Vecam http://www.vecam.org/ Réflexion et action pour l'internet citoyen fr SPIP - www.spip.net Vecam http://vecam.org/local/cache-vignettes/L144xH41/siteon0-dd267.png http://www.vecam.org/ 41 144 Sciences & Histoire http://vecam.org/article1137.html http://vecam.org/article1137.html 2010-01-25T09:10:57Z text/html fr Hervé Le Crosnier Démocratie Creative Commons Education Formation des jeunes vecam-F Les médias, la rue, l'éducation nationale bruissent aujourd'hui de la colère des historiens. La contraction du programme d'histoire des filières scientifiques sur l'année de première provoque débats et colère. A juste titre. L'histoire est, ces derniers temps, manipulée à des fins propagandistes, de la lecture hors-contexte de la « Lettre de Guy Môquet » à la décision prise par Nicolas Sarkozy en janvier 2009 d'ouvrir un « Musée de l'Histoire de France », prélude au grand débat national sur « l'identité » que (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique82.html" rel="directory">Contributions à débattre</a> / <a href="http://vecam.org/mot11.html" rel="tag">Démocratie</a>, <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot32.html" rel="tag">Formation des jeunes</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_texte'><p>Les médias, la rue, l'éducation nationale bruissent aujourd'hui de la colère des historiens. La contraction du programme d'histoire des filières scientifiques sur l'année de première provoque débats et colère. A juste titre. L'histoire est, ces derniers temps, manipulée à des fins propagandistes, de la lecture hors-contexte de la « Lettre de Guy Môquet » à la décision prise par Nicolas Sarkozy en janvier 2009 d'ouvrir un « Musée de l'Histoire de France », prélude au grand débat national sur « l'identité » que l'on sait. La condensation en une année de lycée d'une matière qui demande au contraire recul et méthode ne peut que modifier l'enseignement, et finalement la compréhension de l'histoire et plus encore son impact sur le présent. Elle annonce aussi une vision « rationelle » des lycéens, désireux de capter des points dans la grande chevauchée du baccalauréat et pondérant leurs efforts en fonction des coefficients, comme les caricature Richard Descoing, chargé de mission sur la réforme des lycées, dans Le Monde du 9 décembre. Une vision utilitariste qui cible particulièrement les lycéens scientifiques.</p> <p>Mais c'est en réalité « en creux » qu'il faut interpréter le plus profondément la proposition ministérielle et les positions exprimées dans les grands médias. C'est derrière l'écran qu'il faut chercher ; derrière l'écran de fumée qui masque et derrière celui des petites lucarnes, dont la lumière nous aveugle. C'est la conception de l'enseignement des sciences qui est le véritable enjeu... et derrière lui la conception même des sciences et du travail scientifique.</p> <p>Ce qui nous est prétendu à longueur d'interviews et de messages est que l'abandonde l'histoire en terminale scientifique permettra de recentrer les lycéens de la filière scientifique sur l'enseignement des sciences. Belle tautologie, qui rejoint les pré-conceptions largement répandues sur la « science », activité des polars, ou des « no-life » comme disent les ados d'aujourd'hui, technique culturelle spécifique, faite de répétition et d'exercices. Malheureusement, cette démagogie laisse dans l'ombre l'analyse réelle de ce que représente une carrière scientifique, et la place des sciences et techniques dans l'organisation sociale.</p> <p>L'école a toujours une triple tâche, dont elle s'acquitte avec des formes différentes et suivant des modalités variables, mais dont on peut toujours repérer l'articulation : renouveler les élites dirigeantes, augmenter le niveaux global des connaissances de la société pour garantir la compétitivité d'un pays (ce qui a de larges effets positifs sur la citoyenneté), et enfin préparer les forces de travail adaptées aux conditions de la production. Durant la période de grande démocratisation de l'école (des années 50 aux années 80), les disciplines scientifiques permettaient la sélection des futurs dirigeants quand les formations « professionnelles » (lire « industrielles ») nourrissaient les fabriques en ouvriers « spécialisés », (par oxymore, sans affectation précise mais capable de se plier au fonctionnement de l'usine). Il fallait maîtriser les mathématiques pour réussir le numerus clausus de médecine, et avoir fait ses classes dans la chaudronnerie ou le secrétariat pour lier ses poignets aux mécanismes de sécurité des presses industrielles et accomplir des gestes robotiques sous l'oeil du chronomètreur. Mais avec la mondialisation, d'autres critères permettent de reproduire les classes dirigeantes, notamment la maîtrise de plusieurs langues vivantes et l'aptitude aux synthèses. En revanche, la production de la nouvelle force de travail adaptées à la « société de la connaissance » passe par une maîtrise des techniques, notamment des techniques de l'information et de la communication, et par la spécialisation d'une large partie des scientifiques dans l'exécution de tâches de contrôle de processus ou d'analyse de données, principalement dans les domaines de la chimie et de la biologie. Nombre d'étudiants des filières scientifiques deviennent ensuite les servants des capteurs et actionneurs informatisés, nourrissant des machines de traitement de l'information en données brutes.</p> <p>Cette nouvelle répartition des rôles induit un changement profond de la conception des disciplines scientifiques.Quand les mathématiques pouvaient cumuler les avantages de sélectionner les futurs dominants et de préparer aux carrières spécifiques de la recherche et de l'ingénierie, elles étaient la discipline reine. Et de vanter la capacité de cette matière à former au « raisonnement logique », à l'analyse déductive et finalement à produire les personnes capables de traiter avec la même impartialité de méthode les sujets les plus divers. Mais la science a changé. Foin des méthodologies et de l'argumentation, il s'agit dorénavant de produire des « innovations », que l'on va comptabiliser en nombre de brevets, de publications ou de citations. On améliore les méthodes, on transfère à la machine (informatisée) les interprétations et on réduit celui ou celle qui pilote le processus au rôle d'OS de la société de la connaissance. La science a besoin de petites mains au service des industries du savoir et du traitement de l'information. C'est désormais cette limitation dans les outils (à chaque discipline ses techniques) et dans les objectifs (le cumul des applications innovantes) qui définit la place de la science, et donc des filières scolaires et universitaires de production des scientifiques.</p> <p>Les chercheurs qui ont participé au premier Forum mondial Sciences & Démocratie qui s'est tenu à Belèm en janvier 2009 ont largement insisté sur ce phénomène de taylorisation de la recherche. Chaque chercheur devient un élément dans une chaîne de production parcellisée. Le « travail scientifique en miettes » tend à déposséder les scientifiques des finalités de leur activité. Ils perdent la conscience du produit (ici les connaissances) qui appartient dès lors à celui qui détient la vision globale de la chaîne de production. Dans les « temps modernes » de l'ère industrielle de masse il s'agissait des concepteurs et ingénieurs, avec la complicité de la maîtrise, qui régnait sur la coursive qui courrait le long de la chaîne de production. Dans le capitalisme cognitif, ce sont les financeurs de la recherche, ceux qui peuvent transformer les grains de connaissances (articles, expériences parcellisées, brevets à spectre applicatif très limités,...) en valeurs marchandes (via le marketing des produits, ou la capacité à focaliser l'attention publique qui va justifier les investissements dans tel ou tel secteur de connaissance). Et la coursive est occupée par les décideurs des politiques scientifiques, ceux qui affectent les crédits, les « contrats de recherche » et les résultats des « appels d'offre ». La transformation de l'Université en société de service pour les entreprises « innovantes » et les grands groupes industriels, fournissant à faible prix stagiaires, thésards, contractuels de la recherche et, en prime, l'expertise des directeurs d'équipes de recherche, participe de ce processus. Le choix des financements de recherche n'est plus guidé par l'intérêt général, par la discussion démocratique que cela pourrait signifier, par le « tribunal de la raison » cher aux philosophes des Lumières, mais par l'intérêt bien compris, appuyé sur l'opinion. Une opinion peu encline aux méthodes scientifiques, mais formattée par l'agenda industriel (ne pas prendre de « retard ») et abreuvée de projets toujours conjugués au futur, déclinant les « miracles de la science » et vendus par les experts en poudre aux yeux des relations publiques, relayés par les médias avides de sensationnel et de merveilleux.