Vecam http://www.vecam.org/ Réflexion et action pour l'internet citoyen fr SPIP - www.spip.net Vecam http://vecam.org/local/cache-vignettes/L144xH41/siteon0-dd267.png http://www.vecam.org/ 41 144 De retour de Tunis. http://vecam.org/article746.html http://vecam.org/article746.html 2005-11-29T13:05:30Z text/html fr Blaise Duaner Cet article est une contribution d'une personne extértieure à l'association Vecam, elle n'engage que son auteur. Ce qui m'a frappé, en arrivant à Tunis, c'est le quadrillage policier. La ville était vide, de nombreuses boutiques fermées. Pour « faciliter le trafic » le gouvernement avait déclaré trois jours fériés... Ensuite, il y a eu ce sentiment de malaise. Accueillis comme des VIP, nous étions surveillés comme des suspects, mis à l'écart, dans un parc d'exposition isolé, entouré par des barrières (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_chapo'><p>Cet article est une contribution d'une personne extértieure à l'association Vecam, elle n'engage que son auteur.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Ce qui m'a frappé, en arrivant à Tunis, c'est le quadrillage policier. La ville était vide, de nombreuses boutiques fermées. Pour « faciliter le trafic » le gouvernement avait déclaré trois jours fériés... Ensuite, il y a eu ce sentiment de malaise. Accueillis comme des VIP, nous étions surveillés comme des suspects, mis à l'écart, dans un parc d'exposition isolé, entouré par des barrières métalliques, surveillé jour et nuit... Dans le parc Khram comme dans les hôtels, l'accès Internet était filtré rendant impossible la lecture des boites aux lettres sur Free, la consultation de Libération.fr, etc. Le régime avait probablement considéré le moment opportun pour nous faire partager les plaisirs de la censure et nous présenter les hautes compétences techniques de ses services... Il a fallu attendre un intervention ferme de la communauté internationale, dont celle de Philippe Douste-Blazy déclarant qu'il était "très important que les droits de l'homme soient respectés en Tunisie" pour que les filtres soient provisoirement shuntés. Ce qui démontre tout autant le mépris de la dictature tunisienne pour les principes de l'ONU que sa faiblesse face à une action internationale résolue.</p> <p>Cela dit, le SMSI de Tunis est un succès. Il a réuni près de 20 000 participants alors qu'il y en avait tout juste 11 000 à Genève, la différence étant notamment due aux organisations non gouvernemental et au secteur privé, dont de très nombreux tunisiens. Il s'est déroulé sans incident majeur alors qu'une logistique exceptionnelle a du être déployé pour héberger, restaurer, conduire et surveiller près de 1000 délégations de toute sorte. La Tunisie montrait ici son excellent savoir-faire logistique.</p> <p>Et finalement le premier atout de cette manifestation se situe dans la rencontre d'acteurs politiques, techniques et commerciaux de plus de 150 pays. Quel chemin parcouru depuis la première conférence préparatoire de Genève en juillet 1992 ! La société de l'information, ce mélange d'aspects techniques, sociaux et politiques qui façonne la vie moderne, a maintenant obtenu ses lettres de créance. Tous les diplomates, tous les cabinets gouvernementaux ont du se familiariser avec des mots nouveaux, issus de l'idylle inattendu des médias et de l'informatique. Combien sont nées d'idées nouvelles, de collaborations, de projets ?</p> <p>Les cassandres nous diront que les résultats sont maigres, que les promesses, pourtant bien limitées, ne seront pas tenues. Ils n'ont peut-être pas tord. Il reste cependant que ce sommet aura mis en place un certain nombre de processus qui ont toute chance de perdurer. A commencer par la bataille pour la liberté d'expression sur Internet, les maladresses de Ben Ali, lui ont donné un écho inespéré, obligeant les délégations européennes et américaines à intervenir, contraignant le gouvernement tunisien à faire quelques concessions dont l'avenir nous dira si elles sont de pure forme.</p> <p>Cette fois l'accent était mis sur le développement. La lutte contre la « fracture numérique » et son financement a été réaffirmé avec conviction. Et si les pays donateurs ont refusé de s'engager dans le financement du « Fonds de solidarité numérique ». Ils ne se sont pas limités, comme à Genève, à vanter les vertus du partenariat public privé et l'ouverture des marchés à la concurrence internationale. Obligé de considérer « que les force du marché ne peuvent à elle seules assurer la pleine participation des pays en développement sur le marché mondial », ils ont accepté de prendre en compte les TIC parmi les priorités, de même qu'ils ont accepté qu'un dispositif de suivi du SMSI puisse assurer la mise en œuvre des résolutions et notamment l'appui aux plan nationaux : les « cyberstratégies ».</p> <p>Mais c'est la gouvernance d'Internet qui aura occasionné une vraie bataille diplomatique. Rappelons les enjeux. Un organisme californien, sous tutelle du Secrétariat d'État américain au Commerce, l'ICANN est actuellement l'unique régulateur international du réseau. Sa mission, même si elle reste limitée, n'est pas sans conséquence. « L' Internet Corporation for Assigned Names and Numbers » est la « société chargée de l'attribution des noms et des numéros ». On lui reproche de multiplier les domaines (.aero, .info .biz,.info, .name, .pro...), de freiner la reconnaissance des mots utilisant d'autres caractères typographique que la panoplie anglo-américaine : accents, caractères cyrilliques, arabes, chinois... et d'être tributaire des juridictions américaines et de leurs coûteuses procédures. Rude épreuve pour la première puissance mondiale qui a du s'affronter seule à presque tous les autres pays. Si au final, un compromis assez flou a été adopté (création d'un forum pour poursuivre la discussion), il faut noter qu'une grande partie de « l'Agenda de Tunis pour la société de l'information », est consacré à la gouvernance et rappelle des principes généraux de droits international qui devraient s'appliquer à Internet, ajoutant au débat de nouvelles questions qui ne font pas consensus telles que la protection des données personnelles, les informations illégales, le spamme, la protection du consommateur...</p> <p>Voilà pour les questions soulevées par le SMSI. Il y a malheureusement des questions importantes qui n'ont pas été abordées. Deux d'entres elles me paraissent particulièrement importantes la propriété intellectuelle relative à l'informatique et le partage des coûts de télécommunication entre les pays.</p> <p>La propriété intellectuelle concerne les logiciels informatiques et les contenus. Une bataille a fait rage à la Commission européenne sur une directive portant sur les brevets logiciels. Cette question assez technique concerne tous les utilisateurs d'ordinateurs et autres objets utilisant des microprocesseurs tels que les téléphones mobiles et nombre d'appareils électroménagers. Actuellement les logiciels ne peuvent être breveté, car ils sont considérés comme un ensemble d'idées. Ils reste cependant protégés par le droit d'auteur (ou copyright aux états unis). Mais les idées qu'ils contiennent peuvent être librement reprises. C'est ce droit qui permet de diffuser gratuitement des « logiciels libres » et de développer une sorte d'économie du partage et de la solidarité qui échappe aux firmes multinationales. Nombre de pays en développement soutiennent fermement les logiciels libres, alternative crédible au monopole de Microsoft. Le Brésil, la Chine et l'Inde en sont parmi les plus actif promoteurs.</p> <p>Craignant une résolution favorable au logiciel libre, Les États-Unis et certains de leurs alliés ont réussi à éliminer tout débat sur cette question au prétexte qu'elle est du ressort d'un organisme onusien non participant au Sommet : l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.