Vecam http://www.vecam.org/ Réflexion et action pour l'internet citoyen fr SPIP - www.spip.net Vecam http://vecam.org/local/cache-vignettes/L144xH41/siteon0-dd267.png http://www.vecam.org/ 41 144 De la politique de l'association à la construction des communs http://vecam.org/article1260.html http://vecam.org/article1260.html 2012-08-08T10:22:36Z text/html fr Valérie Peugeot Creative Commons Citoyenneté et expression Accès au savoir vecam-F Revue-reseau-TIC Biens communs Résumé Au milieu du gué. C'est ainsi que Roger Sue décrit nos sociétés et nos économies, pétrifiées à mi chemin entre le modèle industriel dominé par les services - le « tertiaire » - et le modèle de l'économie cognitive ou immatérielle, qu'il intitule résolument le « quaternaire ». Certes tout le monde – entreprises, pouvoirs publics, institutions internationales – célèbre le rôle des technologies de l'information et des connaissances dans l'économie qui s'en vient. Mais, selon l'auteur, nous ne saisissons pas (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot45.html" rel="tag">Accès au savoir</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a>, <a href="http://vecam.org/mot70.html" rel="tag">Biens communs</a> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Résumé</h3> <p>Au milieu du gué. C'est ainsi que Roger Sue décrit nos sociétés et nos économies, pétrifiées à mi chemin entre le modèle industriel dominé par les services - le « tertiaire » - et le modèle de l'économie cognitive ou immatérielle, qu'il intitule résolument le « quaternaire ». Certes tout le monde – entreprises, pouvoirs publics, institutions internationales – célèbre le rôle des technologies de l'information et des connaissances dans l'économie qui s'en vient. Mais, selon l'auteur, nous ne saisissons pas la radicalité des transformations induites tant dans nos entreprises, dans nos sociabilités que dans nos rapports aux savoirs et aux apprentissages. Ce faisant nous n'en tirons pas les choix politiques susceptibles d'accompagner cette « grande transformation ».</p> <p>Certes les connaissances sont la clé de voûte de nos économies, mais pas nécessairement les savoirs d'accumulation, ceux que nous empilons laborieusement dans nos cursus scolaires et universitaires. Les connaissances dont nous avons besoin, dans une société que les infrastructures techniques contribuent à rendre réticulaires, informelles et mieux distribuées, sont plutôt de l'ordre du « savoir coopérer », du « savoir créer », de l'imaginaire, de l'intuition, de la reliance aux autres, bref du « savoir-être » tout autant que du savoir-faire. Travailler dès lors consiste tout autant à produire dans la créativité qu'à « se produire », c'est à dire à se construire soi-même, dans son rapport à soi et au monde. Ceci rend en partie obsolète les indicateurs traditionnels du travail / emploi : rejoignant les analyses de Yann Moulier-Boutang, Roger Sue acte que, comme c'est déjà le cas notamment pour l'artiste ou l'enseignant chercheur aujourd'hui, le temps fera de moins en moins sens. Car ces nouvelles tâches appellent un renouvellement continu du capital cognitif, qui ne se limite plus aux temps formels de l'éducation et de la formation.</p> <p>L'entreprise n'échappe pas au phénomène : celle-ci prend conscience de l'importance du travail implicite, des qualités et compétences ascendantes des salariés (autonomie, capacité de coopération, de développement personnel...) mais ne sait comment les mobiliser et les reconnaître. Au delà de l'entreprise, l'emploi devra inéluctablement se recomposer autour d'activités liées à cette valorisation de la personne : santé comme pré réquisit, développement des capacités, valorisation du capital humain. Alors que les besoins non marchands explosent et que l'économie devient <i>de facto</i> de plus en plus « sociale » (cf. les dépenses de santé, de protection sociale, d'éducation, de culture...) dans un contexte de ressources publiques limitées, « l'extension du non-marchand est de plus en plus la condition même de survie du marché ». Plus radicalement c'est la question de la sortie de l'emploi qui est posée : ne devons-nous pas aller jusqu'au bout d'une flexibilité de l'emploi qui gagne chaque jour plus de terrain et la négocier contre un revenu de citoyenneté, allant ainsi vers une économie redistributive (en complément ou substitution des économies domestique, publique et marchande identifiées par Karl Polanyi) ? Selon l'auteur, c'est la seule manière d'éviter une scission de la société en deux : d'un côté les gagnants de la flexibilité, qui y trouvent autonomie et adéquation avec une activité cognitive, de l'autre les grands perdants, ceux que la flexibilité enfonce dans la précarité et la pauvreté.</p> <p>À ne pas vouloir acter ce glissement des besoins vers de nouvelles connaissances, et à ne pas les intégrer dans une école qui demeure ancrée sur un modèle du savoir universel scientifique, on contribue à accroître les inégalités. Seuls certains milieux sociaux sauront transmettre ces aptitudes aux générations montantes.</p> <p>Pour autant, les modalités de cette transmission restent à inventer. Une question complexe. Plutôt que d'en rejeter une fois de plus la responsabilité vers l'école, Roger Sue invite à <strong>se tourner vers le monde associatif</strong>. Il observe que les associations remplissent trois grandes fonctions :</p> <ul class="spip"><li> La reliance : l'association permet de tisser du lien social, sans obérer l'individualisation comme processus de civilisation (à différencier de l'individualisme). Car la participation à une association apporte d'abord une connaissance de soi, une mise à jour de savoirs enfouis, l'ouverture d'un nouvel espace de reconnaissance, celle-là même que l'entreprise ne sait plus accorder. Il s'agit de « s'engager pour soi, s'engager avec les autres » tout en « s'engageant pour les autres, dans son époque ». C'est aussi une manière de faire de la politique au moment même où les structures médiatrices traditionnelles du politique souffrent de désamour de la part des populations.