</p> <p>Ce changement radical de la place de l'emploi scientifique, de la déqualification progressive des métiers de la recherche et de la soumission des choix scientifiques aux intérêts des conglomérats industriels modifie aussi le contenu même de la science. La tradition scientifique considère la compréhension de la « nature » (un terme utilisé par les physiciens comme par les biologistes) comme un objectif. Les expériences de laboratoire visent à créer des modèles capables d'aller au plus près du réel, tout en cherchant l'expérience qui viendrait « falsifier » la théorie pour changer de paradigme et trouver d'autres modèles explicatifs. Or aujourd'hui on voit se développer de nombreuses spécialités qui, au contraire, considèrent la nature comme une machine, qui se plierait aux conceptions et aux modèles issus des laboratoires. Des manipulations génétiques incontrôlées et lâchées dans l'environnement, de la biologie synthétique, aux modèles thérapeutiques ou aux produits chimiques diffusés (vendus !) sans réelle prise en compte des effets adverses et des risques à long terme, la liste est longue des sciences prométhéennes. La caricature étant atteinte par la géo-enginierie, qui veut réparer la « machine-terre » elle-même, et fait fort de se présenter comme garante du « plan B » pour empêcher le changement climatique global.</p> <p>Cette transformation de l'emploi scientifique d'une part, du projet de la science de l'autre, cette conception de la recherche comme un cumul d'innovations qui passe par la parcellisation nécessaire de la réflexion des acteurs de la production scientifique, est le pendant exact de la suppression de l'histoire en terminale scientifique... qui n'est vraisemblablement que le prélude à d'autres changements, notamment concernant la philosophie.</p> <p>Nous aurons ainsi des producteurs de science qui pourront travailler sur des sujets aussi sensibles que la vie privée (informatique), le corps humain (génétique, appareillage), l'alimentation (organismes génétiquement modifiés, agro-chimie), les méthodes de contrôle social (calcul et statistiques), et bien évidemment l'environnement géo-terrestre (analyse des polluants, géo-engineering) sans avoir jamais eu un enseignement leur permettant de prendre conscience de la place qu'on leur fait jouer, de mettre en perspective leur rôle social. Car pour comprendre l'enjeu de l'arrêt de l'enseignement de l'histoire en terminale scientifique, et plus encore le discours ambiant sur la nécessité de focaliser les lycéens scientifiques sur ce qui serait le coeur de leur discipline, et leur permettrait de briller ultérieurement sur l'arène scientifique mondiale, il faut ajouter qu'il n'auront plus jamais dans leur cursus scientifiques à l'Université d'enseignement de l'éthique, ni de l'épismémologie et l'histoire des sciences, ni des fondements économiques de l'industrie de l'information. Le travail de dépossession des travailleurs scientifiques des finalités sociales et culturelles de leur activité doit simplement commencer de plus en plus tôt, et se poursuivre tout au long de la filière de formation des producteurs de l' « économie de la connaissance ».</p> <p>Il faudrait avoir étudié l'histoire pour reconnaître, mutatis mutandis, une image « moderne » du processus dit de « prolétarisation » qui a déjà eu lieu durant l'ère industrielle. Et donc pour anticiper sur les enjeux des affrontements sociaux qui ne manqueront pas d'éclater dans le coeur même de la production de connaissances et de la société du même nom. Nouvelles oppositions dont les mouvements des chercheurs des dernières années en France, ou les activités des « lanceurs d'alerte »au niveau du monde entier sont les premiers prototypes.</p> <p>Hervé Le Crosnier Caen, le 10décembre 2009</p></div> <div class='rss_ps'><p>Notes :</p> <p>Pour en savoir plus sur le Forum mondial Sciences & Démocratie : <a href="http://fm-sciences.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://fm-sciences.org</a> Une initiative française du FMSD aura lieu le 23 janvier 2010 à Paris : <a href="http://fmsd-france.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://fmsd-france.org</a> Un livre-dvd retraçant les débats qui ont eu lieu à Belèm lors du premier Forum paraîtra fin décembre chez C&F éditions (<a href="http://cfeditions.com/belem2009" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://cfeditions.com/belem2009</a>)</p> <p>Les analyses ci-dessus n'engagent que son auteur. Elle sont exprimées rapidement et souvent de façon abrupte, comme dans tout article d'opinion lié à l'actualité. Elles restent évidemment ouvertes au débat.</p> <p>Le terme « scientifique » dans cet article est pris dans son acception médiatique, désignant les « sciences dures », ou plus précisément les « sciences de la nature ». Cela ne préjuge pas d'un autre débat nécessaire portant sur la reconnaissance du caractère scientifique des méthodes, des outils et des modes de production du savoir des disciplines dépendant des « sciences » humaines et sociales.... et au premier chef de l'histoire.</p> <p>Il va de soi que cette analyse ne vise pas les travailleurs des sciences, mais bien le modèle de relation, de société et de projet collectif autour de la science, tel qu'il se ré-organise sous nos yeux. Pour ma part, enseignant-chercheur en informatique, spécialité internet, je suis totalement un rouage de ce phénomène. Ma propre complicité est partie prenante de ce basculement lui-même. Il s'agit pour moi, non pas de dessiner une morale du retour à la science d'antan, ni une apologie de la science « pure », mais bien de tenter de dessiner le contexte des nouvelles « luttes de classe » dans le cadre de l'économie de la connaissance. Avec toutes les contradictions que cela implique.</p> <p>Texte diffusé sous licence Creative commons by-nc.</p></div> Literacy Projet http://vecam.org/article957.html http://vecam.org/article957.html 2006-11-23T07:05:06Z text/html fr Frédéric Sultan Creative Commons Education Communautés en ligne vecam-F Monde Literacy Campaign (Litcam) et l'Institut pour la formation tout au long de la vie de l'UNESCO ont lancé, avec le soutien de Google, le site web Literacy Projet au Salon du livre de Francfort le 10 octobre dernier. Il s'agit d'un site web ressource pour les enseignants et les professionneles de l'éducation qui tire profit des dispositifs web 2.0 afin de permettre le partage de données, l'identification de personnes ou organismes ressources dans le monde entier. Le site propose des vidéos, des (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique87.html" rel="directory">Initiatives</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot23.html" rel="tag">Communautés en ligne</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot61.html" rel="tag">Monde</a> <div class='rss_texte'><p>Literacy Campaign (<a href="http://www.litcam.org/" class='spip_out' rel='external'>Litcam</a>) et l'<a href="http://www.unesco.org/education/uie" class='spip_out' rel='external'>Institut pour la formation tout au long de la vie</a> de l'UNESCO ont lancé, avec le soutien de Google, le site web <a href="http://www.google.com/literacy" class='spip_out' rel='external'>Literacy Projet</a> au Salon du livre de Francfort le 10 octobre dernier.