</p> <p>Il en a été presque de même sur la question des règles de répartition des coûts de télécom. Elles ont été évoquées mais pas débattues... La question est la suivante. Pour le téléphone, le coût est partagé en deux. Exemple, j'appelle depuis Paris vers Moroni aux Comores, je paye 100. L'opérateur de Moroni va récupérer 50 tout comme l'opérateur de Paris. Mais voilà, ce système tombe avec Internet. Personne n'appelle, la liaison est permanente. Et généralement c'est l'opérateur le plus éloigné des États-unis (ou de l'Europe) qui paye la location d'une ligne vers les États-unis (ou l'Europe). Le système est donc particulièrement inéquitable car il fait généralement peser le coût le plus élevé sur l'utilisateur le plus pauvre...</p> <p>A suivre...</p></div> Violation flagrante des droits humains ce matin en marge du SMSI http://vecam.org/article744.html http://vecam.org/article744.html 2005-11-14T14:20:56Z text/html fr Valérie Peugeot Par Frédéric Dubois (coordonnateur de l'information, APC) en écrivant de TUNIS, Tunisie • 14/11/2005 Sous les yeux incrédules de participants au Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), des journalistes et défenseurs des droits humains tunisiens se font bousculer, insulter, puis frapper violemment. Lundi matin, 14 novembre 2005, 9h30, place d'Afrique à Tunis. Plus de trente policiers en civil attendent avec impatience des délégués internationaux et tunisiens, membres de la société (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_texte'><p>Par Frédéric Dubois (coordonnateur de l'information, APC) en écrivant de TUNIS, Tunisie • 14/11/2005</p> <p>Sous les yeux incrédules de participants au Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), des journalistes et défenseurs des droits humains tunisiens se font bousculer, insulter, puis frapper violemment.</p> <p>Lundi matin, 14 novembre 2005, 9h30, place d'Afrique à Tunis. Plus de trente policiers en civil attendent avec impatience des délégués internationaux et tunisiens, membres de la société civile. Omar Mestiri, directeur du magazine en ligne Kalima (<a href="http://www.kalimatunisie.com/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.kalimatunisie.com</a>) et membre fondateur du conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) se fait prendre à partie dès son arrivée sur les lieux où devait avoir lieu une réunion du comité coordonnateur du Sommet Citoyen sur la société de l'information (SCSI). Abreuvé de coups et d'injures, M. Mestiri a gardé le calme, avant de pouvoir se défaire du groupe de policiers en civil.</p> <p>Les trente hommes en civil s'en sont pris d'abord à Om Zied, la rédactrice en chef du magazine Kalima, une publication qui fait des enquêtes sur la corruption, documente les atteintes aux droits humains, relève les disfonctionnements du système judiciaire tunisien et faits de société. Face à une agressivité sans borne de la part des autorités sur place, Om Zied, membre du CNLT, un organisme appuyé entre autres par la section hollandaise d'Amnistie International, se fraie un chemin vers un taxi et quitte les lieux.</p> <p>Les forces de l'ordre crient, bousculent et tentent d'intimider physiquement les journalistes tunisiens sur place. Lorsque les membres d'ONG internationales comme l'Association pour le progrès des communications (APC), Human Rights Watch, l'Institut danois des droits humains et autres représentants de la société civile tentent de s'interposer, les policiers écartent et bousculent à leur tour les délégués internationaux. « Ils m'ont prise, puis fortement secouée au moment où je cherchais à appeler au calme » explique Anriette Esterhuysen, directrice exécutive d'APC, excédée.</p> <p>« Il y a démocratie en Tunisie, mais celui-là, c'est une mauvaise graine » crie l'un des policiers avant de rouer Omar Mestiri de coups sur l'oreille, puis dans le dos. Plusieurs taxis sont appelés puis une fuite est possible.</p> <p>Cet article est écrit d'un appartement du quartier Passage, dans centre de Tunis, où le CNLT a son siège permanent. Là, le téléphone est bloqué, plusieurs sites ne sont pas même accessibles. Le permanent et chercheur du CNLT, le sociologue Sami Nasr nous explique que ces mesures de répression sont chose courante, mais évoque que « cette brutalité policière est particulièrement virulente contre des initiatives comme le SCSI ».</p> <p>Cet événement en marge du SMSI, relié à ce dernier mais tenu à l'extérieur du palais des expositions, est une initiative co-organisée par des ONGs indépendantes tunisiennes, la presse libre de Tunisie et d'ONGs internationales. L'événement, qui est fortement mis sous pression des autorités tunisiennes, se préoccupe de questions relevées dans le SMSI mais qui n'ont pas eu de résonnance ou d'impact significatif dans les négociations sur la gouvernance d'internet. Les droits humains et la liberté de la presse en font partie. « Nous ne sommes pas prêts de laisser ces intimidations bloquer notre volonté démocratique, le SCSI aura lieu » ajoute enfin Mestiri, d'un ton décidé.</p> <p>Source de l'article : <a href="http://www.apc.org/francais/wsis/blog/index.shtml?x=2429442" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.apc.org/francais/wsis/bl...</a></p></div> <div class='rss_ps'><p>Le SCSI a besoin de votre soutien immédiat. Pour exprimer votre support au SCSI, *envoyez un courrier électronique avec le nom de votre organisation* : support@citizens-summit.org</p> <p>Pour enregistrer un événement au SCSI : <a href="http://www.citizens-summit.org/register.html#fr" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.citizens-summit.org/regi...</a></p></div> Le Sommet Citoyen appelle au soutien face aux pressions politiques http://vecam.org/article743.html http://vecam.org/article743.html 2005-11-14T13:55:04Z text/html fr Valérie Peugeot Le Sommet Citoyen sur la Société de l'Information (SCSI), qui aura lieu à Tunis, du 16 au 18 novembre 2005, lance son site web ce jour avec un appel à la solidarité et au soutien. Le SCSI est organisé en tant qu'évènement de la société civile, en marge du Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI), mais se trouve déjà en butte à des obstructions répétées à ses efforts en vue de garantir un lieu correct pour sa tenue. Le SCSI se fonde sur une longue tradition d'évènements de la société civile en lien (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_texte'><p>Le Sommet Citoyen sur la Société de l'Information (SCSI), qui aura lieu à Tunis, du 16 au 18 novembre 2005, lance son site web ce jour avec un appel à la solidarité et au soutien. Le SCSI est organisé en tant qu'évènement de la société civile, en marge du Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI), mais se trouve déjà en butte à des obstructions répétées à ses efforts en vue de garantir un lieu correct pour sa tenue. Le SCSI se fonde sur une longue tradition d'évènements de la société civile en lien avec des Conférences des Nations Unies. Plus de 80 organisations et coalitions de la société civile internationale ont apporté leur soutien et leur intention de prendre part à ce Sommet Citoyen organisé sur trois jours, mais le lieu préalablement confirmé pour la tenue de l'évènement a été annulé en dernière minute pour des raisons que les organisateurs de SCSI considèrent comme faisant suite à des pressions politiques de la part du gouvernement tunisien.</p> <p>Alors que les efforts se poursuivent pour garantir un lieu de tenue de l'évènement principal, les organisateurs du SCSI invitent les organisations de la société civile à inscrire leurs propres activités et évènements sous la bannière du SCSI. Ces activités peuvent être organisées ailleurs à Tunis, dans d'autres villes tunisiennes, dans d'autres pays, ou peuvent même être organisées virtuellement sur Internet. Ces activités peuvent prendre diverses formes, tels que débats, conférences et campagnes. Elles peuvent être organisées à l'intérieur ou à l'extérieur du lieu officiel du SMSI, et peuvent dont comprendre des évènements parallèles au SMSI déjà planifiés.