</li><li> Les compétences : alors que l'éducation populaire en France approche le siècle et demi d'existence, le monde associatif porte dans son ADN la question de l'éducation permanente et du croisement des savoirs, dans une perspective d'émancipation individuelle et collective. Les savoirs développés en son sein relèvent des compétences transverses - échange, engagement, sens pratique, créativité, capacité à l'autoformation...-. En ce sens l'association constitue un incubateur naturel des connaissances nécessaires au « quaternaire », celles-là même que ni l'école ni l'entreprise ne savent encourager. Un constat qui doit amener à la reconnaissance de l'association comme système de formation à part entière, à l'image de ce qui se pratique déjà dans certains pays scandinaves.</li><li> La performance : pour répondre à la part « sociale » croissante de l'économie, les secteurs public et privés seuls sont impuissants. Il est nécessaire d'impliquer tout un chacun, quelles que soient ses qualités (âge, disponibilité, compétences...), dans un rapport de proximité, tout en donnant la priorité à la prévention (de la santé, de l'environnement...). Toutes conditions d'efficacité que le monde associatif sait remplir. Plutôt que d'effectuer un transfert massif vers le secteur privé dont on mesure actuellement l'inefficacité, la construction de partenariats entre entreprises et associations semble plus performants pour répondre à ces enjeux. Des partenariats qui passent notamment par le mécénat de compétences (immersion à temps partiel de salariés dans le monde associatif, financé par l'entreprise), opération gagnant-gagnant pour les deux structures comme pour le salarié. Un modèle qui doit être étendu (au delà des grandes entreprises), diversifié (simultanément ou alternativement au travail salarié) et appuyé sur un revenu minimum, de l'ordre du SMIC. Ce faisant il s'agit ni plus ni moins que de conférer un « droit à l'activité » pour tous, négocié contre une flexibilité assumée mais débarrassée de son caractère profondément inégalitaire (en s'inspirant de la flexisécurité).</li></ul> <p>Pour que l'associationnisme puisse porter ces promesses, encore faut-il qu'une véritable politique de l'association se mette en place, c'est à dire « la capacité du mouvement associatif à se constituer en un acteur politique disposant de suffisamment d'unité, d'autonomie et de volonté pour se fixer un agenda politique et une fonction institutionnelle en rapport avec son poids réel dans la société ». Politique que l'auteur entend asseoir autour de quatre axes :</p> <ul class="spip"><li> Le volontariat généralisé (à la différence du bénévolat qu'il complète, il fait l'objet d'une rétribution minimale), qui génère une nouvelle catégorie d'activités au delà de l'État et du marché et qui doit être encouragé par des dispositifs légaux et financiers, dont l'auteur liste les modes de financements possibles.</li><li> La mise en place d'un livret de compétences qui permette de reconnaître les compétences transverses, notamment celles acquises hors du système scolaire et universitaire. Ceci consacrerait un changement de posture de l'école, devenant « espace de réflexivité de savoirs majoritairement produits à sa périphérie », à l'image de ce qui se pratique en Finlande.</li><li> L'affirmation de l'indépendance du secteur associatif, qui ne peut et ne doit être ni supplétif du service public ni prestataire de services. Ceci passe par une réforme des institutions représentatives du monde associatif (Haut conseil à la vie associative, CPCA - Conférence Permanente des Coordinations Associatives...) sur la base de mode de désignation par élections ascendantes, de mandats à durée limitée et de dotation en ressources autonomes. Le passage d'un statut purement consultatif à une intervention dans le processus législatif pour le Conseil économique, social et environnemental, serait également essentiel.</li></ul> <p>Au final, Roger Sue invite la gauche à s'emparer de l'associationnisme comme levier majeur d'un renouvellement démocratique participatif, d'un dépassement des contradictions entre travail aliénant et travail émancipateur, entre individu et collectif, et des postures purement critiques, sans perspective d'alternatives. Il y voit également une contribution à l'émergence des « communs », de leur passage à l'échelle, impliquant un public toujours plus large.</p> <h3 class="spip">Commentaires</h3> <p>La première vertu de ce texte est certainement d'allier à l'audace conceptuelle des perspectives concrètes de transformation des relations entre connaissances, travail, temps et engagement. L'ouvrage montre comment notre société porte en elle, à travers la richesse et la diversité du monde associatif, les germes de ce qui pourrait être la « grande transformation » de demain. Ce monde associatif est aujourd'hui en situation ambiguë : négligé par les instances politiques, considéré comme une sorte de « supplément d'âme » qui vient arrondir les angles d'une société livrée à l'économie de marché, il tend à se complaire dans une forme de marginalité. Entre opposition – pour les mouvements de résistances –, réparation – pour les associations de solidarité – ou substitution – pour les associations assumant des missions de service public –, il n'ose assumer l'ambition à laquelle l'invite Roger Sue : celle d'une alternative au marché et à l'État, capable d'accompagner structurellement nos sociétés dans leur entrée dans les sociétés de connaissances.