</p> <p>Il s'agit d'un site web ressource pour les enseignants et les professionneles de l'éducation qui tire profit des dispositifs web 2.0 afin de permettre le partage de données, l'identification de personnes ou organismes ressources dans le monde entier. Le site propose des vidéos, des ouvrages, des références d'articles, une géolocalisation des acteurs, un lien vers les blogs sur ce sujet... Le site est clair et pratique. Il fonctionne en anglais et en allemand.</p> <p>Une initiative intéressante qui devra relever au moins deux défis : celui de la diversité culturelle et celui de l'accès dans les régions où la connectivité n'est pas en haut débit.</p></div> Guide CRéATIF N°3 : http://vecam.org/article918.html http://vecam.org/article918.html 2006-06-21T09:53:59Z text/html fr Frédéric Sultan Droits et libertés numériques Education Culture et arts numériques Acces aux TIC des publics défavorisés Logiciels libres Appropriation des outils vecam-F Comprendre, utiliser et promouvoir les logiciels libres dans les espaces publics Troisième guide, destiné aux animateurs et responsables de lieux d'accès publics au multimédia et à internet ainsi qu'aux élus des collectivités territoriales et leurs services, répond aux principales questions autour du logiciel libre : enjeux et problématiques, les logiciels utiles, la mise en œuvre de ces outils dans l'espace, les aides pédagogiques sur l'utilisation de ces logiciels et l'initiation des usagers de (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique90.html" rel="directory">Ressources</a> / <a href="http://vecam.org/mot20.html" rel="tag">Droits et libertés numériques</a>, <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot25.html" rel="tag">Culture et arts numériques</a>, <a href="http://vecam.org/mot28.html" rel="tag">Acces aux TIC des publics défavorisés</a>, <a href="http://vecam.org/mot38.html" rel="tag">Logiciels libres</a>, <a href="http://vecam.org/mot40.html" rel="tag">Appropriation des outils</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_chapo'><p>Comprendre, utiliser et promouvoir les logiciels libres dans les espaces publics</p></div> <div class='rss_texte'><p>Troisième guide, destiné aux animateurs et responsables de lieux d'accès publics au multimédia et à internet ainsi qu'aux élus des collectivités territoriales et leurs services, répond aux principales questions autour du logiciel libre : enjeux et problématiques, les logiciels utiles, la mise en œuvre de ces outils dans l'espace, les aides pédagogiques sur l'utilisation de ces logiciels et l'initiation des usagers de l'espace.</p> <p>Il est disponible sous les termes de la licence Creative Commons-By-Sa.(<a href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/" class='spip_out' rel='external'>http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/</a>)</p> <p><span class='spip_document_573 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:200px;'> <img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L200xH284/image001-507f0.gif' width='200' height='284' alt="" style='height:284px;width:200px;' /></span> Cet ouvrage, reposant sur des fiches d'expérience, est le fruit du travail collaboratif d'une trentaine de personnes associant des animateurs des lieux d'accès public, des dispositifs de soutien territoriaux et des personnes ressources.</p> <p>Il a été réalisé sous la conduite de Marie-Lise Gauthier.</p> <p>Comme pour les précédents, ce guide de 48 pages, est diffusé gratuitement par les collectivités ou les réseaux associatifs qui peuvent l'acquérir au prix unitaire de 5€ (4€ pour les membres de CRéATIF) pour des commandes groupées d'une quantité minimum de 50 exemplaires.</p> <p>Bon de commande</p> <p>Une version en ligne est disponible sur le site de <a href="http://www.creatif-public.net/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.creatif-public.net</a> , avec des articles en "bonus" et compléments.(version en cours de réalisation)</p> <p>La version téléchargeable est disponible au format PDF- 48p. 3Mo</p> <p>Plan du guide</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Introduction</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> "Le libre", c'est quoi ? - Des espaces témoignent</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Enjeux et problématiques</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Pourquoi le libre dans l'espace ? - Utiliser et faire découvrir les logiciels libres - Libre et formats ouverts - Freins et argumentaires</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Où trouver des outils libres ?</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Pour ne citer que quelques outils.... - Libre gestion de l'espace - Toute licence en art</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Au delà des outils... des usages et ressources</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Témoignages - Logiciels libres dans l'Education - Ressources libres</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> S'exprimer... librement</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Blogs et vidéoblogs - Wikis</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Pour aller plus loin</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Et demain ? Web 2.0 - Se repérer dans le monde du libre</p> <p> D'après un mél de -</p> <p> Marie-Lise GAUTHIER , coordonatrice du guide</p> <p>06 88 34 61 14</p> <p><a href="http://www.gauthier-simon.fr/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.gauthier-simon.fr</a></p></div> Exposition sur le logiciel libre à disposition : Vive la liberté ! http://vecam.org/article906.html http://vecam.org/article906.html 2006-05-24T17:39:55Z text/html fr Veille Vecam Education Logiciels libres vecam-F L'exposition Informatique : vive la liberte ! est le fruit des efforts conjoints de la Ligue de l'enseignement, d'Apitux et de l'association Linux-Alpes pour contribuer a faire connaitre au plus grand nombre les possibilites offertes par le logiciel libre. Ce travail a recu le soutien du Conseil Regional Provence-Alpes-Cote-d'Azur et du Ministere de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative. Cette exposition en 10 panneaux inauguree a l'occasion du Libre en fete 2006 a ete saluee par (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique90.html" rel="directory">Ressources</a> / <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot38.html" rel="tag">Logiciels libres</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_texte'><p><strong>L'exposition Informatique : vive la liberte !</strong> est le fruit des efforts conjoints de la Ligue de l'enseignement, d'Apitux et de l'association Linux-Alpes pour contribuer a faire connaitre au plus grand nombre les possibilites offertes par le logiciel libre. Ce travail a recu le soutien du Conseil Regional Provence-Alpes-Cote-d'Azur et du Ministere de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative.</p> <p>Cette exposition en 10 panneaux inauguree a l'occasion du Libre en fete 2006 a ete saluee par l'inspecteur de la Jeunesse et des Sports a l'occasion de son vernissage dans les locaux de la Ligue de l'enseignement des Alpes de Haute-Provence, a Digne-les-Bains. Elle etait visible tout recemment sur le stand de l'association Linux-Alpes lors de la Journee Mediterraneenne des Logiciels libres le samedi 6 mai 2006 a Sophia Antipolis. De nombreuses associations et collectivites ont d'ores et deja manifeste leur interet pour cet outil de sensiblisation au logiciel libre. La licence Creative Common BY-SA a ete choisie d'un commun accord pour permettre une diffusion la plus large possible. Aujourd'hui, <strong>ces 10 panneaux sont mis a disposition gracieusement</strong> sur le site de la Ligue de l'enseignement.</p> <p>Pour en savoir plus et pour telecharger les panneaux, nous vous invitons a vous rendre sur le site <a href="http://www.expolibre.org/" class='spip_out' rel='external'>http://www.expolibre.org/</a> consacre a l'exposition.