 octobre prochains, un Colloque International sur les Wikis (<a href="http://www.wikisym.org/" class='spip_out' rel='external'>WikiSym2007</a>, The International Symposium on Wikis). Un rendez-vous beaucoup plus formel, précise-t-il, qui n'a rien à voir avec le forum ouvert... Mais nous y parlerons Wiki.</p> <p>L'occasion également pour cet inconditionnel du wiki de faire une petite remarque intéressante à propos de la métaphore du papillon pollinisateur (faisant référence à l'effet papillon de la théorie du chaos) : un battement d'aile de papillon peut aussi provoquer une tempête à l'autre bout du monde...</p> <p>Sourires dans l'assemblée.</p> <p>Fermeture du forum. Et place à la WikiBeer.</p> <p>Les 14 et 15 septembre 2007 au Québec aura lieu un <a href="http://www.excellence.ca/" class='spip_out' rel='external'>Forum ouvert sur le Forum Ouvert</a>.</p> <p>Pour avoir un aperçu des Rococos, voici quelques photos déposées sur <a href="http://www.flickr.com/search/?q=rococo+camp&m=tags" class='spip_out' rel='external'>Flickr</a> et une <a href="http://www.youtube.com/watch?v=5sUKp6xGHkI" class='spip_out' rel='external'>vidéo</a> réalisée le premier jour...</p></div> <div class='rss_ps'><p>L'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article3309.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article3309.html</a></p></div> Appel à contribution : TIC et citoyenneté : de nouvelles pratiques sociales dans la « société de l'information » http://vecam.org/article1003.html http://vecam.org/article1003.html 2007-05-28T19:24:40Z text/html fr Creative Commons Citoyenneté et expression Droits et libertés numériques Appropriation des outils Amérique du Nord Responsables : Sylvie Jochems (UQAM) et Maryse Rivard Depuis quelques décennies déjà, des prophètes contemporains annoncent l'avènement d'un village global, d'une économie de savoir forte d'une intelligence collective. De Norbert Wiener à Marshall McLuhan puis à Bill Gates, l'utopie cybernétique fait de plus en plus d'adeptes dans bien des sphères d'activités de la société : industries culturelles, institutions gouvernementales, réseaux financiers, etc. Plus récemment, la tenue des premiers Sommets mondiaux (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique88.html" rel="directory">Propositions et recherches de compétences</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot20.html" rel="tag">Droits et libertés numériques</a>, <a href="http://vecam.org/mot40.html" rel="tag">Appropriation des outils</a>, <a href="http://vecam.org/mot59.html" rel="tag">Amérique du Nord</a> <div class='rss_texte'><p>Responsables : Sylvie Jochems (UQAM) et Maryse Rivard</p> <p>Depuis quelques décennies déjà, des prophètes contemporains annoncent l'avènement d'un village global, d'une économie de savoir forte d'une intelligence collective. De Norbert Wiener à Marshall McLuhan puis à Bill Gates, l'utopie cybernétique [<a href='#nb1' class='spip_note' rel='footnote' title='Lafontaine, Céline (2004). L'empire cybernétique. Des machines à penser à la (...)' id='nh1'>1</a>] fait de plus en plus d'adeptes dans bien des sphères d'activités de la société : industries culturelles, institutions gouvernementales, réseaux financiers, etc.</p> <p>Plus récemment, la tenue des premiers Sommets mondiaux sur la société de l'information (SMSI en 2003 à Genève et 2005 à Tunis) s'est réalisée sur le constat que la révolution numérique est la troisième révolution industrielle (voire « postindustrielle ») caractérisée par une globalisation réticulaire soutenue par les technologies numériques, le cyberespace et les médias satellitaires. Des discours s'y entrechoquent et influencent le développement de nos sociétés.</p> <p>Or, une critique s'élève et martèle le débat sur l'idéal informationnel de questions d'importance :</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> quel est l'avenir du lien social ? <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Peut-on craindre un déficit démocratique ? <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Peut-on miser sur les innovations technologiques pour s'émanciper, progresser socialement, lutter contre la pauvreté et l'exclusion ?