</p> <p>Cette perspective est particulièrement stimulante pour tous ceux qui œuvrent à la construction des « communs » (voir <a href="http://cfeditions.com/libresSavoirs/" class='spip_out' rel='external'>Libres savoirs</a>, ouvrage coordonné par Vecam, 2011, C&F Éditions) comme cela n'a pas échappé à l'auteur. Le monde associatif, et plus généralement l'économie sociale et solidaire, apparaît comme le maillon indispensable entre deux approches : celle du « bien commun » et celle des « biens communs ». Le passage du singulier au pluriel (ou l'inverse) n'est pas trivial. Le bien commun peut être envisagé comme une version élargie de l'intérêt général, renvoyant moins au fruit d'un contrat social, qu'aux valeurs que l'humanité se doit de partager (en son sein mais aussi dans son rapport à la nature), dans un souci à la fois de préservation et de développement. Si les biens communs embrassent également ce double objectif de préservation et de renouvellement créatif, ils s'ancrent non pas dans des valeurs abstraites et universelles mais dans la construction très opérationnelle de règles de gouvernance appliquées à une ressource clairement identifiée, matériel ou immatérielle, locale ou non (une forêt ou un logiciel). En ce sens la pensée des « biens communs » présente une double essence politique et économique, qui constitue à la fois sa force – en pensant d'entrée de jeu l'économique hors de la sphère marchande – et sa faiblesse – en ne pouvant pas s'appliquer aux champs de l'activité humaine qui échappent (ou devraient échapper) totalement à l'économique (comme la biodiversité ou la justice). Le monde associatif possède de fait un pied dans chacune de ces deux approches : en poursuivant des objectifs non lucratifs, en répondant à des besoins que le marché par essence ne couvre pas et que la puissance publique néglige, en ouvrant des espaces de développement personnel ignorés du marché comme de l'État, l'association participe à l'évidence du « bien commun ». En inventant les règles de gouvernance indispensables à la poursuite d'activités non marchandes, les associations contribuent à créer de nouvelles communautés de « biens communs ». Si les biens communs englobent une diversité de communautés qui dépassent largement le monde associatif (communautés d'habitants, réseaux informels, communautés de développeurs, riverains d'une rivière...), ce dernier n'en constitue pas moins une composante de taille. L'association, dégagée des contraintes de la valeur d'échange et de la profitabilité (ce qui ne la dédouane pas d'obligations d'efficacité), participe au renouvellement de la conception même de la valeur – valeur des connaissances, valeur du travail comme l'évoque Roger Sue - mais aussi valeur des biens, des services produits, des sociabilités tissées, de la justice sociale réinjectée, de la créativité suscitée... Où l'on retrouve le lien entre les « biens communs » comme manière de revisiter les fondamentaux de l'économie et le « bien commun » comme horizon de sens et de mesure du bénéfice collectif.</p> <p>On notera toutefois que le livre, sur son versant économique, souffre des mêmes faiblesses que l'état de la pensée actuelle sur les communs : l'articulation entre les trois sphères – sphère publique, sphère marchande, sphère associative/des biens communs – et la circulation des ressources comme des contributions entre ces trois secteurs reste à définir, même si l'auteur s'efforce d'ouvrir des pistes fécondes. C'est certainement un terrain de forte conflictualité entre ceux qui tentent d'inventer une troisième voie, au delà du marché et du secteur public : quelles doivent êtres les contributions de ces derniers au financement du secteur associatif, et à quelles conditions susceptibles de justifier cette contribution tout en préservant l'autonomie de celui-ci ? Les communs doivent-ils être soumis à une forme de taxation de la richesse non marchande créée, afin de contribuer à la sphère publique en retour ? Quelle peut/ doit être la part des échanges non monétarisés (ou appuyés sur des monnaies alternatives) à l'intérieur du secteur des biens communs ? Quels sont les vecteurs de la reconnaissance dans le cadre d'échanges gratuits ou de dons/contre dons ? Autant de questions et bien d'autres qui attendent encore notre inventivité économique et politique.</p> <p>Enfin on pourra reprocher au livre une forme d'angélisme dans sa description du monde associatif : celui-ci apparaît dénué de tout rapport de force interne, de toute difficulté en tant qu'espace de socialisation. Certes le monde associatif est un espace de « construction de soi », de valorisation, de reconnaissance. Mais il peut aussi se révéler espace de concurrence, de conflictualité, voire d'une certaine forme de violence : la construction d'un sens commun fait appel à une implication émotionnelle voire affective de l'individu, qui peut parfois transformer l'expérience associative en source de dépréciation de soi. S'il n'y a pas dans le monde associatif de lien du sujétion au sens où on l'entend dans le monde du travail, il n'échappe cependant pas à la question du pouvoir et de sa régulation. Cette critique n'est qu'une invitation pour le monde associatif à poursuivre l'exploration de nouvelles gouvernances susceptibles de laisser éclore le potentiel créatif et contributif de chaque participant tout en le protégeant des enjeux de pouvoir.</p></div> Libres Savoirs, Les biens communs de la connaissance http://vecam.org/article1212.html http://vecam.org/article1212.html 2011-05-26T08:56:03Z text/html fr Frédéric Sultan Creative Commons Accès au savoir vecam-F Revue-reseau-TIC Biens communs Un ouvrage collectifs (30 auteurs originaires de 4 continents coordonnés par VECAM) pour décrypter les enjeux du partage de la connaissance et l'information pour le XXIième siècle. La bataille des communs, de l'accaparement par le secteur marchand de l'espace, du travail, de la santé, ou de l'éducation, pour ne citer que ces quelques exemples, fait rage à coup de brevets, de privatisation des services publics, de marchandisation du vivant... L'État accompagne ce mouvement de ses LSQ, Hadopi et autres (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot45.html" rel="tag">Accès au savoir</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a>, <a href="http://vecam.org/mot70.html" rel="tag">Biens communs</a> <div class='rss_chapo'><p>Un ouvrage collectifs (30 auteurs originaires de 4 continents coordonnés par VECAM) pour décrypter les enjeux du partage de la connaissance et l'information pour le XXIième siècle.