</p> <p>Inscrire une activité sous la bannière du SCSI est un moyen simple de faire preuve de solidarité avec le SCSI et ses objectifs, y compris pour les personnes et organisations qui ne pourront être présentes à Tunis durant le SMSI. Les activités sous la bannière du SCSI seront annoncées sur le site du SCSI, où les organisateurs trouveront toutes les informations pertinentes nécessaires à l'inscription de leurs évènements. Le site web sera régulièrement mis à jour pour informer du lieu de la tenue de l'évènement principal du SCSI et d'autres nouvelles.</p> <p>Contact :</p> <p>Expression de soutien, inscription d'activités : support@citizens-summit.org</p> <p>Contact presse : press@citizens-summit.org</p> <p>Contact d'ordre général, questions : contact@citizens-summit.org</p> <p>Website : <a href="http://www.citizens-summit.org/" class='spip_out' rel='external'>www.citizens-summit.org</a></p> <p>Première liste d'organisations soutenant le SCSI ! : 1. ACS (Assemblea per la Comunicació Social) 2. AEL (Association des Ecrivains Libres) 3. AFTURD (Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche et le Développement) 4. ALTT (Association de Lutte contre la Torture en Tunisie) 5. AMARC (World Association of Community Radio Broadcasters) 6. ANAR (Amicale Nationale des Anciens Résistants) 7. ANND (Arab NGO Network for Development) 8. APC (Association for Progressive Communications) 9. ARTICLE 19 (Global Campaign for Free Expression) 10. ATFD (Association Tunisienne des Femmes Démocrates) 11. Café 93.5 FM (Emisora Comunitaria Café 93.5 FM en Líbano-Tolima, Colombia) 12. CAFEC (Centre Africain d'Échange Culturel) 13. Canal Mont Sion et Television (Radio Communautaire en République Démocratique du Congo) 14. CEFEPROD (Centre Féminin pour la Promotion du Développement) 15. CEPRA (Centro de Educación y Producción Radiofónica) 16. CHRI (Commonwealth Human Rights Initiative) 17. CJFE (Canadian Journalists for Free Expression) 18. CMIC (Carrefour Mondial de l'Internet Citoyen) 19. CMF MENA (Center for Media Freedom, MENA) 20. CMRTV (Conseil Mondial de Radio-Télévision) 21. CNLT (Conseil National pour les Libertés en Tunisie) 22. Comunica-ch (WSIS Swiss Civil Society Coalition) 23. Conjugaison (Analyse des pratiques, audit, soutien aux TPE) 24. CPSR (Computer Professionals for Social Responsibility) 25. CRIS Campaign (Communication Rights in the Information Society) 26. DemocracyInAction 27. DOKHTARAK (Iranian Women Press) 28. EPIC (Electronic Privacy Information Center) 29. EUROMED NGO Platform 30. FIDH (International Federation of Human Rights Leagues) 31. FMA (Foundation for Media Alternatives) 32. FM Vida 87.9 (Radio FM Vida 87.9 San Justo, La Matanza, Pcia de BUenos Aires, Argentina) 33. FrontLine (International Foundation for the Protection of Human Rights Defenders) 34. FURENDES (Networks & Development Foundation) 35. GreenNet 36. Heinrich Boell Foundation 37. HIVOS (Humanistisch Instituut voor Ontwikkelingssamenwerking) 38. HR Caucus (WSIS Civil Society Human Rights Caucus) 39. HRW (Human Rights Watch) 40. ICHRDD (Rights and Democracy) 41. ID21 42. IMS (International Media Support) 43. Index on Censorship 44. IPA (International Publishers Association) 45. IP Justice 46. IRIS (Imaginons un Séseau Internet Solidaire) 47. ISOC-PS (Palestine Chapter of the Internet Society) 48. IteM (Instituto del Tercer Mundo) 49. IuRe (Iuridicum remedium) 50. KDUN (The NGO Committee for a democratic UN) 51. LTDH (Ligue Tunisienne pour la défense des droits de l'Homme) 52. MISA (Media Institue of Southern Africa) 53. NETHICS e.V. (Ethics in the Net) 54. Norwegian PEN 55. OCINC (Office of Communication of the United Church of Christ) 56. OLPEC (Observatoire pour la Liberté de Presse, d'Edition et de Création) 57. OMCT (World Organization against Torture) 58. People Who 59. Periódico Periferia (Periódico de Colombia) 60. PPP (Bread for All) 61. RAID-ATTAC (Rassemblement pour une Alternative de Développement) 62. RECORRA (Red Colombiana de Radio Comunitaria) 63. RITS (Rede de Informações para o Terceiro Setor) 64. RSF (Reporters without Borders) 65. SJT (Syndicat des Journalistes Tunisiens) 66. TEBTEBBA (Indigenous Peoples' International Center for Policy Research and Education) 67. TERTULIA (Colectivo Tertulia de Medios y Apoyo a Telesur en Colombia) 68. TINKU (Medio de información alternativa) 69. TWM (Third World Majority) 70. TWMN (Third World Media Network) 71. UBUNTU (World Forum of Civil Society Network) 72. UEA (Universala Esperanto-Asocio) 73. UNA-DK (The Danish United Nations Association) 74. VECAM 75. Verité-Action 76. VOICE (Voices for Interactive Choice and Empowerment) 77. WAN (World Association of Newspapers) 78. WITNESS 79. WPFC (World Press Freedom Committee)</p></div> <div class='rss_ps'><p>Contact : Expression de soutien, inscription d'activités : support@citizens-summit.org Contact presse : press@citizens-summit.org Contact d'ordre général, questions : contact@citizens-summit.org Website : <a href="http://www.citizens-summit.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.citizens-summit.org</a></p></div> Sommet Citoyen sur la Société de l'Information (SCSI) http://vecam.org/article486.html http://vecam.org/article486.html 2005-11-02T23:23:50Z text/html fr Valérie Peugeot Un Sommet Citoyen sur la Société de l'Information (SCSI) aura lieu à Tunis, du 16 au 18 novembre 2005, coïncidant avec le Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI). Le SCSI constituera un nouveau jalon dans la longue tradition des Conférences et Sommets des Nations Unies complétés par des évènements organisés par des groupes de citoyens. De tels évènements ont précédemment rencontré un grand succès, par exemple durant la Conférence du Caire sur la Population et le Développement (1994), la (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_texte'><p>Un Sommet Citoyen sur la Société de l'Information (SCSI) aura lieu à Tunis, du 16 au 18 novembre 2005, coïncidant avec le Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI).</p> <p>Le SCSI constituera un nouveau jalon dans la longue tradition des Conférences et Sommets des Nations Unies complétés par des évènements organisés par des groupes de citoyens. De tels évènements ont précédemment rencontré un grand succès, par exemple durant la Conférence du Caire sur la Population et le Développement (1994), la Conférence de Beijing sur les Femmes (1995), ou le Sommet de Monterrey sur le Financement pour le Développement (2002).</p> <p>L'objectif du SCSI est double : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Adresser un message fort de soutien et de solidarité de la société civile internationale à la société civile et aux citoyens locaux ; <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Traiter des principales questions débattues au SMSI, du point de vue des groupes de citoyens et du public.</p> <p>Dans la continuité de ceux qui l'ont précédé, cet évènement constituera une excellente opportunité de promouvoir la société de l'information et les principes de base sur lesquels elle doit être fondée, tels que formulés durant la première phase du Sommet Mondial sur la Société de l'Information, c'est-à-dire les droits de l'homme et la justice sociale.</p> <p>Invitation et appel à soutiens : Groupes citoyens, organisations de la société civile, institutions nationales, régionales et internationales, délégations gouvernementales, ainsi que toutes autres parties et personnes intéressées, sont invités à participer au Sommet Citoyen sur la Société de l'Information. Tous sont fortement encouragés à exprimer leur soutien à, et leur solidarité avec, le SCSI en contribuant par, à titre d'exemple : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Une signature en tant que soutien, <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Une contribution financière, <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Une contribution au programme du SCSI, <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> La lecture d'une déclaration en soutien au SCSI, au cours d'un évènement parallèle qu'ils organiseraient dans le cadre du SMSI, <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> La dissémination des informations relatives au SCSI à travers sites web et listes de diffusion, <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Ou tout autre moyen de soutien qu'ils pourraient suggérer.