</p> <p>On observe d'ailleurs que différents acteurs sociaux s'engagent maintenant sur les questions d'accès, d'usages et d'appropriation de l'information pour actualiser leur projet citoyen et qui va à l'encontre du paradigme informationnel.</p> <p>Des chercheurs québécois de la discipline de la communication investiguent déjà ce champ de recherche qu'il s'agisse de communication médiatisée par ordinateur (CMO) ou de l'approche de la socio-politique des usages des TIC [<a href='#nb2' class='spip_note' rel='footnote' title='Proulx, Serge (1994). « Les différentes problématiques de l'usage et de (...)' id='nh2'>2</a>] liée notamment aux enjeux citoyens [<a href='#nb3' class='spip_note' rel='footnote' title='Miège, Bernard et Gaëtan Tremblay (2003). 2001 Bogues. Globalisme et (...)' id='nh3'>3</a>].</p> <p>Cependant, force est de constater que ces nouvelles pratiques sociales sont peu connues. Pourtant, ces nouvelles pratiques expérimentent et développent de nouvelles stratégies et tactiques qui gagnent à être connues. Particulièrement, au Québec, les pratiques sociales médiatisées par les technologies de l'information et de communication (TIC) sont encore très peu documentées dans le domaine du travail social [<a href='#nb4' class='spip_note' rel='footnote' title='ouchard, Louise (2001). « Travail social et technologies de l'information et (...)' id='nh4'>4</a>].</p> <p>Conséquemment, pour son numéro d'octobre 2008, NPS invite les praticiens-nes, les étudiants-tes engagés-es en intervention sociale, les militants-tes des organismes syndicaux, communautaires et bénévoles, les professeurs-es et les chercheurs-es à réfléchir aux enjeux que pose la société dite de l'information pour les acteurs sociaux tant des institutions publiques, académiques que des mouvements sociaux. Ce dossier est une contribution à l'identification des enjeux sociaux locaux, nationaux, mondiaux mais aussi au repère de nouvelles pratiques sociales et académiques face au développement de la société de l'information.</p> <p>Nous cherchons donc des contributions scientifiques mettant l'emphase sur les enjeux démocratiques que soulèvent de nouvelles pratiques sociales médiatisées par les TIC : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> pour qui, par qui ? <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Au service de quels besoins ou de quels groupes sociaux ? <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Par quelle appropriation sociale, par quels usages, vers quelles finalités et quelle éthique ?</p> <p><strong>Analyses sur le sens des nouvelles pratiques sociales médiatisées par les TIC</strong> <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Problématisation entre médiation, technique, intervention et pratique sociale : quels potentiels et enjeux démocratiques ? Comment le déterminisme technologique s'actualise-t-il dans la sphère sociale ? <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Analyse du discours de représentantEs de la société civile : projet citoyen et société « de l'information » ; proposition(s) de gouvernance médiatisées par les TIC ; etc. <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Problématisation de l'identité à l'ère de la virtualité et du cyberespace : émergence de nouveaux courants théoriques et pratiques « cyberféministe » et « cybermilitant » ; les concepts de « Sujet nomade », « hybridité », « desembodiement » et leur portée citoyenne ; etc. <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Pouvoir médiatique : analyse de discours sur les problèmes sociaux diffusés sur Internet par les médias traditionnels, communautaires et alternatifs.</p> <p><strong>Analyses sur les méthodes et formes de nouvelles pratiques sociales médiatisées par les TIC</strong> <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Analyse de stratégies communicationnelles ayant recours aux TIC pour sensibiliser et mobiliser l'opinion publique :</p> <p> - Organisations communautaires ou publiques qui visent à établir un rapport de force ; organisations qui optent pour une stratégie conflictuelle médiatisée par les TIC ; nouvelles pratiques en marketing social ; analyse d'une pratique de communication participative ; etc.