</p> <p>La Ligue de l'enseignement dispense formation et conseils aux associations des Alpes du Sud a travers son Centre de Ressources a la Vie Associative. Elle s'interesse depuis longtemps au logiciel libre et propose notamment des formations a l'utilisation de la suite bureautique Openoffice et des logiciels Mozilla Firefox et Thunderbird. Elle publie plusieurs articles consacres au logiciel libre dans les pages de son mensuel Associatifs.</p> <p>Apitux accompagne les professionnels dans leur migration vers le logiciel libre. Ses interventions portent aussi bien sur les enjeux du logiciel libre que sur leur mise en oeuvre dans différents domaines (systemes, reseaux, bases de donnees...). Il a fait le choix de la licence Creative Common BY-SA pour ses ressources pedagogiques et notamment son site Apitux.org consacre aux enjeux du logiciel libre.</p> <p>L'association Linux-Alpes a ete creee pour promouvoir l'informatique alternative, notamment GNU-Linux et les logiciels libres a travers l'information, la formation et l'assistance aupres des usagers. Elle anime depuis 7 ans un reseau d'utilisateurs de logiciels libres. Elle participe a des actions de sensibilisation en partenariat avec les differents acteurs du territoire.</p> <p><i>Pour en savoir plus :</i></p> <p>L'exposition Informatique : vive la liberte ! <a href="http://www.expolibre.org/" class='spip_out' rel='external'>http://www.expolibre.org/</a> Apitux.org - les enjeux du logiciel libre <a href="http://www.apitux.org/" class='spip_out' rel='external'>http://www.apitux.org/</a></p> <p>La Ligue de l'enseignement <a href="http://www.laligue-alpesdusud.org/" class='spip_out' rel='external'>http://www.laligue-alpesdusud.org/</a></p> <p>Linux-Alpes <a href="http://www.linux-alpes.org/" class='spip_out' rel='external'>http://www.linux-alpes.org/</a></p> <p>Cordialement.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Contact : Jean-Christophe BECQUET</p> <p>APITUX</p> <p>3 rue Beethoven 04000 DIGNE LES BAINS</p> <p>Tel : 06 25 86 07 92</p></div> Association Fr@terNet http://vecam.org/article856.html http://vecam.org/article856.html 2006-03-08T16:37:08Z text/html fr Caroline Gourlain Education Formation des jeunes Description L'Internet solidaire et les logiciels libres avec une démonstration de l'utilisation de logiciels libres Jeudi 9 mars 2006 de 18h30 à 20h30 Au Café citoyen, Lille Qu'est ce que l'Internet solidaire et citoyen ? Quelles sont les valeurs qu'il véhicule ? Les logiciels libres au coeur de l'Internet soldiaire et citoyen Pour les associations : Communiquer sur le Web le jeudi 23 février 2006 A l'APES réservé aux adhérents Assemblée Permanente de l'Economie Solidaire, Lille le vendredi 24 mars (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique87.html" rel="directory">Initiatives</a> / <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot32.html" rel="tag">Formation des jeunes</a> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Description</h3> <p>L'Internet solidaire et les logiciels libres avec une démonstration de l'utilisation de logiciels libres</p> <p>Jeudi 9 mars 2006 de 18h30 à 20h30 Au Café citoyen, Lille</p> <p>Qu'est ce que l'Internet solidaire et citoyen ? Quelles sont les valeurs qu'il véhicule ? Les logiciels libres au coeur de l'Internet soldiaire et citoyen</p> <p>Pour les associations : Communiquer sur le Web</p> <p>le jeudi 23 février 2006 A l'APES réservé aux adhérents Assemblée Permanente de l'Economie Solidaire, Lille</p> <p>le vendredi 24 mars 2006 A l'occasion de la Fête de l'Internet de 17h à 19h Au Café Citoyen, Lille</p> <h3 class="spip">Objectifs</h3> <p>Pour les associations, les formations visent à :</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Comprendre pourquoi communiquer par le Web <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Comment mettre en place ces outils, ce que cela implique...</p> <p>Cela répond au besoin des associations de mieux comprendre les atouts du Web et de savoir de quelles manières il est possible de communiquer à travers cet outil sur leur action.</p> <h3 class="spip">Intéret social</h3> <p>Pour le grand public et les associations, les évènements permettront : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> de demystifier la notion d'Internet citoyen ou solidaire <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> de présenter concrètement les manières d'agir dans ce domaine <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> d'expliquer au public le fonctionnement des logiciels libres</p> <h3 class="spip">TIC utilisées</h3> <p>Media : Internet Logiciels : Mozilla Firefox, Oppenoffice</p> <h3 class="spip">Des TIC pour qui</h3> <p>Grand public et associations pour les initiations-formations à la communication sur le Web.</p> <h3 class="spip">Des TIC pour quoi faire ?</h3> <p>Les outils jouent un rôle central dans la mesure où ils représentent le thème des évènements. D'autre part, des démonstrations seront mises en place pour aider les publics à utiliser les logiciels libres.</p> <p>Pour les évènements à destination des associations, il s'agira d'appréhender l'intérêt d'un site Internet pour ces dernières.</p> <h3 class="spip">Soutien(s) financier(s)</h3> <h3 class="spip">Mode de financement </h3> <h3 class="spip">Comment les utilisateurs se les approprient-ils ? </h3> <p>Démonstration et utilisation, retours d'expérience d'associations...</p> <h3 class="spip">Points forts</h3> <h3 class="spip">Difficultés rencontrées</h3> <h3 class="spip">Évaluation</h3></div> <div class='rss_ps'><p><a href="http://fraternet.fr/" class='spip_out' rel='external'>http://fraternet.fr</a></p></div> 3èmes rencontres EPN et centres sociaux le 11 mars, Paris http://vecam.org/article859.html http://vecam.org/article859.html 2006-02-22T08:48:35Z text/html fr Veille Vecam Education Acces aux technologies de l'information et de la communication 3èmes rencontres conviviales 'Autour des EPN portés par les Centres Sociaux de Paris' le samedi 11 mars 2006 de 9H30 à 16H30 à Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris - Site Barrault. Ces rencontres sont ouvertes à tous, bénévoles, administrateurs, sympathisants ou salariés des Centres Sociaux de Paris, des EPN labellisés PaRVI ou d'associations partenaires, ... Toute personne voulant débattre sur les usages citoyens des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique93.html" rel="directory">Rencontres et Rendez-vous</a> / <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot27.html" rel="tag">Acces aux technologies de l'information et de la communication</a> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">3èmes rencontres conviviales <p>'Autour des EPN portés par les Centres Sociaux de Paris'</p> <p> le samedi 11 mars 2006 de 9H30 à 16H30 à Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris - Site Barrault.</p> </h3> <p class="spip">Ces rencontres sont ouvertes à tous, bénévoles, administrateurs, sympathisants ou salariés des Centres Sociaux de Paris, des EPN labellisés PaRVI ou d'associations partenaires, ...</p> <p class="spip">Toute personne voulant débattre sur les usages citoyens des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication est la bienvenue !</p> <p class="spip">Cette année, la journée se déroulera de la façon suivante :</p> <ul class="spip"><li class="spip"> 09H30 - 10H00 : accueil autour d'un café</li></ul><ul class="spip"><li class="spip"> 10H00 - 10H45 : plénière introductive</li></ul> <p class="spip"><img class='spip_puce' src='http://vecam.org/puce.gif' alt='-' style='max-width: 500px; max-height: 100000px' /> 10H45 - 12H30 : 4 ateliers :</p> <ul class="spip"><li class="spip"> Usage des blogs dans des associations,</li><li class="spip"> Usage des TICs dans des actions d'insertion,</li><li class="spip"> Usage des TICs avec des enfants,</li><li class="spip"> Paroles de bénévoles.</li></ul> <p class="spip">Présentation détaillée des ateliers du matin : <a href="http://epn.centres-sociaux-paris.org/article.php3&nbsp" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://epn.centres-sociaux-paris.or...