</p></div> <div class='rss_texte'><p>La bataille des communs, de l'accaparement par le secteur marchand de l'espace, du travail, de la santé, ou de l'éducation, pour ne citer que ces quelques exemples, fait rage à coup de brevets, de privatisation des services publics, de marchandisation du vivant... L'État accompagne ce mouvement de ses LSQ, Hadopi et autres LOPSI.</p> <p><span class='spip_document_912 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:231px;'> <img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L231xH367/libres_savoirs_-_couv_petite-3a169.jpg' width='231' height='367' alt="" style='height:367px;width:231px;' /></span> Pourtant les biens communs, cette "utopie pragmatique" au coeur des pratiques de la plupart des initiatives de l'ESS ouvrent des voies nouvelles pour aborder les défis du XXIe siècle". Les biens communs ne sont pas un étendard qu'il suffit de déployer pour changer la face du monde. C'est un chemin semé d'embuches qui nous oblige à regarder la réalité des effets de la mise en commun et du mode de gouvernance qu'adopte une communauté dans le but de se partager une ressource souvent vitale.</p> <p>Aujourd'hui, le savoir, l'information sont devenus des denrées vitales pour nous permettre de vivre ensemble à l'échelle locale et mondiale, de partager de manière durable et équitable les ressources de la planète et transformer la société dans le sens de l'émancipation de chacun. Les dimensions immatérielles et non-rivales de l'information et de la connaissance ont ré-ouvert un large champs de possibles aux biens communs, exploré par les économistes, telle Elinor Ostrom, prix Nobel 2009, [<a href='#nb1' class='spip_note' rel='footnote' title='Rappelons qu'elle sera en France à la fin du mois de juin 2011 pour une (...)' id='nh1'>1</a>] et les militants. Il s'agit de saisir cette opportunité et d'élaborer des modes de partage à l'échelle de la planète pour prendre soin des biens communs que sont Internet, le climat, ou encore la connaissance.</p> <p>C'est fort de cette conviction que les 30 auteurs réunis par l'association <a href="http://vecam.org/httpvecam.org" class=''>VECAM</a>, partagent leurs expériences, leurs analyses et leur réflexions sur les biens communs de la connaissance dans <i>Libres Savoirs</i>.</p> <p>Retrouver cet ouvrage en librairie ou sur le <a href="http://cfeditions.com/libres_savoirs" class='spip_out' rel='external'>site</a></p> <p>Prix du livre : 29 € <br />352 pages format 14 × 21 cm <br />ISBN 978-2-915825-06-0 <br />EAN 9782915825060</p> <p>Spécimen (inclus : le sommaire, 2 articles d'introduction et un bon de commande) :</p> <dl class='spip_document_913 spip_documents spip_documents_center' style=''> <dt><a href="http://vecam.org/IMG/pdf/specimen.pdf" title='PDF - 2.1 Mo' type="application/pdf"><img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L52xH52/pdf-eb697.png' width='52' height='52' alt='PDF - 2.1 Mo' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> </dl></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p>[<a href='#nh1' id='nb1' class='spip_note' title='Notes 1' rev='footnote'>1</a>] Rappelons qu'elle sera en France à la fin du mois de juin 2011 pour une rencontre avec l'Économie sociale et solidaire.</p></div> Les TIC et l'environnement, thème du rapport GISWatch 2010 http://vecam.org/article1213.html http://vecam.org/article1213.html 2010-12-12T09:34:43Z text/html fr Frédéric Sultan Creative Commons Environnement vecam-F Revue-reseau-TIC Les TIC sont-elles un facteur de protection de l'environnement ? Voici la question sur laquelle les militants du réseau d'APC et Hivos ont travaillé cette année. Le rapport GISWatch présenté à la veille du sommet de Cancun met en cause l'idée que l'usage des TIC serait automatiquement bon pour la préservation de l'environnement, voir, permettrait de contribuer à sa sauvegarde. Nous publions ci-dessous l'un des articles d'introduction du rapport. La version complète peut être télécharger sur le site (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot41.html" rel="tag">Environnement</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a> <div class='rss_texte'><p>Les TIC sont-elles un facteur de protection de l'environnement ? Voici la question sur laquelle les militants du réseau d'APC et Hivos ont travaillé cette année.</p> <p>Le rapport <a href="http://www.giswatch.org/en/new-giswatch-asks-how-sustainable-are-icts-really">GISWatch </a>présenté à la veille du sommet de Cancun met en cause l'idée que l'usage des TIC serait automatiquement bon pour la préservation de l'environnement, voir, permettrait de contribuer à sa sauvegarde.</p> <p>Nous publions ci-dessous l'un des articles d'introduction du rapport. La version complète peut être télécharger sur le site <a href="http://www.giswatch.org/en/new-giswatch-asks-how-sustainable-are-icts-really"> GISWatch 2010</a>.</p> <h3 class="spip">(Re)claiming the environment</h3> <p><span class='spip_document_910 spip_documents spip_documents_right' style='float:right; width:205px;'> <img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L205xH280/tapa2010-d7810.gif' width='205' height='280' alt="" style='height:280px;width:205px;' /></span> Climate change is presented as a crisis : by the scientific community, global institutions, governments and the media. Its urgency provokes the need for mainstreaming environmental concerns in the information and communications technology for development (ICT4D) sector. While analysts argue that climate change magnifies development inequalities, it is also likely to magnify political disagreements and fault lines – already the case at global forums such as the recent negotiations in Copenhagen.