</p> <p> - Des pratiques liées à des phénomènes : la propagande haineuse, mysogyne et anti-féministe, etc.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Analyse des usages institutionnels des TIC et enjeux citoyens : cyberdémocratie et gouvernance par Internet ; confidentialité, contrôle et usages de banques de données et de systèmes informatisés ; etc. <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Réflexions critiques et scientifiques sur les usages citoyens de nouveaux objets communicationnels (cellulaires, blogues, blackberry, liste de diffusion, etc.) :</p> <p> - Quel(s) impact(s) pour le lien social et politique ? Pensons à ces usages qui favorisent une mobilisation « spontanée » ; à l'information qui prépare la prise de décision mais qui est diffusée en-dehors des lieux collectifs décisionnels ; à la mobilité des acteurs sociaux ; etc.</p> <p> - L'accès et les usages de l'ordinateur et d'Internet induisent-ils une fracture politique à l'intérieur même de nos organisations ?</p> <p> - Développement et usages du « libre » : une option citoyenne !</p> <p> - Nouvelles morphologies de pratiques sociales médiatisées par les TIC : réseaux, coalitions, engagement militant distancié, etc.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Réflexions critiques et scientifiques sur le potentiel démocratique du cyberespace : Internet un lieu de liberté, d'expression et de débat ?</p> <p>Les manuscrits doivent être soumis avant le 15 novembre 2007 par courrier électronique à Nouvelles pratiques sociales (nps@uqam.ca).</p> <p>Pour toute question relative à ce numéro thématique, les auteur(e)s sont invité(e)s à communiquer avec les responsables :</p> <p>Sylvie Jochems Maryse Rivard Professeure Responsable des communications École de travail social - Université du Québec à Montréal - Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition féminine(CDÉACF) <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Tél. : 514-987-3000 poste 3702 Tél. : 514-876-1180 poste 334 <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Jochems.sylvie@uqam.ca rivard@cdeacf.ca</p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p>[<a href='#nh1' id='nb1' class='spip_note' title='Notes 1' rev='footnote'>1</a>] Lafontaine, Céline (2004). L'empire cybernétique. Des machines à penser à la pensée machine, Paris, Seuil.</p> <p>[<a href='#nh2' id='nb2' class='spip_note' title='Notes 2' rev='footnote'>2</a>] Proulx, Serge (1994). « Les différentes problématiques de l'usage et de l'usager », dans VITALIS, André (dir.), Médias et nouvelles technologies : pour une socio-politique des usages, Rennes, Apogée, coll. « Médias et Nouvelles technologies », 149-159.</p> <p>[<a href='#nh3' id='nb3' class='spip_note' title='Notes 3' rev='footnote'>3</a>] Miège, Bernard et Gaëtan Tremblay (2003). 2001 Bogues. Globalisme et pluralisme, Tome I : TIC et société, Sainte-Foy, Les presses de l'Université Laval. Mattelart, Armand et Gaëtan Tremblay (2003). 2001 Bogues. Globalisme et pluralisme, Tome IV : Communication, démocratie et globalisation, Sainte-Foy, Les presses de l'Université Laval. Jauréguiberry, Francis et Serge PROULX. (dir.) (2002). Internet, nouvel espace citoyen ?, Paris, L'Harmattan, coll. « Logiques sociales ». pour ce qu'elles véhiculent comme rêves, valeurs, éthiques et concepts.</p> <p>[<a href='#nh4' id='nb4' class='spip_note' title='Notes 4' rev='footnote'>4</a>] ouchard, Louise (2001). « Travail social et technologies de l'information et des communications », dans Henri Dorvil et Robert Mayer (dir.), Problèmes sociaux : études de cas et interventions sociales, Tome II, Québec, Les presses de l'Université du Québec. Jochems, Sylvie (2007). « Les Pra-TIC en organisation communautaire au Québec », dans Denis Bourque, Yvan Comeau, Louis Favreau et Lucie Fréchette (dir.), L'organisation communautaire : fondements, approches et champs de pratique, Québec, Presses de l'université du Québec. gouvernance par Internet ; confidentialité, contrôle et usages de banques de données et de systèmes informatisés ; etc.