</a> ;'id_article=241</p> <p class="spip"><img class='spip_puce' src='http://vecam.org/puce.gif' alt='-' style='max-width: 500px; max-height: 100000px' /> 12H30 - 14H00 : repas</p> <p class="spip"><img class='spip_puce' src='http://vecam.org/puce.gif' alt='-' style='max-width: 500px; max-height: 100000px' /> 14H00 - 15H30 : 4 ateliers :</p> <ul class="spip"><li class="spip"> E-Formation,</li><li class="spip"> Usage des TICs par des collectifs,</li><li class="spip"> Usage des Tics lors de l'accompagnement scolaire,</li><li class="spip"> Usage des TICs avec des adultes.</li></ul> <p class="spip"><a href="http://epn.centres-sociaux-paris.org/article.php3'id_article=242" class="spip_out">Présentation détaillée des ateliers de l'après midi </a></p></div> <div class='rss_ps'><p>cet article est republié du site <a href='http://www.a-brest.net/article2210.html'>@ Brest - Citoyenneté et nouvelles technologies</a></p></div> Actualité - 9 mars 2006 à l'INJEP : formation à distance et éducation populaire http://vecam.org/article865.html http://vecam.org/article865.html 2006-02-15T13:45:00Z text/html fr Jean Christophe Sarrot Education Comment les nouvelles technologies peuvent-elles enrichir les pratiques d'éducation populaire qui s'appuient sur « l'apprendre en faisant » et la transformation de la personne ? C'est la question à laquelle tenteront de répondre les acteurs de terrain réunis le 9 mars 2006 à Marly-le-Roi par l'Institut national de la Jeunesse et de l'Education populaire (Injep) et le Centre régional d'Education populaire et de Sport (Creps) d'Île-de-France. Alors que les protagonistes de l'éducation populaire (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique93.html" rel="directory">Rencontres et Rendez-vous</a> / <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a> <div class='rss_texte'><p>Comment les nouvelles technologies peuvent-elles enrichir les pratiques d'éducation populaire qui s'appuient sur « l'apprendre en faisant » et la transformation de la personne ?</p> <p>C'est la question à laquelle tenteront de répondre les acteurs de terrain réunis le <strong>9 mars 2006</strong> à Marly-le-Roi par l'Institut national de la Jeunesse et de l'Education populaire (Injep) et le Centre régional d'Education populaire et de Sport (Creps) d'Île-de-France. Alors que les protagonistes de l'éducation populaire (administrations, associations, fédérations, collectivités) utilisent encore peu les nouvelles technologies et les outils de travail collaboratif dans des parcours de formation, il semble que certaines expériences soient riches d'enseignements.</p> <p>Les unes permettent de renforcer le contact avec les stagiaires, d'autres de mutualiser des ressources, de produire des contenus de façon collaborative, de proposer un large accès à des savoirs, de tirer profit du rôle pédagogique des logiciels libres, ou encore d'enrichir des parcours d'autoformation...</p> <p>Pour introduire ces échanges et tenter de dresser un « état des lieux », les participants seront tout d'abord invités à mettre en oeuvre une démarche d'éducation populaire : le théâtre forum institutionnel.</p> <p>L'après-midi, deux ateliers s'attacheront aux questions « Comment les TIC peuvent-elles enrichir les pratiques d'éducation populaire ? » et « Concevoir et diffuser des contenus de formation à distance : obstacles économiques et juridiques et réponses possibles ».</p> <p>Infos complémentaires : <a href="http://www.injep.fr/" class='spip_out' rel='external'>www.injep.fr</a></p> <p>Contact : Dominique DIAMAND MARTIN (01 39 17 27 56)</p> <p>Jean-Christophe SARROT (01 39 17 27 80)</p> <p><strong>Informations pratiques</strong> (lieu, date, horaire) :</p> <p>Le 9 mars 2006 entre 9h et 17h, journée de réflexion et d'échange à l'Injep à Marly-le-Roi (Yvelines).</p> <p>Accès libre et gratuit sur inscription à formation@injep.fr.</p></div> Formation outils informatiques pour fonctionner en réseau http://vecam.org/article766.html http://vecam.org/article766.html 2005-08-24T22:00:00Z text/html fr Mathilde Guiné Education Réseaux éducatifs locaux Résumé Formation du 3 au 5 octobre 2005 à Montpellier - Réseau Ecole et Nature - Tela Botanica Inscription et conditions tarifaires : Formation prise en charge groupée par UNIFORMATION (pour les cotisants à UNIFORMATION, de préference adhérents à Ecole et Nature) Si vous êtes intéressés, contactez Ecole et Nature : Réseau Ecole et Nature Espace République - 20 rue de la République 34 000 Montpellier Tel : 04 67 06 18 70 - Fax : 04 67 92 02 58 Email :info[at]ecole-et-nature.org Description Dans une (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique93.html" rel="directory">Rencontres et Rendez-vous</a> / <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot34.html" rel="tag">Réseaux éducatifs locaux</a> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Résumé</h3> <p>Formation du 3 au 5 octobre 2005 à Montpellier - Réseau Ecole et Nature - Tela Botanica Inscription et conditions tarifaires : Formation prise en charge groupée par UNIFORMATION (pour les cotisants à UNIFORMATION, de préference adhérents à Ecole et Nature)</p> <p>Si vous êtes intéressés, contactez Ecole et Nature : Réseau Ecole et Nature Espace République - 20 rue de la République 34 000 Montpellier Tel : 04 67 06 18 70 - Fax : 04 67 92 02 58 Email :info[at]ecole-et-nature.org</p> <h3 class="spip">Description</h3> <p>Dans une perspective de professionnalisation des structures d'Education à l'Environnement, le réseau Ecole et Nature, réseau national d'Education à l'Environnement, en partenariat avec le réseau Tela Botanica de la botanique francophone, propose une session de formation aux outils collaboratifs. Cette formation entre dans le cadre d'un projet de « ressources pour les réseaux » animé par ces deux associations (voir le site : <a href="http://www.outils-reseaux.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.outils-reseaux.org</a>). Une première session s'est ainsi déroulée en Mai 2005 (voir : <a href="http://www.outils-reseaux.org/formation" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.outils-reseaux.org/formation</a>).</p> <p>Nous souhaitons amener les associations à choisir les outils les plus adaptés à leurs besoins et impulser des logiques de travail coopératif au sein de leurs structures. Il s'agit d'offrir aux participants tous les éléments méthodologiques et un panorama des solutions techniques existantes, pour concevoir un dispositif collaboratif performant, en coordonner la réalisation et animer son fonctionnement. Un des enjeux de cette formation résidera dans la mise en réseau de nos expériences et l'exploitation des TIC comme support, outil pédagogique pour accroître son efficacité.</p> <h3 class="spip">Objectifs</h3> <p> - Découvrir les outils collaboratifs et leurs usages - Analyser les besoins d'un réseau, d'une structure, d'un groupe de travail en matière d'équipements TIC - Concevoir un dispositif collaboratif adapté aux besoins d'un groupe ou réseau - Animer un forum, une liste de discussion ou un logiciel d'écriture collaborative : synthèse, reformulation... - Gérer et exploiter les fonctionnalités d'écriture partagée - Utiliser un CMS (Content Management System, SPIP par exemple) pour mettre en ligne du contenu</p> <p>Les aspects graphiques pointus ne seront pas abordés, en effet nous nous concentrerons plus, lors de cette formation, sur les fonctionnalités Toutefois, avec les personnes les plus avancées, nous pourrons aborder la notion de CSS (feuille de style permettant de changer l'aspect du site) mais aussi de squelettes qui permettent de modifier entièrement l'aspect d'un site fonctionnant avec SPIP.</p> <h3 class="spip">Intéret social</h3> <p>Appropriation des TIC par les acteurs associatifs dan s un objectif de coopération entre structures du Tiers Secteur</p> <h3 class="spip">TIC utilisées</h3> <p>Logiciels d'écriture coopérative (Wikini), CMS (SPIP, Mambo...), listes et forums, cartes mentales (Free Mind), portes-documents, calendrier partagé, galeries d'images...