</p> <p>Many ICT activists have been active at the interstice of ICTs and environmental sustainability at least for the past three decades. The pioneering role organisations across the globe played in the early internet – such as GreenNet in the United Kingdom, Pegasus in Australia, and SANGONeT in South Africa – meant that they served a critical historical function in linking up social and environmental groups as early as the 1980s. Similarly, BlueLink in Bulgaria, which was founded in 1997, was initiated by several environmental non-profit organisations, linking the internet with environmental activism in that country.Over the years, the fields of interest for ICT4D practitioners have extended to low-cost and sustainable technologies in environments where there is no infrastructure, and the outspoken promotion of refurbished computers and open source technology in areas such as education – the latter leading to early calls for multinational vendors to take responsibility for discarded technology in developing countries. The historical importance – and thematic significance – of environmental issues to the ICT4D sector is shown by the 2003 World Summit on the Information Society Plan of Action, where “e-environment” (C7, 20) is one of the action areas alongside e-government, e-learning and e-health, amongst others.</p> <p>Fifty-three authors responded to a call for reports on ICTs and environmental sustainability – including GreenNet, BlueLink and EngageMedia (Andrew Garton being one of the early founders of Pegasus). The brief to the authors was broad. This was to give them the leeway to focus on issues that were directly relevant to their work, and with the recognition that the field may be new to a number of them. Within the general field of “ICTs and environmental sustainability” authors were encouraged – although not limited – to write on issues to do with electronic waste (e-waste) and climate change.</p> <p>Many countries here are grappling with the tangible effects of climate change, such as the melting of the glaciers that make up the Venezuelan Sierra Nevada, the impact of higher temperatures on sensitive rainforest ecosystems and floods and droughts on agriculture, and the regional political consequences of access to the water security of the Nile. In many countries the negative consequences of e-waste have been felt for some time now, such as in India, where there are 52 million internet users, and 15 million regular mobile users, yet e-waste is processed largely by the informal sector, with few, if any, safety and health considerations. In other countries, which are still struggling to overcome the “digital divide”, the challenge of e-waste it is still being anticipated. At the other end of the product chain – production – the report on the Republic of Korea is a clear account of the quite frightening challenges facing factory workers who have to deal with the toxins that make e-waste a hazardous waste in the first place. While 47 cancer cases among Samsung workers have been reported, the company has refused responsibility. Min Kyung Jeong from the Korean Progressive Network Jinbonet writes :</p> <ul> <li>There was no transparent and verifiable process in the investigation [into the death of a Samsung semiconductor factory worker from leukaemia], which can lead some results to be distorted and left out. It is also difficult for the complainants to verify the results in the case when there are usually several years between exposure to the harmful materials and the onset of diseases.</li> </ul> Just under half of these reports deal with e-waste as their core discussion, the rest focusing on climate change, or a combination of climate change and e-waste. Taken together, these reports cover the full range of ICT implications for the environment : from production, to markets and procurement (read Sweden's account of challenges around eco-friendly government tenders, for instance), to use, reuse and disposal. <p>The tensions provoked by ICTs and their impact on the environment – as well as how they can benefit environmental sustainability – are not all resolved in the same way in these reports. Some see the practical opportunities in e-waste, such as upskilling and employment, or the potential for ICTs to help win the battle against a changing climate. Some engage with the issue at the level of political challenge – governments and powerful stakeholders such as multinational vendors need to be taken on. This whether it involves the disconnect between policy promises at the global level – such as being a signatory to the Basel Convention but having no practical instrument at the country level to honour this commitment – or being alert to the “greenwashing” of big business looking to exploit new markets with the veneer of an eco-conscious agenda :</p> <ul> <li>As “green” products are proving a successful model for marketing, ICT vendors stress the fact that their newest products are greener and that is why customers should buy them, even if their old equipment satisfies their needs. This is a business practice that eventually leads to a commodity-driven lifestyle that directly contradicts the logic of green ICTs : saving nature's resources. (Vera Staevska, BlueLink)</li> </ul> In one way or another authors in this GISWatch have shown that the information society has its working class too, and technology is not an escape from social conditions as it is sometimes marketed. The underbelly of the technology