</p> <p>Informations pratiques : Le Sommet Citoyen sur la Société de l'Information débutera le 16 novembre à 16h00 par une cérémonie d'ouverture, se poursuivra toute la journée du 17 novembre, et s'achèvera par une session de clôture le 18 novembre au matin. Le programme du SCSI consistera en une série de débats et conférences traitant des principales questions du SMSI dans une perspective citoyenne.</p> <p>Le programme détaillé et les informations pratiques seront diffusés début novembre, avec une liste des soutiens du SCSI.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Première liste d'organisateurs et de soutiens du SCSI : AMARC (Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires), ANND (Réseau des ONG Arabes pour le Développement), APC (Association for Progressive Communications), Article 19, Caucus DDH (Caucus de la société civile au SMSI pour les droits de l'homme), CJFE (Journalistes canadiens pour la liberté d'expression), Comunica-ch (Coalition de la société civile suisse au SMSI), CPSR (Computer Professionals for Social Responsibility), Campagne CRIS (Communication Rights in the Information Society), FIDH (Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme), FrontLine (Fondation Internationale pour la Protection des Défenseurs des Droits de l'Homme), HRW (Human Rights Watch), ICHRDD (Droits et Démocratie), Index on Censorship, IteM (Instituto del Tercer Mundo), Norwegian PEN, OMCT (Organisation mondiale contre la torture), Vecam (reflexion et action pour l'internet citoyen), WAN (Association mondiale des journaux), WPFC (World Press Freedom Committee), en coordination avec des organisations de la société civile tunisienne indépendante.</p> <p>Comité international d'organisation du SCSI : Pablo Accuosto, Karen Banks, Roberto Bissio, Steve Buckley, Rikke Frank Jørgensen, Wolf Ludwig, Antoine Madelin, Meryem Marzouki, Seán Ó Siochrú, Chantal Peyer, en coordination avec des représentants d'organisations de la société civile tunisienne indépendante.</p> <p>Contact : Expression de soutien : support@citizens-summit.org Contact presse : press@citizens-summit.org Contact d'ordre général, questions : contact@citizens-summit.org</p> <p>Site web : <a href="http://www.citizens-summit.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.citizens-summit.org</a></p></div> Vecam et le SMSI de TUNIS http://vecam.org/article482.html http://vecam.org/article482.html 2005-11-02T23:09:55Z text/html fr V. Kleck, Valérie Peugeot Dans la première phase du sommet mondial sur la société de l'information (2003/2005) qui s'est achevée par le sommet de Genève en décembre 2005, Vecam a mis beaucoup d'énergie et de conviction dans sa participation aux processus préparatoire du sommet et sa contribution aux travaux de la société civile. Pour la deuxième phase (2004/2005), les priorités et moyens de notre association ont changé et nous avons limité notre participation à l'organisation de trois tables rondes à Tunis. Ces évènements (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_chapo'><p>Dans la première phase du sommet mondial sur la société de l'information (2003/2005) qui s'est achevée par le sommet de Genève en décembre 2005, Vecam a mis beaucoup d'énergie et de conviction dans sa participation aux processus préparatoire du sommet et sa contribution aux travaux de la société civile.</p> <p>Pour la deuxième phase (2004/2005), les priorités et moyens de notre association ont changé et nous avons limité notre participation à l'organisation de trois tables rondes à Tunis. Ces évènements entendent prolonger dans le cadre du sommet les travaux menés par Vecam tout au long de l'année 2005 autour des Biens communs de l'information, des i-jumelages et de l'ouvrage "Enjeux de mots".</p> <p>Par ailleurs, nous soutenons l'initiative du <a href="http://www.citizens-summit.org/" class='spip_out' rel='external'>sommet citoyen de la société de l'information</a></p></div> <div class='rss_texte'><hr class="spip" /> <h3 class="spip">SMSI Tunis - VECAM - 14/18 novembre 05</h3> <hr class="spip" /> <p><strong>“Pouvoir Savoir : au delà de l'internet, le développement du sud confronté à la propriété intellectuelle”</strong></p> <p>Table ronde - Mardi 15 novembre - 15h00/17h00 Salle Jerba</p> <p>Débat introduit et animé par Valérie Peugeot, Vecam - France</p> <p>Avec : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Gaëlle Krikorian - santé et propriété intellectuelle - France <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Jamie Love - recherche, industrie, brevets - USA <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Hervé le Crosnier - connaissance et création - France</p> <p>Et la participation active de : Mohamadou Lo - Sénégal / Sasha Constanza Chock - Etats-Unis / Marcelo d'Elia Branco - Brésil / Pascal Renaud - France / Raphael Ntambue - Afrique / Catherine Roy - Québec / Kemly Camacho - Costa Rica / Rosa Maria Torres - Equateur / Parta Pratim Sarker - Bengladesh / Sally Burch - Equateur / Alain Ambrosi, CMIC/ Daniel Piementa - République Dominicaine / Alain Kiyindou - Congo</p> <p>Cette rencontre est le prolongement de la <a href="http://www.vecam.org/rubrique.php3?id_rubrique=83" class='spip_out' rel='external'>journée de travail menée en avril dernier à Paris</a>.</p> <p>Contact pour cette table ronde : vpeugeot[at]vecam.org</p> <hr class="spip" /> <p><strong>Présentation multimédia de la dynamique i-jumelages : renforcer les partenariats entre l'Europe et l'Amérique Latine par les TIC.</strong></p> <p>Pavillon GKP - Exposition ICT4All Mercredi 16 Novembre, de 12:00 à 12:45</p> <p>Dans leurs communautés, des hommes et des femmes se mobilisent pour transformer leurs conditions de vie. Grâce à l'utilisation des technologies de l'information et la communication ces personnes réunissent leurs efforts, échangent des savoirs et des expériences dans une logique de solidarité. De ces rencontre sont nés les <a href="http://www.vecam.org/i-j/" class='spip_out' rel='external'>I-jumelages, une dynamique de coopération internationale alternative</a>. Plus de quarante micro-projets rassemblent des groupes d'Europe et d'Amérique Latine. Chaque projet est accompagné individuellement. Il dispose d'outils de communication adaptés à ses besoins. Les i-jumelages forment un réseau de solidarité et d'échange de pratiques sur le développement local et l'appropriation des technologies d'information et de communication.</p> <p>Présentation multimédia de 6 minutes en espagnol et français. Des copies de la présentation seront distribuées à l'auditoire.</p> <p>Rencontre avec les facilitateurs et la coordination de l'initiative : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Kemly Camacho, ACCESO <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Miguel Saravia, Soultiones practicas, ITDG <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Graciela Selaimen, RITS <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Daniel Pimienta FUNREDES <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Frédéric Sultan, VECAM</p> <p>Contact pour cette table ronde : fsultan[at]vecam.org</p> <hr class="spip" /> <p><strong>Présentation publique du livre ENJEUX DE MOTS : Regards multiculturels sur 24 concepts de la société de l'information, par des acteurs de la société civile internationale</strong></p> <p>Table ronde - Vendredi 18 novembre - 16h00/17h30 - Salle N°8 - Pavillon GKP</p> <p>Débat introduit et animé par Alain Ambrosi, CMIC et Daniel Pimienta, Funredes Avec : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Mohamadou Lo, Sénégal : Propriété intellectuelle <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Sasha Constanza Chock, Etats-Unis : Piraterie <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Marcelo d'Elia Branco, Brésil : Logiciels libres <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Pascal Renaud, France : Gestion des