</p> <h3 class="spip">Des TIC pour qui</h3> <p> - Des animateurs de réseaux - Des responsables d'animations de groupes associatifs - Des responsables de projets - Des responsables TIC</p> <h3 class="spip">Des TIC pour quoi faire ?</h3> <p>Rôle central, mais la démarche pédagogique s'intéresse au contexte et au cadre d'utilisation des outils : animation de dispositifs collaboratifs, coopération avec les TIC, contexte juridique (propriété intellectuelle...)...</p> <h3 class="spip">Soutien(s) financier(s)</h3> <h3 class="spip">Mode de financement </h3> <p>Formation prise en charge dans le cadre d'une formation groupée Uniformation.</p> <h3 class="spip">Comment les utilisateurs se les approprient-ils ? </h3> <p>Présentation des différentes solutions techniques et travail sur le projet des stagiaire en atelier.</p> <h3 class="spip">Points forts</h3> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Utilisation des outils collaboratifs (Wikini et listes) : avant, aprés et pendant la formation comme support pédagogique <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Approche globale (pas uniquement sur les outils : cadre d'utilisation, animation des outils, propriété intellectuelle...) <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Pédagogie de projet : travail sur le projet des stagiaires</p> <h3 class="spip">Difficultés rencontrées</h3> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Développer cette offre pour d'autres publics que les réseaux d'éducation à l'environnement <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Nous n'avons pas de formateurs sur l'aspect "Ecriture pour le Web" (écrit journalistique...)</p> <h3 class="spip">Évaluation</h3> <p>Bilan réalisé par les stagiaires en fin de formation et bilan pédagogique réalisé par l'équipe de formateurs</p></div> <div class='rss_ps'><p><a href="http://outils-reseaux.org/wikini/wakka.php?wiki=SessioN1" class='spip_out' rel='external'>http://outils-reseaux.org/wikini/wakka.php?wiki=SessioN1</a></p></div> Place Publique => Place Commune http://vecam.org/article786.html http://vecam.org/article786.html 2004-11-12T23:00:00Z text/html fr Nicolas Dejeu Education Réseaux éducatifs locaux Description Fondements de la Place Commune Les TIC occupent désormais une place importante dans la vie quotidienne des citoyens. Du guichet bancaire à Internet en passant par l'informatisation des milieux de travail, personne ne conteste plus l'immense potentiel des TIC. Mais on constate que l'accès aux TIC est inégal et qu'aux clivages sociaux déjà existants vient s'ajouter une fracture sournoise mais réelle, la fracture numérique. Dans le but de contrer cette fracture, une Place Commune est un (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique87.html" rel="directory">Initiatives</a> / <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot34.html" rel="tag">Réseaux éducatifs locaux</a> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Description</h3> <p><i>Fondements de la Place Commune</i></p> <p>Les TIC occupent désormais une place importante dans la vie quotidienne des citoyens. Du guichet bancaire à Internet en passant par l'informatisation des milieux de travail, personne ne conteste plus l'immense potentiel des TIC. Mais on constate que l'accès aux TIC est inégal et qu'aux clivages sociaux déjà existants vient s'ajouter une fracture sournoise mais réelle, la fracture numérique. Dans le but de contrer cette fracture, une <strong>Place Commune</strong> est un vecteur de développement local favorisant le développement d'un Internet citoyen, social et communautaire sur le territoire de Plaine Commune.</p> <p><i>Pour ceux qui ne connaissent pas place publique (et les charmantes Anne et Radha) "En partenariat avec Villes Internet, l'association Place Publique inaugure un nouveau site : le portail des Places publiques locales.</i></p> <p><i>Nos objectifs</i></p> <p>Créer un espace d'expression pour chaque habitant, favoriser la co-production de contenu sur la vie de la cité et le travail collaboratif entre acteurs locaux. "</p> <h3 class="spip">Objectifs</h3> <p><i>Objectifs de la Place Commune</i></p> <p>Fournir des solutions pour combler le fossé numérique</p> <p><i>Notre intention</i></p> <p>Produire un outil physique et virtuel rassembleur et mobilisateur de l'Internet citoyen, qui identifiera les enjeux liés à son développement ainsi que les conditions qui sont nécessaires à sa réalisation. Ce projet souhaite contribuer à faire reconnaître les efforts déployés partout à travers notre territoire pour développer une culture technologique porteuse de valeurs sociales et démocratiques.</p> <h3 class="spip">Intéret social</h3> <p>En résumé, ce projet propose la mise en réseau des de solution pour combler le fossé numérique, des avenues pour une appropriation sociale et démocratique des TIC, des conditions à mettre en œuvre pour le développement d'un Internet renforçant l'exercice de la citoyenneté par l'inclusion de tous les citoyens et de toutes citoyennes. Finalement, ce projet devrait aussi servir de levier à la reconnaissance et au soutien des acteurs qui sont le moteur de son développement.</p> <h3 class="spip">TIC utilisées</h3> <p>Les EPN !!! => tic libres caméra, web tv, web radio</p> <h3 class="spip">Des TIC pour quoi faire ?</h3> <p>Favoriser le développement de l'Internet citoyen. L'Internet citoyen signifie un accès universel aux TIC afin de soutenir la participation à la société et renforcer la citoyenneté. Par accès universel nous entendons l'accès aux infrastructures physiques mais aussi et surtout l'accès à l'apprentissage. En quoi la technologie peut-elle nous aider si nous ne savons pas nous en servir ? Des mesures diversifiées doivent être mises en place afin de permettre à l'ensemble de la population ainsi qu'aux personnes moins nanties qui risquent davantage d'être exclues, un accès universel aux TIC.</p> <h3 class="spip">Soutien(s) financier(s)</h3> <p>peut être Plaine Commune</p> <p><i>Attentes institutionnelles</i></p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Soutenir le développement de l'accès des EPN, ECM et autres lieux propices à l'échange de savoir et de mise en production ; une ville comme Brest offre plus de 35 lieux de ce type.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Soutenir l'animation des lieux d'accès et l'intégration aux pratiques NTIC.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Soutenir la création de groupes de ressources techniques.</p> <h3 class="spip">Points forts</h3> <p>Une coproduction de l'information partenaires divers : locaux et nationaux.</p> <h3 class="spip">Difficultés rencontrées</h3> <p>Très dur d'avoir des lieux pour envisager une montée en charge des iniatives.</p> <h3 class="spip">Évaluation</h3></div> <div class='rss_ps'><p><a href="http://plaine.fr/" class='spip_out' rel='external'>http://plaine.fr</a></p></div> The Hole in the Wall, Hole-in-the-Wall Education Ltd (HiWEL) http://vecam.org/article800.html http://vecam.org/article800.html 2004-11-12T23:00:00Z text/html fr Joëlle Brink Education Réseaux éducatifs locaux Inde Description Le projet « Hole in the Wall » a été lancé par Dr. Sugata Mitra, responsable de recherche au NIIT (National Institute of Information Technologies) Ltd, en janvier 1999, comme un projet de recherche cherchant à déterminer si les groupes d'enfants peuvent apprendre à utiliser des ordinateurs et Internet de façon autonome, indépendamment de qui ils sont et d'où ils vivent dans le monde. Une recherche portant sur près de 24.000 enfants en Inde, au Cambodge, en Egypte et en Afrique du Sud, nous (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique87.html" rel="directory">Initiatives</a> / <a href="http://vecam.org/mot21.html" rel="tag">Education</a>, <a href="http://vecam.org/mot34.html" rel="tag">Réseaux éducatifs locaux</a>, <a href="http://vecam.org/mot43.html" rel="tag">Inde</a> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Description</h3> <p>Le projet « Hole in the Wall » a été lancé par Dr. Sugata Mitra, responsable de recherche au NIIT (National Institute of Information Technologies) Ltd, en janvier 1999, comme un projet de recherche cherchant à déterminer si les groupes d'enfants peuvent apprendre à utiliser des ordinateurs et Internet de façon autonome, indépendamment de qui ils sont et d'où ils vivent dans le monde.