we use so freely is the impact it has on the environment, and the knock-on effect consumption has on the most vulnerable people : the life conditions of the waste pickers on the dumps all over the world, and the factory workers in Asia. Technology, and its hunger for natural resources, has real-life consequences on the ground, as in the global demand for coltan and its role in the civil war in the Democratic Republic of Congo. <p>As Sohrab Razzaghi and Hojatollah Modirain (Arseh Sevom) suggest in their report on Iran, “going green” – which is a systemic need – requires at least political stability :</p> <ul> <li>Without human rights, sustainable development cannot happen. It should be noted that human rights are not only confined to freedoms, such as freedom of speech and prohibiting torture, but also cover some basic rights such as water, health, food, eliminating poverty, education, as well as freedom of information and access to the internet. (…) The political uncertainty in the country and harsh suppression of civil society have resulted in less attention being given to environmental issues and climate change.</li> </ul> While most see the need to mainstream environmental concerns in ICT4D organisations, it is important to note that there are activists who do not feel that environmental issues should be part of their core mandate which, they feel, should continue to attend to more cross-cutting structural concerns, such as consumerism, or market ideologies. At least one regular GISWatch author did not contribute a report this year for this reason – and the rationale needs to be taken seriously. For many, the most comfortable fit for environmental causes in their advocacy agendas is still being worked out. <p>These reports capture something of the (re)emerging story of ICTs and environmental activism – and something of its messiness. As usual, the country reports are prefaced by regional reports which contextualise, and add nuance to, the specific considerations at the country level. Together they make a critical intervention from a civil society perspective. As positions are formed in institutions, businesses and governments around the role of ICTs and the environment – most readily felt right now on the issue of climate change – they suggest a need for civil society to enter the debate ; to rupture too easily taken positions, some of which might play into the hands of powerful stakeholders. It is the job of the ICT activist to keep the debate open, the tensions apparent, and to surface those things that are kept hidden.</p> <p>via <a href="http://www.giswatch.org/report-introduction/2010-icts-and-environmental-sustainability/reclaiming-environment">(Re)claiming the environment | GISWatch</a>.</p></div> Savoirs et réseaux ; Se relier, apprendre, essayer par Claire et Marc HEBER SUFFRIN http://vecam.org/article1140.html http://vecam.org/article1140.html 2010-01-20T01:30:40Z text/html fr Pierre Frackowiak Pratiques coopératives Accès au savoir vecam-F Echanges réciproques de savoirs Savoirs et réseaux ; Se relier, apprendre, essayer par Claire et Marc HEBER SUFFRIN, est un ouvrage publier en novembre 2009 par les Editions Ovadia. Le propos de ce livre est de répondre à la question : Il tente de répondre à la question : "Pourquoi, pour quoi et en quoi l'échange réciproque des savoirs, la formation réciproque, le partage paritaire des savoirs ainsi que l'éducation populaire et la pédagogie coopérative sont "actuels", intéressants pour les temps présents ?". Ce livre est préfacé par (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> / <a href="http://vecam.org/mot22.html" rel="tag">Pratiques coopératives</a>, <a href="http://vecam.org/mot45.html" rel="tag">Accès au savoir</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot71.html" rel="tag">Echanges réciproques de savoirs</a> <div class='rss_chapo'><p>Savoirs et réseaux ; Se relier, apprendre, essayer par Claire et Marc HEBER SUFFRIN, est un ouvrage publier en novembre 2009 par les Editions Ovadia. Le propos de ce livre est de répondre à la question : Il tente de répondre à la question : "Pourquoi, pour quoi et en quoi l'échange réciproque des savoirs, la formation réciproque, le partage paritaire des savoirs ainsi que l'éducation populaire et la pédagogie coopérative sont "actuels", intéressants pour les temps présents ?". Ce livre est préfacé par Philippe Meirieu et postfacé par André Giordan.</p> <p>Pierre Frackowiak livre à la suite une note de lecture, sur cet ouvrage qu'il juge "fabuleux et émouvant", et dont il fait "un outil essentiel pour l'éducation du futur".</p></div> <div class='rss_texte'><p>On ne peut rester ni indemne ni indifférent à la lecture de ce beau livre de Claire et Marc Heber Suffrin.</p> <p>On ne peut rester indemne car, sans en avoir fait un objectif, sans le vouloir, sans engager la moindre polémique et le moindre procès, les auteurs nous culpabilisent, nous déstabilisent, en nous conduisant à nous interroger sur les raisons qui font que des propositions et projets aussi simples, logiques, mobilisateurs, que ceux qu'ils décrivent ne sont pas encore généralisés, recommandés, soutenus dans les institutions et dans la société. Ils bousculent tellement de nos certitudes, ils relativisent tellement de nos convictions, ils mettent en cause indirectement tellement de pratiques qui semblaient indiscutables, universelles et éternelles, ils interpellent si fortement les systèmes qui se sont figés faute des ruptures et des vraies réformes qui auraient été nécessaires, ils soulignent tellement, en creux, la pauvreté des mesurettes prises depuis un certain nombre d'années dans le domaine de l'éducation, qu'ils éclairent notre responsabilité individuelle et collective, provoquent ou renforcent des prises de conscience salutaires. En décrivant des expériences réellement mises en œuvre et en les analysant, ils posent clairement de vrais problèmes qui ne sont certes pas nouveaux, mais qui, éclairés par C. et M. Heber Suffrin prennent une nouvelle dimension et une nouvelle acuité.