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Rappel : Le guide pour la présentation des articles peut être fourni sur demande ou consulté sur notre site Web</p> <p>(<a href="http://www.nps.uqam.ca/appel/guide.php" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.nps.uqam.ca/appel/guide.php</a>) ; toutefois, nous précisons déjà qu'aucun article ne devra dépasser</p> <p>35 000 caractères (espaces compris), notes, bibliographie et tableaux inclus.</p> <p>L'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article3307.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article3307.html</a></p></div> La déclaration d'Autrans élaborée à l'issue de la rencontre 2007 http://vecam.org/article978.html http://vecam.org/article978.html 2007-01-16T00:08:36Z text/html fr Démocratie Creative Commons Citoyenneté et expression France Au nom des générations Internet À l'adresse des candidats aux élections présidentielles et législatives de 2007 Nous, réunis à Autrans, rappelons aux candidats que : Internet est en train de changer la société, à l'échelle planétaire Le monde va connaître des difficultés climatiques, énergétiques, économiques que seule une communication fluide laissant place aux libres initiatives des citoyens de tous pays permettra de surmonter Pour que la France redevienne un pays à la fois performant et démocratique, (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique82.html" rel="directory">Contributions à débattre</a> / <a href="http://vecam.org/mot11.html" rel="tag">Démocratie</a>, <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot60.html" rel="tag">France</a> <div class='rss_texte'><p>Au nom des générations Internet À l'adresse des candidats aux élections présidentielles et législatives de 2007</p> <p>Nous, réunis à Autrans, rappelons aux candidats que :</p> <ul class="spip"><li> Internet est en train de changer la société, à l'échelle planétaire</li></ul> <ul class="spip"><li> Le monde va connaître des difficultés climatiques, énergétiques, économiques que seule une communication fluide laissant place aux libres initiatives des citoyens de tous pays permettra de surmonter</li></ul> <ul class="spip"><li> Pour que la France redevienne un pays à la fois performant et démocratique, des obstacles doivent être levés, plus précisément :</li></ul> <p>1 - <strong>Les informations d'utilité publique doivent être mises sur Internet en accès libre et gratuit</strong>, notamment :</p> <ul class="spip"><li> les informations techniques nécessaires aux créateurs d'entreprises, aux agriculteurs, aux artisans et aux particuliers, telles que les normes, les brevets, les mesures de qualité de l'eau et de l'air, les données sanitaires, les prévisions climatiques, les observations de l'écosystème, etc...</li></ul> <ul class="spip"><li> le résultat des recherches effectuées sur fonds publics</li></ul> <ul class="spip"><li> le contenu des enseignements publics</li></ul> <p>2 - <strong>Des logiciels libres pour un monde libre</strong></p> <ul class="spip"><li> les administrations et l'enseignement doivent passer aux logiciels libres, seuls capables de garantir la sécurité, la fiabilité et l'indépendance, donc la démocratie</li></ul> <ul class="spip"><li> la liberté de développer de tels logiciels doit être protégée</li></ul> <p>3 - <strong>L'accès pour les jeunes</strong></p> <ul class="spip"><li> Il faut mettre à disposition de chaque jeune, au moins dès l'âge de 10 ans, gratuitement, un ordinateur portable personnel</li></ul> <ul class="spip"><li> Il faut généraliser l'accès hertzien libre et gratuit aux débits moyens, y compris dans les banlieues et en zone rurale</li></ul> <ul class="spip"><li> L'enseignement doit entraîner les jeunes à devenir, non plus seulement des récepteurs de connaissances, mais des producteurs de contenus sur Internet.</li></ul> <ul class="spip"><li> Les compétences acquises par des démarches personnelles créatives sur Internet doivent être reconnues et validées</li></ul> <p>4 - <strong>La culture Internet</strong></p> <ul class="spip"><li> Pour nourrir la créativité de la population, il faut que l'accès à la culture par Internet soit libre et gratuit, sans pour autant priver les créateurs et artistes d'une juste rémunération</li></ul> <ul class="spip"><li> L'expression la plus forte de la nouvelle culture est celle des jeux. Il est essentiel de soutenir leur développement par des commandes publiques : jeux pédagogiques, “serious games”, et de constituer un pôle de compétitivité sur les jeux.