</p> <p>Une recherche portant sur près de 24.000 enfants en Inde, au Cambodge, en Egypte et en Afrique du Sud, nous a permis de constater que cela était plus que possible, moyennant un libre accès à un ordinateur en partage, extérieur, sécurisé, présentant un contenu stimulant et connecté à Internet .</p> <p>Le contenu mis a disposition se compose le plus souvent de jeux éducatifs multimédia qui sont librement accessibles sur Internet et sont par conséquent pour la plupart, en anglais. Nous incluons autant de contenu en langue locale que possible, mais nous avons découvert que les enfants apprennent aisément l'anglais et le français (et très probablement d'autres langues) par leurs propres moyens avec l'aide du contenu de multimédia et que ceci facilite en conséquence leur accès à l'information sur Internet.</p> <p>Nous nommons le processus informel d'apprentissage collectif de l'informatique "Minimally Invasive Education" (MIE) parce qu'il encourage la tendance naturelle des enfants à explorer et apprendre en groupe plutôt que de tenter d'imposer une pédagogie extérieure.</p> <p>Nos efforts sont maintenant dirigés vers le perfectionnement de l'environnement social et technique qui facilite au mieux l'apprentissage des enfants, l'étude de la contribution potentielle de la MIE dans l'éducation primaire et la réduction des coûts permettant de rendre la MIE aisément accessible à tous ceux concernés par le développement éducatif et numérique.</p> <h3 class="spip">Objectifs</h3> <p>Actuellement, nous essayons de perfectionner le matériel, le logiciel et le contenu liés à la MIE. Nous cherchons à déterminer comment la MIE peut mieux soutenir l'éducation primaire, dans le but de façonner un produit fiable qui supporte un apprentissage informatique et informationnel à un coût abordable pour les pays en voie de développement et les O.N.G.</p> <h3 class="spip">Intéret social</h3> <p>L'intention initiale du Dr. Mitra était de trouver la voie la plus rapide et la moins coûteuse à l'enseignement informatique de masse pour les pays en voie de développement. En cinq ans de recherche, sur et hors du territoire indien, nous avons constaté que les enfants âgés de 8 à 13 ans, à la différence des enfants et des adultes plus âgés, sont uniformément capables d'obtenir par leur propres moyens une connaissance de l'informatique et d'Internet, et ce de façon autonome, si on leur fournit un accès partagé à un kiosque externe et gratuit de MIE.</p> <p>Nous avons observé que tous les garçons et les filles de ces âges (et quelques autres de 6 et 7 ans aussi bien) utilisent le kiosque. Dans cinq ans, les plus âgés d'entre eux représenteront la première génération locale d'adultes instruits en informatique. Ils sont déjà prêts pour l'éducation en ligne, et en temps qu'adultes, ils seront prêts pour la gouvernance électronique, l'emploi dans des secteurs modernes de travail et l'entreprenariat.</p> <p>La MIE est particulièrement importante pour les filles indiennes, parce vers l'âge de neuf ou dix ans, quand les familles indiennes s'attendent à ce que typiquement les filles se consacrent aux travaux du ménage jusqu'au mariage, elles auront déjà acquit des connaissances en informatique et la famille se rendra compte des avantages économiques de leur permettre de poursuivre leurs études et ainsi une carrière professionnelle. Dans la société indienne, les filles sont un fardeau économique à la famille parce que une dot doit être payée pour qu'elles puissent se marier, et qu'ensuite le fruit de leur travail appartient à la famille de leur mari. Les garçons, de leur côté, restent à la maison et s'occupent de leurs familles, gagnent l'argent en travaillant, et lors de leur mariage peuvent déposer de grosses sommes en espèces, voitures, appareils, etc. comme dote pour la famille de fille. C'est cette différence entre les situations économiques des filles et des garçons qui est responsable de la discrimination contre les filles à chaque étape de la vie. Mais quand les filles sont instruites en informatique et en mesure d'accéder à un emploi moderne, comme par exemple dans un bureau ou une banque où les capacités en informatique sont des connaissances clés, elles deviennent fréquemment la première source financière de la famille, avec un statut élevé et des parents qui sont moins pressés de les voir se marier.</p> <p>Un autre facteur en Inde est le système des castes. Mais depuis que tous les enfants se mélangent en utilisant le kiosque MIE, un nouvel ordre social se développe basé sur l'aptitude personnelle et la bonne volonté pour aider les autres plutôt que sur des hiérarchies sociales préexistantes. Dans un des villages équipé, l'enfant la plus douée est une fille âgée de huit ans qui est quelqu'un d'appliqué et possédant un génie pour les mathématiques. Dans un autre village, à l'autre extrémité de l'Inde, des enfants hors caste enseignent à des Rajputs (famille seigneuriales du Rajasthan) comment employer la version française de Photoshop. D'ailleurs, le travail de ces derniers enfants sera présenté lors de deux expositions à Paris ce novembre, et trois livres concernant leur art et la MIE doivent également être édités en France en novembre.</p> <p>De façon générale, la signification sociale de Hole in the Wall est probablement qu'il autorise les personnes les plus vulnérables en notre monde, les enfants, à changer leur propre destinée scolaire, ainsi que sociale et professionnelle. Dans le processus, ils s'auto organisent pour faire l'utilisation la plus efficace de leur ressource partagée, le kiosque MIE, et développent sociabilité, coopération et respect d'autrui. Les enfants développent un amour de l'étude par la prise d'initiative et la persévérance dans la découverte et l'application de nouvelles informations. Dans cinq ans, quand ils commenceront à devenir des adultes, ces nouvelles capacités et valeurs seront appliquées à la citoyenneté et au travail, aidant à établir un meilleur futur.</p> <h3 class="spip">TIC utilisées</h3> <p>Actuellement, nous utilisons des ordinateurs multimédia de type Pentium-IV de fabrication indienne qui sont disponibles ici pour une somme de l'ordre de 400 USD, moniteur et les périphériques inclus. Nous espérons passer à l'utilisation d'ordinateurs portables à la faveur de la baisse des prix des processeurs et des composants mobiles afin de réduire la consommation électrique.</p> <p>Le système d'exploitation utilisé est actuellement Windows XP Home Edition à l'intérieur duquel les enfants savent naviguer en quelques minutes. Les systèmes d'exploitation modernistes comme Windows, Mac OS et certaines des dernières versions de Linux, sont toutes dérivés du programme de recherche initial Xerox PARC, qui fut mené avec des enfants immigrés pré instruits issus des principales communautés socioculturelles du monde. Le programme de recherche Xerox PARC visait à produire une interface universelle, et il semble qu'il y a réussi, du moins auprès des enfants.</p> <p>Nous employons un logiciel éducatif libre disponible sur Internet et le contenu éducatif du Indian National Institute of Open Schooling (NIOS) et d'autres organismes d'éducation libre.</p> <p>Les ordinateurs sont installés soit dans des kiosques à accès libres, qui peuvent supporter jusqu'à jusqu'à 3 ordinateurs par des températures allant jusqu'à 48 °C sans air conditionné, soit dans des châssis spéciaux boulonnés dans les murs de structures existantes à une hauteur appropriée aux jeunes enfants. Nous avons développé du matériel à marque déposé, comprenant une souris fixe incorporée dans un support plat et les utilitaires spéciaux qui permettent aux ordinateurs de bureau standard et aux logiciels d'exploitation de résister aux malversations involontaires infligées par des groupes d'enfants qui apprennent à raison d'essai et d'erreur.