savoirs <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Raphael Ntambue, Afrique : Infrastructures et Accès <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Catherine Roy, Québec : Accessibilité <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Kemly Camacho, Costa Rica : Fracture numérique <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Rosa Maria Torres, Equateur : Education <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Parta Pratim Sarker, Bengladesh : gouvernance en réseaux <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Sally Burch, Equateur : Société de l'infomatio, société des savoirs partagés <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Alain Kiyindou, Congo : Diversité culturelle <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Rikke Joergensen, Danemark : Droits humains <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Subbiah Arunachalam, Inde : Accès public <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Marc Raboy, Canada et Marcelo Solervicens, Chili : médias <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Alan Alegre, Philipinnes et Sean O'Siochru, Irlande : Droits de la communication</p> <p><a href="http://cfeditions.com/pdf/specimenEDM-FR.pdf" class='spip_out' rel='external'>Lire une présentation de l'ouvrage</a></p> <p>Contact pour cette table ronde : Alain Ambrosi ambrosia[at]web.ca</p></div> Etat des lieux et enjeux avant Tunis http://vecam.org/article483.html http://vecam.org/article483.html 2005-10-23T20:35:47Z text/html fr V. Kleck Vous trouverez ci-dessous le dernier exemplaire de la "lettre du sommet" faisant un point très complet sur l'état des négociations et des questions en jeu à la veille du sommet de Tunis ! La WSIS Papers" and "Choike" sont portés par Instituto del Tercer Mundo (ITeM) - Third World Institute (en anglais seulement ! ) WSIS Papers Newsletter - October 2005 No. 12 THE LONG AND WINDING ROAD TOWARDS TUNIS Content : Civil Society participation Key issues : Internet governance Key issues : (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_chapo'><p>Vous trouverez ci-dessous le dernier exemplaire de la "lettre du sommet" faisant un point très complet sur l'état des négociations et des questions en jeu à la veille du sommet de Tunis !</p> <p>La WSIS Papers" and "Choike" sont portés par Instituto del Tercer Mundo (ITeM) - Third World Institute (en anglais seulement ! )</p></div> <div class='rss_texte'><hr class="spip" /> <p>WSIS Papers Newsletter - October 2005 No. 12</p> <hr class="spip" /> <p><strong>THE LONG AND WINDING ROAD TOWARDS TUNIS</strong></p> <p>Content :</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Civil Society participation <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Key issues : Internet governance <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Key issues : Implementation and follow-up <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Human rights issues <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> After PrepCom : Towards Tunis <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> General information on PrepCom-3</p> <p> <a href="http://wsispapers.choike.org/ <http://wsispapers.choike.org/" class='spip_out' rel='external'>Available online</a></p></div> Le SMSI se prépare à aborder la gouvernance d'Internet http://vecam.org/article414.html http://vecam.org/article414.html 2005-03-12T14:44:24Z text/html fr Marc Raboy GENÈVE - La deuxième réunion préparatoire de la Phase II du Sommet mondial sur la société de l'information s'est achevée vendredi soir, avec quelques pas timides en avant dans les projets intergouvernementaux, beaucoup de sur-place du côté de la société civile, et notamment l'avant-goût d'un débat qui s'annonce chaud et important à propos de la gouvernance Internet. En fait, cette deuxième phase de ce que certains commencent à appeler le « Sommet confidentiel » de l'ONU n'a pas l'élan et manque de soulever (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_texte'><p>GENÈVE - La deuxième réunion préparatoire de la Phase II du Sommet mondial sur la société de l'information s'est achevée vendredi soir, avec quelques pas timides en avant dans les projets intergouvernementaux, beaucoup de sur-place du côté de la société civile, et notamment l'avant-goût d'un débat qui s'annonce chaud et important à propos de la gouvernance Internet.</p> <p>En fait, cette deuxième phase de ce que certains commencent à appeler le « Sommet confidentiel » de l'ONU n'a pas l'élan et manque de soulever les espoirs de la première phase, qui a abouti à Genève en décembre 2003 avec l'adoption d'une Déclaration de principes et d'un Plan d'action intergouvernementaux, ainsi qu'une déclaration autonome, parallèle, de la Société civile.</p> <p>La deuxième phase du SMSI, qui aura lieu à Tunis en novembre de cette année, devrait faire le point sur l'évolution des objectifs que les gouvernements se sont donnés à Genève, notamment en ce qui concerne des projets précis visant à réduire « la fracture numérique » que, tous sont d'accord, empêchent que les nouvelles technologies de l'information et de communication contribuent aux buts de développement que l'ONU a adopté à la veille du millénaire (Millennium Development Goals). Le rapport d'un groupe de travail sur les mécanismes de financement de cet objectif global n'a soulevé que des critiques et de l'insatisfaction, notamment de la part des représentants des pays du Sud et de la société civile. Des propositions telles que celle de créer un Fonds de solidarité numérique, présenter à Genève par le Sénégal, a de la misère à décoller, ne trouvant pas preneur parmi les pays les mieux nantis (dont le Canada).</p> <p>Sur le plan du processus, les gains réalisés par la Société civile lors de la première phase se sont consolidés. Le Bureau de la société civile - précédent historique dans les pratiques onusiennes - est reconnu comme instance officielle et continue à agir en tant que liaison entre les intervenants non-gouvernementaux et le Secrétariat du sommet. Les structures autonomes que la société civile s'est donnée lors de la phase I - la plénière, le groupe de travail sur le développement du contenu, ainsi qu'une série de caucus thématiques - roulent. Mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il y a une certaine institutionnalisation, voire même bureaucratisation, dans le fonctionnement de ces instances, qui vivent des problèmes liés à la fois à leur caractère bénévole, à l'intégration de nouveaux acteurs, aux besoins de rechercher des consensus parfois trop nivelés (comme c'est le cas, par exemple, chez le caucus des médias, qui regroupe les représentants des grandes associations de presse, les syndicats des journalistes et les médias communautaires ; ce caucus s'entend sur l'importance de la liberté d'expression telle qu'exprimée dans l'Article 19 de la Charte universelle des droits humains, mais pas beaucoup de plus).</p> <p>Comme c'était le cas lors de la première réunion préparatoire en juin dernier, la question des droits humains en Tunisie, pays hôte de la phase II, a pesé lourde dans l'atmosphère. Les autorités onusiennes ont empêché la diffusion aux délégués gouvernementaux d'un rapport du réseau IFEX portant sur la répression de la liberté d'expression en Tunisie. Ce rapport a d'ailleurs fait l'objet d'une des séances les mieux cotés des quinze jours du prepcom, en termes d'assistance ; la séance en question a mis en opposition des associations tunisiennes de la défense de droits humains et des dizaines de représentants d'ONG soutenus par le gouvernement tunisien - qui ont par ailleurs investi les instances de la société civile tout au long du prepcom, paralysant parfois les travaux.