</li></ul> <ul class="spip"><li> Internet modifie les conditions de travail, ce qui nécessite l'aménagement des lois et règlements. Il est plus important pour le monde futur de favoriser le télétravail que de règlementer la durée du travail.</li></ul> <p>5 - <strong>La démocratie participative</strong></p> <ul class="spip"><li> Internet favorise le développement des associations, lesquelles expriment les prises de conscience de la population. Il est nécessaire qu'elles aient la pleine capacité juridique de lutter contre les abus, que ceux-ci soient le fait d'entreprises ou d'administrations, et qu'elles puissent obtenir la suppression des règles illégales, désuètes ou superflues.</li></ul> <ul class="spip"><li> Internet facilite la conception par des groupes citoyens de projets d'intérêt public. Ces initiatives doivent pouvoir s'exprimer légalement, comme celà se fait dans d'autres pays, par des votations d'initiative citoyenne, que ce soit au niveau communal, régional ou national. Il convient de réformer la constitution dans ce sens.</li></ul> <p>Autrans, le 14/01/07</p></div> <div class='rss_ps'><p>Note Michel Briand : une déclaration</p> <p>positive et ambitieuse, espérons que celles et ceux qui la signeront s'impliqueront réellement et qu'un espace collaboratif permettra de relier engagements et réalisations.L'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article3039.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article3039.html</a></p></div> Les migrants « nicas » montrent leur réalité à travers Internet http://vecam.org/article975.html http://vecam.org/article975.html 2007-01-04T09:51:36Z text/html fr Veille Vecam Creative Commons Citoyenneté et expression Communautés en ligne Culture et arts numériques Acces aux technologies de l'information et de la communication Acces aux TIC des publics défavorisés Expression en ligne Appropriation des outils Diversité culturelle vecam-F 22 Nicaraguayens dépeignent des expériences au moyen de photos, de vidéos et d'enregistrements - Projet artistique de l'Espagnol Antoni Abad - Azucena Blessing, une Nicaraguayen immigrante de 39 années, qui se trouve au Costa Rica depuis sept mois, utilise un téléphone cellulaire avec technologie multimedia pour capturer la réalité de son peuple ici et la diffuser à travers Internet. Azucena et 21 autres Nicaraguayens au Costa Rica se chargent de nourrir un projet d'art numérique appelé Canal (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique87.html" rel="directory">Initiatives</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot23.html" rel="tag">Communautés en ligne</a>, <a href="http://vecam.org/mot25.html" rel="tag">Culture et arts numériques</a>, <a href="http://vecam.org/mot27.html" rel="tag">Acces aux technologies de l'information et de la communication</a>, <a href="http://vecam.org/mot28.html" rel="tag">Acces aux TIC des publics défavorisés</a>, <a href="http://vecam.org/mot33.html" rel="tag">Expression en ligne</a>, <a href="http://vecam.org/mot40.html" rel="tag">Appropriation des outils</a>, <a href="http://vecam.org/mot47.html" rel="tag">Diversité culturelle</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_texte'><p><strong>22 Nicaraguayens dépeignent des expériences au moyen de photos, de vidéos et d'enregistrements - Projet artistique de l'Espagnol Antoni Abad - </strong></p> <p><span class='spip_document_805 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:250px;'> <img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L250xH175/z1425447_0-d3b3f.jpg' width='250' height='175' alt="" style='height:175px;width:250px;' /></span></p> <p>Azucena Blessing, une Nicaraguayen immigrante de 39 années, qui se trouve au Costa Rica depuis sept mois, utilise un téléphone cellulaire avec technologie multimedia pour capturer la réalité de son peuple ici et la diffuser à travers Internet. Azucena et 21 autres Nicaraguayens au Costa Rica se chargent de nourrir un projet d'art numérique appelé Canal Central. Ce projet fait partie de ‘Estrecho dudoso', un important événement d'arts visuels.