</p> <p><span class='spip_document_886 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:241px;'> <img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L241xH354/arton715-98b43.jpg' width='241' height='354' alt="" style='height:354px;width:241px;' /></span> On ne peut rester indifférent car l'histoire des réseaux et les comptes rendus de leurs travaux forcent l'attention et le respect. La mobilisation bénévole spontanée, le volontarisme pédagogique et social, l'intelligence collective exploitée, la générosité de ce qu'il faut bien appeler des militants, leur modestie et leur sens de la mesure créent ou renforcent la confiance en l'homme et en ses capacités d'apprendre pour lui-même et aux autres. Dans un monde où le règne des experts tend à s'imposer face à une démocratie participative qui peine à se construire faute de préparation en amont et d'engagement, où les idées de fatalité de l'échec et celle de déterminisme social ressurgissent et se répandent insidieusement, le « yes, we can » éducatif se traduit concrètement chaque jour avec détermination et fait renaître l'espoir. Les doutes, les fragilités, les faiblesses ne sont pas cachés. Pas de triomphalisme. Pas de nouveau dogmatisme.</p> <p>Même si l'ouvrage ne traite pas spécifiquement de l'école, faisant le pari d'une conception globale de l'éducation, intégrant les formations formelles et informelles, il l'interpelle tant sur le plan des pratiques pédagogiques (l'importance de l'apprentissage par les pairs, des échanges élève / élèves, etc) que sur le plan des contenus et des programmes (sens des apprentissages, prise en compte des savoirs et des compétences acquises hors l'école). Les enseignants auront beaucoup de pistes à explorer, de transferts à imaginer, d'exemples à transposer à la fois au niveau de leurs pratiques en classe, au niveau des coopérations avec leurs collègues et au niveau des relations avec les familles.</p> <p>Ce livre est « fabuleux » au sens évoqué par Bachelard, cité en préface : « Pour affronter la navigation, il faut des intérêts fondamentaux. Or les véritables intérêts sont des intérêts chimériques. Ce sont les intérêts qu'on rêve, ce ne sont pas les intérêts qu'on calcule. Ce sont les intérêts fabuleux. ». Il est « fabuleux » également au sens de Shakespeare qui soulignait : « Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve », au sens des philosophes, sociologues et pédagogues progressistes qui affirment l'importance de l'utopie comme moteur de l'action et de la vie. </p> <p>Les réseaux d'échanges réciproques des savoirs organisent des systèmes de formation pour que chacun soit, autant qu'il le souhaite, offreur et demandeur de savoirs, enseignant et apprenant. De quoi ? Clarinette, histoire précolombienne, repassage, langage des sourds et muets, cuisine thaïlandaise ou philosophie des sciences, aquarelle ou savoirs en écologie, mathématiques et bricolage. Aucun domaine n'est exclu. Les projets s'adressent aux adultes mais l'idée peut parfaitement être transposée aux élèves dans le domaine des savoirs scolaires mais aussi, hors temps scolaire, dans le domaine des savoirs, de plus en plus importants, accumulés hors de l'école. Le développement des médias et d'Internet accroît inéluctablement la proportion des apprentissages non formel et informels par rapport aux apprentissages scolaires. Simon possède un savoir considérable en aéronautique, qui étonne même le guide d'un musée de l'air. Jérôme est incollable sur l'élevage naturel des vaches Aubrac. Sébastien démonte et remonte un moteur de mobylette. Se retrouvant dans une école ouverte, bien intégrée au village ou au quartier dans le cadre d'un projet éducatif concerté pour un territoire, chacun pourrait apporter aux autres. L'école ne semble pas encore en capacité de tirer les conséquences de ce phénomène mais les mouvements d'éducation populaire pourraient s'en emparer.</p> <p>La préface de Philippe Meirieu et la postface d'André Giordan donnent au livre une densité exceptionnelle. L'un donne une dimension historique et philosophique que trop de décideurs concernés par l'éducation ont tendance à oublier ou à négliger, laissant toute la place au technicisme et à l'opportunisme qui désincarnent et déshumanisent les actes éducatifs. L'autre nous plonge avec un pragmatisme sans faille dans une pédagogie ouverte fondée sur la confiance en l'apprenant. Les deux donnent du sens à l'éducation en général et aux réseaux qui permettent de se relier, d'apprendre, d'essayer. Ils donnent des directions sans directives et des idées.</p> <p>Ce livre sera une bouffée d'oxygène pour ceux qui veulent changer, ouvrir, élever l'éducation sous toutes ses formes, pour ceux qui veulent construire une autre école intégrée à une vision globale de l'éducation ancrée sur des territoires, pour ceux qui veulent donner du sens aux concepts trop galvaudés d'éducation tout au long de la vie et de société de la connaissance et de la communication. Comme disait Kant, « on ne doit pas éduquer les enfants d'après l'état présent de l'espèce humaine, mais d'après son état futur possible et meilleur, c'est-à-dire conformément à l'idée de l'humanité et à sa destination totale ». C'est vrai aussi pour l'ensemble des hommes et des femmes d'une société démocratique moderne.</p> <p>24 août 2009 Café pédagogique Expresso du 26 août 2009 (note de lecture publiée par le site du café pédagogique)</p> <p><strong><a href="http://www.leseditionsovadia.com/" class='spip_out' rel='external'>Editions Ovadia.</a> Novembre 2009. 309 pages. 