</p> <p>L'insistence de la Tunisie de faire de ce Sommet une vitrine colore en effet le travail politique de cette phase II. Le pays hote aimerait bien qu'il y ait une « déclaration de Tunis » à l'issue de la phase II, mais le consensus nécessaire pour qu'un tel document politique soit entériné risque de lui échapper. En fait, les difficultés de s'entendre sur les principes devant guider la société de l'information ont failli provoquer l'échec de la phase I. La discussion autour du « chapeau politique » proposé par la présidence de la phase II était tout aussi dure au prepcom et risquait encore une fois à provoqué l'éclatement. À la dernière heure, la délégation suisse proposait de remplacer ce document politique par un autre, plus instrumental, portant sur les divers chapitres du plan d'action adopté lors de la phase I. L'avenir verra vers quoi cette impasse évolue.</p> <p>Mais le point fort de ce prepcom était sans doute les développements autour du dossier de la gouvernance d'Internet. La phase I du SMSI a mandaté le secrétaire-général des Nations Unies à mettre sur pied un Groupe de travail ayant comme but de définir la gouvernance d'Internet, de dresser la liste de thèmes devant faire l'objet de mécanismes de gouvernance, et d'indiquer de qui devrait relever une telle régulation.</p> <p>Le Working Group on Internet Governance (« ouiguigue ») fut donc créé à la fin de 2004, après des vastes consultations multipartites. À la grande surprise générale, ses 40 membres comptent de nombreux experts indépendants et représentants de la société civile - dont certains des piliers des actions de base qui ont marqué la phase I, tels que Karen Banks de l'Association for Progressive Communication (APC), le président des Computer Professionals for Social Responsibility William Drake, et Wolfgang Kleinwächter, un des fondateurs de la campagne CRIS (Communication Rights in the Information Society). La société civile a accueilli très favorablement le processus ainsi entamé, et met beaucoup d'espoir dans les résultats.</p> <p>Le WGIG vient à peine de débuter ses travaux, mais certaines grandes lignes d'orientation apparaissent déjà. Dans son rapport préliminaire, déposé en début du prepcom, il appelle à un processus « multilatéral, démocratique et transparent » de gestion de l'Internet. Il propose de formuler une définition très large de la gouvernance d'Internet, une définition qui dépassera les simples aspects techniques et évoquera le caractère forcément multipartite de tout mécanisme éventuel.</p> <p>Sur le plan du contenu, le WGIG a commencé à dresser la liste de thèmes à considérer sous l'angle de la gouvernance, et en est déjà rendu à une vingtaine ; certains croient que la liste pourra éventuellement atteindre près de cinquante sujets devant faire l'objet d'une régulation quelconque. Le caucus Internet de la société civile a fait remarqué le processus inclusif du WGIG et a émi le souhait que son éventuel rapport ne soit pas marginalisé par les gouvernements. Le WGIG, pour sa part, a souligné qu'il ne se voyait pas comme instance de négociation mais plutôt de déblayage et de proposition.</p> <p>Les gouvernements ont consacré une demi-journée à commenter le rapport préliminaire du WGIG. Tous l'ont accueilli favorablement, chacun à sa manière. Premier à prendre la parole, le Brésil a dénoncé le caractère non-démocratique du régime actuel de gouvernance d'Internet, qu'il disait dominé par une poignée de sociétés du secteur privé et un seul gouvernement ; plusieurs délégations des pays du sud en ont fait écho dans leurs interventions, quoique de manière moins fulgurante. Le Norvège, pour sa part, a caractérisé l'Internet en tant que bien public global (« global public good »), et a exhorté le SMSI à faire acte de pionnier en gouvernance globale en reconnaissant ce caractère de bien public.</p> <p> Par ailleurs, les gouvernements de la Chine et des Etats-Unis ont dressé les grandes lignes de démarcation entre les approches en litige - déjà présentes mais mises en suspens lors de la phase I. Pour la Chine, la gouvernance d'Internet reste une question de souveraineté nationale, ou les gouvernements devraient mener le jeu ; elle préconise que le dossier soit confié à une organisation intergouvernementale telle que l'UIT (qui serait prête à assumer cette responsabilité disons en passant). Quant aux Etats-Unis, ils ont proposé une série de sept lignes directrices devant guider les travaux du WGIG : favoriser la compétitivité et l'innovation ; rôle de leadership pour le secteur privé ; réduire la réglementation au minimum absolu ; garantir la libre circulation de l'information... on connaît le rengain. Pour les Etats-Unis, le mécanisme privilégié de gouvernance d'Internet devrait rester l'ICANN.</p> <p> Le Prepcom3, prévu pour le mois de septembre, sera sans aucun doute centré sur ces questions. Le WGIG doit déposer son rapport à la mi-juillet. On voit déjà poindre à l'horizon les clivages qui ont marqué les négociations intergouvernementales de la phase I, ainsi que la marginalisation, voire banalisation, des propositions qui seront issues de la société civile. À l'issue du Prepcom2, et délégués gouvernementaux et représentants de la société civile se demandaient dans les corridors si la phase II arrivera à résoudre quoi que ce soit. Mais vu de l'extérieur on peut distinguer au moins un grand bénéfice de cet exercice : les enjeux se précisent, les positions se clarifient, les alliances se soudent et la société de l'information se démystifie.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Marc Raboy</p> <p>Professeur titulaire de la Chaire Beaverbrook en éthique, média et communication</p> <p>Département d'histoire de l'art et études en communication</p> <p>Université McGill</p> <p>853, ouest rue Sherbrooke, Pavillon des Arts, W-287</p> <p>Montréal, Québec, Canada H3A 2T6</p> <p>Tél. : (514) 398-2211</p> <p>Fax : (514) 398-7247</p> <p>E-mail : marc.raboy[at]mcgill.ca</p></div> Sommet mondial sur la société de l'information - vers Tunis http://vecam.org/article412.html http://vecam.org/article412.html 2005-03-09T15:27:18Z text/html fr V. Kleck Difficile de s'y retrouver dans les échanges, débats, accords et déssacords au sein de la prep com 2 du sommet mondial sur la société de l'information, qui vient de se terminer à Genève. D'un coté nous avons le communiqué officiel de l'IUT, très satisfait des travaux de cette prep com ! Y sont soulignés, les avancées sur les questions de financement dont la mise en place du fonds de solidarité numérique, une simple liste des points qui relèvent de la gouvernance de l'internet...et aussi la reconnaissance (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_texte'><p>Difficile de s'y retrouver dans les échanges, débats, accords et déssacords au sein de la prep com 2 du sommet mondial sur la société de l'information, qui vient de se terminer à Genève.</p> <p>D'un coté nous avons le <a href="http://www.itu.int/wsis/newsroom/press_releases/wsis/2005/25feb.html" class='spip_out' rel='external'>communiqué officiel de l'IUT</a>, très satisfait des travaux de cette prep com !</p> <p>Y sont soulignés, les avancées sur les questions de financement dont la mise en place du fonds de solidarité numérique, une simple liste des points qui relèvent de la gouvernance de l'internet...et aussi la reconnaissance "officielle" d'une ouverture multi partenariale du sommet se traduisant par des tables rondes tripartite dans le cadre du sommet de Tunis où les gouvernements accepteraient de discuter avec la SC et le secteur privé pendant un sommet des NU....à suivre</p> <p>Et de l'autre côté, les débats se poursuivent sur les listes de la société civile dans son ensemble très insatisfaite des résultats de la prep com...contrairement à ce qu'a annoncé leur communiqué de presse qui donnait à connaitre une certaine satisfaction...d'ou levée de bouclier ! et débats sur les modes d'organisation de la SC, l'absence de progrès dans la representation de la societe civile, dénonçant les questions de légitimité et de prise de parole....</p> <p>La réalité me semble comme souvent entre ces deux extrèmes : tout est loin d'être positif comme le clament les gouvernements, mais tout n'est pas "perte de temps" comme l'affirment certains représentants de la société civile...