</p> <p>C'est une page d'Internet (<a href="http://www.zexe.net/sanjose" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.zexe.net/sanjose</a>) qui sert comme canal pour montrer les expériences, les sentiments et les opinions des immigrants du Nicaragua au Costa Rica au moyen de photographies, de vidéos, enregistrements et textes qu'ils font eux-mêmes. Les migrants abordent des sujets comme la précarité, de cuisine et de leur culture dans leur page web.</p> <p>Cette proposition est développée au Costa Rica par le Barcelonais Antoni Abad. C'est une démarche artistique internationale d'observation des usages des technologies de l'information et de la communication. Canal Central est le premier projet de « Estrecho dudoso » : un méga-évènement d'arts visuels qui se déroule à partir de décembre 2006. Il est coordonné par la Galerie et l'Espace pour la Réflexion TEOR/éTica.</p> <p>Antoni Abad affirme que ce projet donne la possibilité à un groupe qui souffre de discrimination dans un pays de s'exprimer et de projeter une autre image de lui-même à travers les moyens de communication. De plus, cette démarche permet à ce groupe de Nicaraguayens de découvrir la technologie multimedia et d'Internet et de devenir émetteurs très actifs en transmettant des entretiens, des photographies, des chansons, des poèmes et tout ce qui a été produit dans Canal Central. « Je suis très motivé parce que ce projet nous permet de faire connaître la bonne partie des Nicaraguayens, ce que ne publient pas les médias. C'est-à-dire, montrer une autre image que le « nica » qui a tué femme et enfants, qui n'est qu'une infime minorité », dit Lenín Eugenio Jarquín Salazar, 47 ans.</p> <p>Azuceña Blessing, qui vit en Guararí de Heredia, ajoute : « cela présente l'autre face des Nicaraguayens au Costa Rica que n'enseignent pas les médias : notre travail, nos traditions et culture… nos familles ».</p> <p>Les contenus en Canal Central sont très variés : on peut trouver depuis la chronique d'une famille nicaraguayenne dans la précarité, un poème sur la femme migrante ou le détail de comment faire un « vigorón » savoureux.</p> <p>Les 22 participants migrants au projet sont femme au foyer, nourice, boxeur, secrétaire et comptable. Chacun d'eux a sa section propre ou canal avec son nom ou un pseudonyme. Par exemple, le canal d'Azucena est appelé Mariposa. On peut aussi trouver les sections thématiques avec des titres comme Bacanal, Vivienda ou Papeles. Bacanal traite des jeux des « pinoleros », tandis que Papeles (les papiers) propose des conseils, réflexions et un regard ironique sur les démarches administratives des immigrants au Costa Rica.</p> <p>Les téléphones de cette initiative utilisent un réseau GPRS, expérimental de l'Instituto Costarricense d'Electricidad, qui permet l'envoi des contenus multimedia (enregistrements voix et vidéos), et de photographies et de textes.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Source : Doriam Díaz ddiaz@nacion.com La Nacion <a href="http://www.nacion.com/ln_ee/2006/noviembre/22/aldea903683.html" class='spip_out' rel='external'>Article original en espagnol</a> Traduction Frédéric Sultan</p></div> Les normes sont ennuyeuses ? Pas si vite ! http://vecam.org/article972.html http://vecam.org/article972.html 2006-12-20T18:52:02Z text/html fr Veille Vecam Démocratie Creative Commons Citoyenneté et expression Logiciels libres vecam-F Par Frédéric Dubois APC écrivant de ATHENES, Grèce • 03/11/2006 15:24 • Si vous pensez que les normes n'ont rien d'excitant, vous auriez dû être en Grèce cette semaine où une coalition de chercheurs, de bibliothécaires et de représentants du secteur privé a lancé une campagne sur les normes ouvertes. Cet événement s'est déroulé en parallèle à un forum sur l'avenir de l'internet auquel participent environ 1 500 personne dans un hôtel à l'extérieur d'Athènes pendant quatre jours. « Nous en sommes à l'étape des (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique2.html" rel="directory">Articles / Publications</a> / <a href="http://vecam.org/mot11.html" rel="tag">Démocratie</a>, <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot38.html" rel="tag">Logiciels libres</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_chapo'><p><a