</p> <p>Des batteries de secours et des accumulateurs assurent une autonomie minimale de 4 heures pour compenser les problèmes locaux en énergie électrique. Nous expérimentons une solution basée sur l'énergie solaire mais cette solution reste actuellement trop onéreuse pour ici.</p> <p>La connectivité est fournie selon les moyens disponibles à savoir, une ligne allouée, la téléphonie mobile, le dernier recours étant la connexion par satellite. L'utilisation d'une ligne téléphonique classique s'avère jusqu'ici trop lente en Inde pour les contenus multimédia.</p> <h3 class="spip">Des TIC pour qui</h3> <p>Premièrement les enfants 8-13 ans et de façon plus générale tous les enfants dans le village ou les zones périurbaines.</p> <h3 class="spip">Des TIC pour quoi faire ?</h3> <p>Les TIC et particulièrement Internet jouent le rôle de stimulus qui attire des enfants vers les ordinateurs et les incite à apprendre tout seul. Ces outils jouent un rôle très central dans la vie des enfants, changeant le regard qu'ils portent sur eux-mêmes, le monde et leur place dans celui-ci. Pour Rajinder, un des premiers enfants à employer un kiosque MIE, « Internet rend tout possible. ». Un émigrant en détresse du Bihar, l'état le plus pauvre de l'Inde, a maintenant 12 ans, va à l'école et travaille pour devenir un scientifique.</p> <h3 class="spip">Soutien(s) financier(s)</h3> <p>NIIT Ltd, IFC</p> <h3 class="spip">Mode de financement </h3> <p>Le travail qui a abouti à la MIE, et beaucoup des développements en cours, a été soutenu par NIIT Ltd, dont la compagnie HiWEL est une filiale. Le premier kiosque MIE a attiré par la suite l'attention et l'appui de la société de finance internationale de la banque mondiale. En plus d'IFC, nous avons l'appui du gouvernement de New Delhi, le Conseil indien pour des relations culturelles, la banque ICICI, l'école de l'ambassade américaine de New Delhi, et l'ambassade de la France en Inde (l'artiste Pascal Monteil, de l'Université de Paris, en visite à Delhi, a travaillé avec les enfants sur les kiosk MIE)</p> <h3 class="spip">Comment les utilisateurs se les approprient-ils ? </h3> <p>L'accès permanent et partagé à un kiosque Internet extérieur avec une possibilité de connexion est essentiel pour que les enfants réalisent les avantages de la maîtrise des ordinateurs et Internet. Nous insistons pour que les enfants comprennent dès le commencement que le kiosque est pour eux et qu'ils le possèdent en commun. Un ordinateur extérieur qui est accessible pendant au moins 12 heures par jour permettra à plus de 100 enfants s'instruire en informatique et de bénéficier de l'éducation en ligne. L'augmentation du nombre d' ordinateurs n'a de sens que s'ils sont partagés et sont situés dans un endroit public, sûr et neutre. L'installation d'ordinateurs dans un mur extérieur à la vue de tous est idéale. Des ordinateurs situés dans une pièce, ou dans une structure avec deux murs ou plus, sont accaparés par le groupe le plus puissant, que ce soient des adultes ou les garçons plus âgés, et les filles et les enfants plus jeunes âge ne viendront pas.</p> <p>Dans notre phase de recherches actuelle, nous apportons la technologie à la communauté locale ou à l'école, nous convenons d'un contrat annuel pour la maintenance, et nous assurons une surveillance à distance pour s'assurer que cela fonctionne et que les enfants apprennent. Apporter la technologie est un investissement comparativement faible, surtout si l'on considère le peu d'effort supplémentaire nécessaire pour parvenir à une instruction massive à Internet et pour aider à soutenir l'éducation. De façon générale, nous fournissons entre 2 et 5 ordinateurs en fonction du nombre d'enfants dans les communautés locales.</p> <p>La meilleure manière de fournir des kiosques MIE pour tous les enfants est de passer par l'éducation primaire. La plupart de nos kiosques existants sont situés dans des cours de jeu d'école primaire, où enfants et professeurs peuvent en tirer bénéfice. 100 %d'accomplissement des études primaire est un des majeurs objectifs identifiés au millénaire pour 2015. Nous envisageons que les kiosques MIE placés dans des cours de jeu d'école deviennent bientôt banals pour l'éducation primaire, à la fois pour soutenir des écoles dans des secteurs désavantagés et pour fournir un enrichissement universitaire aux étudiants. Nous avons l'intention de fournir cette technologie à bas pris aux gouvernements et aux O.N.G.</p> <p>Le faible coût de la MIE rend les kiosques également accessibles aux communautés urbaines et villageoises pour entre autre, des programmes d'éducation ouverte. Certains de nos villages contribuent à l'élaboration de leur propre initiative sans qu'un investissement financier ne soit nécessaire de leur part. Un plan de financement du gouvernement rendrait les kiosques accessibles aux conseils des communautés urbaines et villageoises.</p> <h3 class="spip">Points forts</h3> <p>Les idées révolutionnaires du Dr. Mitra, "Child Power" (le pouvoir de enfants) selon l'expression de Seymour Papert, et la persévérance face aux nombreuses difficultés rencontrées dans TIC4D. L'idée maîtresse pour chercher à réellement habiliter les individus, même les plus jeunes, est de leur faire comprendre que l'on n'a pas seul à faire face aux inévitables difficultés. Les enfants nous ont inspirés, ils ne nous auraient pas permis de laisser tomber et nous ont activement aidé à surmonter les nombreux problèmes rencontrés pour leur fournir un accès collectif robuste. Ils nous ont instruit, se sont instruit les uns les autres, nous ont parfois contrariés juste pour rire, se sont occupés de la technologie, ils ont changé, ont changé leurs communautés, et changé la pensée d'experts en matière de TIC et de politiques de par le monde.</p> <h3 class="spip">Difficultés rencontrées</h3> <p>Nous avons eu notre part des problèmes de tous les projets de TIC appliquées au Développement (IT4D), tels que des problèmes de coupure ou de manque d'électricité ou de connectivité.</p> <p>En outre, nous avons rencontré un autre ensemble de difficultés en travaillant avec des enfants. Sur le plan moral et éthique, il était impératif de protéger les enfants efficacement et en même temps de respecter leurs droits et le sens de la liberté qui guide leur exploration d'Internet. Nous avons développé une méthode socratique pratique en les formant sur la façon de reconnaître et de traiter le "chat" mal avenant ; et d'autre forme de communication pour adultes, par exemple, comment traiter la question de l'"ASI" ; (âge, sexe, Internet address). Nous leur avons également donné l'option de « chatter » avec nous en ligne toutes les fois qu'ils ont eu des questions à poser. En outre nous avons développé des politiques strictes sur le fait de ne jamais indiquer publiquement ni l'endroit ou se trouvent les kiosques ni les adresses mail des enfants, et que tous les visiteurs des kiosques soient accompagnés de notre personnel.</p> <p>Le deuxième ensemble de problèmes a résulter de la tentative d'utiliser du matériel conçu à l'usage des professionnels qualifiés dans les bureaux conditionnés à des situation antithétiques à savoir des groupes d'enfants informatiquement illettrés et sous des climats tropicaux extrêmes où les ordinateurs ont dû fonctionner par des températures de l'ordre de 48 °C sans climatisation. Nous avons maintenant résolu la plupart de ces problèmes et pouvons fournir notre propre fabrique de kits matériel et logiciel à tout les intéressés qui souhaiteraient introduire l'accès à la MIE pour les enfants de leurs communautés locales.</p> <h3 class="spip">Évaluation</h3> <p>Oui, cinq ans de recherche et d'évaluation internes et externes, plus deux répliques indépendantes par le Conseil de la recherche scientifique et industrielle d'Afrique du Sud.</p></div> <div class='rss_ps'><p><a href="http://www.hole-in-the-wall.com/" class='spip_out' rel='external'>www.hole-in-the-wall.com</a></p></div>