</p> <p>Pour aider à mieux saisir toutes les petites subtilités de ces grands débats sur de réels enjeux au sein du SMSI, je vous recommande, trois lectures (par ordre de facilité et rapidité de lecture) :</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> impression en dix lignes de <a href="http://reso.blogs.com/smsi/2005/03/les_lampions_du.html" class='spip_out' rel='external'>Bruno Oudet</a></p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> une autre vision de la prep com, celle de <a href="http://reso.blogs.com/smsi/2005/03/une_autre_visio.html" class='spip_out' rel='external'>Marc Raboy</a></p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> celle des conclusions de la prep com par <a href="http://www.crisinfo.org/content/view/full/752" class='spip_out' rel='external'>Sally Burch</a></p> <p>Tous ces documents sont sur le <a href="http://reso.blogs.com/smsi/" class='spip_out' rel='external'>"blog du SMSI"</a> en français, en réalité celui de Bruno Oudet mais dont la consultation régulière s'impose, tout particulièrement pour les francophones.</p> <p>A voir aussi, le <a href="http://www.wsis-cs.org/" class='spip_out' rel='external'>site de la société civile mondiale</a></p> <p>Bonne lecture !</p></div> Appel pour un contre sommet au Sommet Mondial de la Société de l'Information à Tunis http://vecam.org/article363.html http://vecam.org/article363.html 2004-12-29T17:46:11Z text/html fr Pedro Le prochain Sommet de la Société de l'Information aura lieu à Tunis en Tunisie. Les organisateurs veulent se concentrer sur l'utilisation gouvernementale et corporative de l'information et des technologies de communication. Cette approche tombe à pic avec le choix du lieu. La Tunisie n'est pas seulement un allié prisé par l'Occident, mais elle est aussi considérée comme ce que l'on nomme le modèle Occidental par rapport au reste du monde Arabe. Pourquoi ? Parce que la Tunisie a totalement privatisé un (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_texte'><p>Le prochain Sommet de la Société de l'Information aura lieu à Tunis en Tunisie. Les organisateurs veulent se concentrer sur l'utilisation gouvernementale et corporative de l'information et des technologies de communication. Cette approche tombe à pic avec le choix du lieu.</p> <p>La Tunisie n'est pas seulement un allié prisé par l'Occident, mais elle est aussi considérée comme ce que l'on nomme le modèle Occidental par rapport au reste du monde Arabe. Pourquoi ? Parce que la Tunisie a totalement privatisé un son secteur textile qui a dynamisé son économie par une production dans des usines d'occasion, de textiles très bon marché, que l'on appelle aussi sweat shops ou magasins de sucrerie, qui exportent leur production vers l'Europe et les USA. Toutefois, le Président Ben Ali exerce en même temps une dictature sans merci qui confisque la parole à tout dissident.</p> <p>Par conséquent, le choix du lieu pour un sommet de la société de l'information est bien plus qu'hypocrite. Alors que la Tunisie rattrape les écarts économiques avec le Nord capitaliste, elle est loin de toute société d'information si l'on parle de liberté d'information.</p> <p>Pourtant le sommet ne donne pas seulement une légitimité à un régime répressif mais ses objectifs ignorent aussi la situation sociale et technologique dans la région.</p> <p>La majorité des gens dans cette partie du monde n'ont pas accès à l'Internet. S'ils y accèdent à travers les cybercafés ou les universités, ils manquent souvent du savoir faire technologique qui le permet d'adapter le monde du web à leurs besoins propres, comme savent le faire les gens du Nord. Et le commerce électronique est certainement la dernière chose dont ils ont besoin.</p> <p>Lorsqu'on regarde de près l'usage que veulent faire les gouvernements avec les Technologies de l'Information et des Communications TIC, qui sera donc discuté à Tunis, l'on constate que pour les ministères il ne s'agit pas seulement de spécifier l'utilisation des sites web pour les citoyens. Ils veulent aussi obtenir plus de contrôle des technologies, qui permettra donc plus de censure et de persécution des activistes.</p> <p>Actuellement, les débats en cours portent sur la question de savoir si Internet devrait être dirigé par l'ICANN (dominé par le monde privé des affaires) ou s'il doit être transféré sous la direction de l'Union Internationale des Communications ITU (dominée par les Etats). Un pays comme la Tunisie recevra certainement très favorablement un tel transfère. Mais le sujet reste pertinent partout dans le monde puisque les gouvernements essayent partout de diminuer les libertés civiles au nom de la guerre dite contre le terrorisme.</p> <p>Nous voulons, dans un sommet concurrent, exposer ces problèmes ensemble avec des organisations civiles, des médias et des militants des droits de l'Homme de la région.</p> <p>Quelques idées pour plus de discussion, d'actions et d'atelier de travaux pratiques pour le Contre Sommet :</p> <p>1. Censure</p> <p>Dans tout le monde Arabe et une grande partie de l'Afrique la liberté d'expression n'existe pas. La plupart des pays ont des censeurs qui décident de ce qui est convenable à lire ou à voir pour leurs peuples. Tous ces pays contrôlent les médias en imposant des autorisations très difficiles à obtenir. Dans le cadre du SMSI, nous voulons appeler à l'abolition de toute forme de censure.</p> <p>2. Répression des activistes dans le domaine des médias</p> <p>De plus en plus de personnes ont découvert l'Internet pour s'exprimer et pour organiser des oppositions dans des pays qui punissent ces deux activités par la prison. Alors qu'au début les régimes semblaient inconscients de cet activisme, ils ont maintenant commencé à réagir. Beaucoup d'activistes ont été arrêtés et font face à des peines d'emprisonnement, comme par exemple la communauté gay en Egypte. En Tunisie et en Syrie les activistes d'Internet sont persécutés. Le Sommet pourrait être une excellente opportunité pour diffuser des informations sur ces cas et appeler à la solidarité.</p> <p>3. Création d'accès</p> <p>Dans une certaine mesure l'Internet peut être un instrument pour contourner les politiques de restriction et de censure comme sont, les faibles bandes FM des radios, des solutions contre les gouvernements qui n'accordent de licence qu'à ceux qui les soutiennent. Nous voulons discuter comment nous pouvons établir des médias alternatifs et des sites web communautaires ou des radios FM dans les zones pauvres et les villages, tout en gardant à l'esprit qu'apprendre aux gens comment gérer leur propre média est un concept de base pour la démocratie médiatique. Nous espérons aussi établir un groupe de consultation basé sur le volontariat pour fournir des softwares et de l'assistance à ceux qui veulent construire des sites web.</p> <p>4. Le droit à la technologie</p> <p>L'accès à la technologie est un droit humain dans un monde où la connaissance et l'information sont primordiales pour le bien être des gens, pour leur carrières et pour leur vie. Toutefois, et bien plus que dans le Nord, INTEL et Microsoft contrôlent les technologies et leur accès dans la plupart des pays en développement et surtout dans le monde Arabe.</p> <p>Une de leurs stratégies est d'établir des centres prêts à l'emploi gratuitement pour des ONG sur une période de deux ans. Par conséquent, Microsoft et INTEL apparaissent comme des bienfaiteurs tout en se créant pour eux-mêmes un immense panneau publicitaire, et peuvent en même temps étudier de nouveaux marchés avec les sensibilités locales tout en développant à bas prix des softwares arabes.</p> <p>Mais par ailleurs la contre partie pour les sociétés civiles est infime. Comme à priori aucune ONG ne peut maintenir un centre au-delà des deux années gratuites, elle le perd. Par conséquent même si un bon travail a été fait, n'étant pas durable il n'a pas d'impact sur la société tout comme beaucoup d'aides étrangères qui peuvent étouffer mêmes les activités des groupes les plus dociles lorsqu'elles ne sont pas durables.