href="http://blogue.apc.org/fr/index.shtml?apc=he_1&x=5043283" class='spip_out' rel='external'>Par Frédéric Dubois APC écrivant de ATHENES, Grèce • 03/11/2006 15:24 •</a></p></div> <div class='rss_texte'><p>Si vous pensez que les normes n'ont rien d'excitant, vous auriez dû être en Grèce cette semaine où une coalition de chercheurs, de bibliothécaires et de représentants du secteur privé a lancé une campagne sur les normes ouvertes. Cet événement s'est déroulé en parallèle à un forum sur l'avenir de l'internet auquel participent environ 1 500 personne dans un hôtel à l'extérieur d'Athènes pendant quatre jours.</p> <p>« Nous en sommes à l'étape des essais », a déclaré Susy Struble du géant des logiciels Sun Microsystems, en parlant du premier pas franchi dans la création d'un vaste mouvement en faveur des normes ouvertes. « Nous parlons de normes technologiques qui s'appliquent au matériel et aux logiciels. »</p> <p>Si nous devons en croire Wikipedia, l'encyclopédie collaborative en ligne, les normes ouvertes sont des normes publiques et applicables. En permettant à chacun d'obtenir et d'utiliser une norme, celle-ci peut améliorer la compatibilité entre les divers éléments du matériel et des logiciels.</p> <p>Ce que souhaite cette coalition, c'est de mettre fin à la nouvelle tendance à la privatisation de la technologie. Elle veut revenir à la nature ouverte de la technologie et de l'innovation et faire en sorte que la multiplication des extensions exclusives soient éliminées au profit d'extensions compatibles.</p> <p>La coalition, qui devrait prendre de l'expansion dès que les participants reviendront sur le Forum sur la gouvernance d'Internet (FGI), est composée actuellement de Magdy Nagi de la Bibliothèque d'Alexandrie, Jamie Love de Consumer Project on Technology, Eddan Katz du Yale Information Society Project, Robin Gross de IP Justice, Daniel Dardieller du consortium de normalisation WC3 et de Susy Struble de Sun Microsystems.</p> <p>Elle fonctionnera sur la base d'un consensus et tentera de concrétiser les avancées soulignées dans l'accord de Tunis. Le paragraphe 44 de cet accord, auquel tous les pays ont souscrit en novembre 2005, précise que « La normalisation est l'un des éléments constitutifs indispensables de la Société de l'information. » Il va sans dire que « L'élaboration et l'utilisation de normes ouvertes, compatibles, non discriminatoires et axées sur la demande qui tiennent compte des besoins des usagers et des consommateurs constituent un élément capital pour développer et diffuser les TIC et en rendre l'accès plus abordable, en particulier dans les pays en développement. »</p> <p>Plus que tout autre acteur, les gouvernements sont considérés non seulement comme des facilitateurs, mais également comme des acheteurs de matériel et d'information. La toute nouvelle coalition voit dans cette position spéciale des gouvernements une occasion de promouvoir les normes ouvertes.</p> <p>« Lorsque les gouvernements utilisent des normes protégées par droit d'auteur, ils deviennent une force de monopolisation. Nous essayons de contester ce monopole de nature exclusive imposé aux gens », a expliqué un des membres de la coalition</p> <p>La question des normes a des implications culturelles. « Les versions des logiciels ne sont pas compatibles en arabe. C'est aussi une des raisons de demander des normes ouvertes », a précisé Nagi de la Bibliothèque d'Alexandrie en Egypte.</p> <p>M. Love, membre d'un groupe de consommateurs américain, a adopté une perspective plus commerciale, en insistant sur le fait que les normes ouvertes donnent aux consommateurs plus de choix et de concurrence. « Cela ne règle pas tous les problèmes. Il faudrait une stratégie pour faire avancer les normes ouvertes dans les secteurs les plus difficiles », a-t-il dit.</p> <p>Les optimistes diraient que la coalition dynamique sur les normes ouvertes est le moyen concret et pratique d'y arriver.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Article original : <a href="http://blogue.apc.org/fr/index.shtml?apc=he_1&x=5043283" class='spip_out' rel='external'>http://blogue.apc.org/fr/index.shtml?apc=he_1&x=5043283</a></p></div>