</p> <p>5. Précarité de la situation des travailleurs dans le domaine de l'information</p> <p>Que ce soit dans le Nord ou dans le Sud, les travailleurs dans les domaines de l'Information sont ignorés par les unions syndicales. Dans beaucoup de pays en développement ils n'ont probablement même pas de sécurité sociale puisque les politiques des Etats ne les reconnaissent pas. Cette nouvelle force de travail émergeante semble toute de même se porter mieux que d'autres. Toutefois cela changera avec son développement mais en même temps la détérioration des droits des travailleurs peut s'accentuer dans les sociétés. Beaucoup d'entre nous appartiennent à cette force de travail. Nous voulons discuter au Sommet comment nous pouvons organiser et créer des unions syndicales défendant nos droits à travers le monde.</p> <p>6. Numérisation et accès aux ressources</p> <p>Une partie petit et limitée des financements pour les projet et programmes des TIC sert à développer les outils de localisations, plus spécifiquement la traduction dans les langues locales et la numérisation du savoir local. Les outils de localisation des langues indigènes, tels que les programmes OCR, sont encore très coûteux et sous-développés. Nous suggérons de restructurer les financements et les investissements des TIC et des TIC4D de manière à prendre en considération autant les besoins locaux que la localisation du savoir.</p> <p>7. La liberté de circulation en tant que droit de communication</p> <p>Les gens circulent à travers les frontières matérielles et virtuelles. Les gens poussent les frontières à travers la communication physique et numérique. Les Etats et les multinationales renforcent les contrôlent sur les deux flux. Empêcher les gens de circuler où ils veulent, veut dire les empêcher de communiquer avec la méthode de leur choix.</p> <p>Source : <a href="http://lists.riseup.net/www/arc/tunis/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://lists.riseup.net/www/arc/tunis/</a></p></div> <div class='rss_ps'><p>source : samizdat.net | infosblog - Fil d'information alternative <a href="http://infos.samizdat.net/blog/page.php?p=1636" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://infos.samizdat.net/blog/page...</a></p></div> Relieurs http://vecam.org/article364.html http://vecam.org/article364.html 2004-12-29T17:45:09Z text/html fr Valérie Peugeot Etude réalisée en partenariat avec le laboratoire France Télécom R&D - DIH/UCE Programme : Innovations ascendantes. Avant-propos Cette note est le fruit d'une exaspération et d'un enthousiasme. Exaspération devant la médiocrité des résultats obtenus par les acteurs de la société civile dans le processus du SMSI, de tant d'heures de travail, d'efforts convergents, de recherche de consensus pour des textes officiels sans vision ni force, exaspération de l'épuisement moral et du dégoût qui taraudent (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique74.html" rel="directory">2003 - 2005 SMSI - Sommet mondial de la société de l'information</a> <div class='rss_chapo'><p>Etude réalisée en partenariat avec le laboratoire France Télécom R&D - DIH/UCE Programme : Innovations ascendantes.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Avant-propos</p> <p>Cette note est le fruit d'une exaspération et d'un enthousiasme. Exaspération devant la médiocrité des résultats obtenus par les acteurs de la société civile dans le processus du SMSI, de tant d'heures de travail, d'efforts convergents, de recherche de consensus pour des textes officiels sans vision ni force, exaspération de l'épuisement moral et du dégoût qui taraudent le militant au corps les nuits de rédaction de la pénultième version d'un texte dont on sait déjà qu'il sera refusé...</p> <p>Et enthousiasme devant le formidable brassage interculturel et inter-politique que représente ce sommet, devant la capacité des militant(e)s impliqué(e)s à dépasser très souvent leurs différences pour gagner en vision commune, devant l'intelligence collective qui a su se mettre en mouvement à l'occasion de cette rencontre onusienne.</p> <p>À la question récurrente que l'on nous pose et que nous nous posons à nous-mêmes « à quoi ça sert ? », spontanément une seule réponse s'impose. Si le SMSI ne doit avoir qu'une vertu, c'est d'avoir contribué à décloisonner les résistances et les alternatives à la société de l'information pré formatée qui se construit sous nos yeux.</p> <p>Ce travail de décloisonnement, de reliance entre les luttes, les idées, les imaginaires, les actions, les acteurs a toujours été au cœur de notre éthique comme de nos projets. Le SMSI, rendez vous onusien bancal, peu médiatisé, sans grand pouvoir intrinsèque, agit de fait comme un creuset dont les acteurs de la société civile peuvent tirer parti pour organiser leurs mouvements.</p> <p>L'idée en filigrane de cette étude est d'étudier le passage de logiques historiques de rassemblements unitaires, de fédérations, dont les mouvements ont éprouvé les limites, à des logiques de réseautage dans la diversité et de fabrication du consensus.</p> <p>Il ne s'agit pas d'analyser l'ensemble du processus SMSI. Notre étude est limitée à la fois dans le temps et dans l'objet : tout d'abord elle procède par arrêt sur image sur la première phase du Sommet, celle qui court de juillet 2002, date du premier prepcom (comité préparatoire) à Décembre 2003 (la seconde phase qui a débuté en juin 2004 avec un prepcom à Tunis, ne s'achèvera qu'en novembre 2005). Cet exercice est bien évidemment frustrant, d'autant que l'on sent déjà à quel point cette seconde phase va constituer un tournant décisif pour la plupart des questions que nous soulevons ici. La mise en place, décidée à Genève, des deux groupes de travail - sur la gouvernance d'internet et sur les mécanismes de financements - qui se déroule en ce moment même, est à elle seule un extraordinaire laboratoire des questions démocratiques internationales.</p> <p>Quant à l'objet, nous avons délibérément choisi de nous concentrer sur une approche du Sommet telle que vécue et vue par la « société civile » (nous reprenons ce terme ici tel qu'il est communément utilisé au sein du SMSI et nous reviendrons sur les contours de cette Objet politique non identifié - OPNI dans le cours de la note). Si la première partie de l'étude redonne des éléments généraux indispensables à la compréhension du Sommet dans son ensemble, la seconde se focalise sur les familles d'acteurs impliquées dans le processus. Sans prétendre à l'exhaustivité, nous chercherons à comprendre quels sont les organisations, mouvements, personnes en présence puis à voir dans les troisième et quatrième parties, en nous penchant sur un mouvement spécifique, celui des droits à communiquer, comment ces acteurs ont ou n'ont pas réussi à se relier les uns aux autres au cours de cette première phase d'un processus qui doit durer encore plus de 18 mois.</p> <p>Nous sommes partis des connaissances, intuitions, analyses accumulées sur le vif au cours de la première phase du SMSI, complétées par des lectures, des recherches Web. Une fois l'essentiel de l'étude réalisée, nous avons interviewé par écrit six acteurs du SMSI, autour de quelques questions qui touchaient aux points névralgiques de la note. Ce « terrain ex post » n'a pas pour vocation de nourrir l'étude par rétroaction mais de montrer les contours de sa subjectivité - subjectivité inhérente au fait que l'auteure a été partie prenante du processus -, de la compléter, le cas échéant de la contredire.</p> <p>Par ailleurs nous avons choisi de travailler sur les articulations et convergences à travers l'étude des mouvements eux-mêmes et seulement de façon subsidiaire sur leurs prises de positions au cours du SMSI. .</p> <p>Au final, il s'agit d'une étude qui peut aussi devenir un outil militant, au service du débat, de la connaissance mutuelle, du dépassement des malentendus ou contradictions pour aider à la construction de convergences politiques fortes.</p> <p>Paris, le 31 Octobre 2004</p></div> <div class='rss_ps'><p>l'étude complète est disponible sous forme de téléchargement (564 ko).</p></div>