25 euros. </strong></p></div> Lecture : Les mutations du livre a l'heure de l'internet http://vecam.org/article1007.html http://vecam.org/article1007.html 2007-09-04T14:17:24Z text/html fr Michel Briand Un livre dont je vous recommande vivement la lecture pour sa présentation synthétique qui croise les technologies, les projets, les personnages qui ont fait le web d'aujourd'hui. Dans un style agréable à lire vous pourrez découvrir l'avancée du livre numérique, de l'écriture multimédia, du papier électronique, dela traduction automatique .. Vous y trouverez une description détaillée des réalisations de contenus ouverts telle l'immense librairie gratuite en ligne Gutemberg, les revues scientifiques PLOS (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> <div class='rss_texte'><p>Un livre dont je vous recommande vivement la lecture pour sa présentation synthétique qui croise les technologies, les projets, les personnages qui ont fait le web d'aujourd'hui.</p> <p>Dans un style agréable à lire vous pourrez découvrir l'avancée du livre numérique, de l'écriture multimédia, du papier électronique, dela</p> <p>traduction automatique ..</p> <p>Vous y trouverez une description détaillée des réalisations de contenus ouverts telle l'immense librairie gratuite en ligne Gutemberg, les revues scientifiques PLOS et une présentation des enjeux de ces biens communs face aux nouvelles enclosures qui renforcent le droit des éditeurs.</p> <p><i> une présentation de l'ouvrage de Marie Lebert d'après un mél sur la liste ADBS </i></p> <p><strong></p> <p>Les mutations du livre a l'heure de l'internet</strong></p> <p>est un ouvrage de synthese de 1971 a nos jours, base sur le suivi de</p> <p>l'actualite francophone et internationale, et sur une centaine</p> <p>d'entretiens menes depuis plusieurs annees. Une part importante est</p> <p>consacrée aux bibliothèques numériques.</p> <p>L'ouvrage (PDF) est publie en</p> <p>ligne sur le Net des etudes francaises (NEF),</p> <p><a href="http://www.etudes-francaises.net/dossiers/mutations.htm" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://www.etudes-francaises.net/do...</a> et sera aussi diffuse</p> <p>gratuitement par Numilog dans quelques jours.</p> <p>Merci a tous, a commencer par l'equipe de Biblio-fr et celle</p> <p>d'ADBS-info, qui font un travail formidable, et qui sont mentionnees</p> <p>dans ce livre.</p> <p><i>Et une reprise de la <a href="http://www.etudes-francaises.net/dossiers/mutations.htm" class='spip_out' rel='external'>page web des études Françaises</a></i></p> <p><strong>Sommaire</p> <p></strong></p> <p>L'internet et les technologies numériques bouleversent le monde du livre. Imprimé sous de multiples formes depuis plus de cinq siècles, le livre se convertit. Si le livre imprimé a toujours sa place, d'autres supports se développent, et les habitudes de travail changent. On voit apparaître les textes électroniques, les bibliothèques numériques, les librairies en ligne, les éditeurs électroniques, les encyclopédies en ligne, les oeuvres hypermédias, les logiciels de lecture et les appareils de lecture dédiés. Le web devient une vaste encyclopédie et le patrimoine mondial est en cours de numérisation. Le papier électronique est pour bientôt. Basé sur le suivi de l'actualité et sur une centaine d'entretiens, ce livre tente de faire le tour de la question. Il est complété par une chronologie détaillée et une liste de sites web.</p> <p><strong>Diffusion</strong></p> <p>Le présent livre est publié en ligne sur le Net des études françaises (NEF), fondé en mai 2000 par Russon Wooldridge, professeur au département d'études françaises de l'Université de Toronto (Canada). Le NEF se veut d'une part "un filet trouvé qui ne capte que des morceaux choisis du monde des études françaises, tout en tissant des liens entre eux", d'autre part un réseau dont les "auteurs sont des personnes oeuvrant dans le champ des études françaises et partageant librement leur savoir et leurs produits avec autrui", deux belles définitions qui s'appliquent aussi à ce livre.</p> <p>Dans quelques semaines, le présent livre sera également diffusé gratuitement par la grande librairie numérique Numilog, avec possibilité d'écoute sur synthèse vocale, y compris dans les bibliothèques numériques gérées par Numilog et dans la Bibliothèque numérique pour le Handicap (BnH).</p> <p><strong></p> <p>Voir aussi</strong></p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> <a href="http://www.etudes-francaises.net/entretiens/010101/" class='spip_out' rel='external'>Le Livre 010101</a> (1993-2003) [version web avec liens]</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> <a href="http://www.etudes-francaises.net/dico/" class='spip_out' rel='external'>Le Dictionnaire du NEF</a> (2003-2007) [version web avec liens]</p></div> <div class='rss_ps'><p>L'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article3391.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article3391.html</a></p></div> Approche synthétique des apports de la Loi DADVSI http://vecam.org/article963.html http://vecam.org/article963.html 2006-11-29T22:02:23Z text/html fr Démocratie Citoyenneté et expression Droits et libertés numériques Logiciels libres France Promulguée le 1er août 2006, publiée le 3, la Loi DADVSI (Droit d'Auteur et Droits Voisins dans la Société d'Information) est applicable depuis lors, sous couvert des dispositions nécessitant un décret d'application et de celles qui sont expressément retardées. Sauf mention contraire, toutes références aux articles d'une Loi renvoient à la Loi DADVSI Voici une analyse proposée par Mben, pour Veni, Vidi, Libri les articles sont publiés en licence GFDL et art libre. Ce site étant rédigé sur un wiki, vous (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> / <a href="http://vecam.org/mot11.html" rel="tag">Démocratie</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot20.html" rel="tag">Droits et libertés numériques</a>, <a href="http://vecam.org/mot38.html" rel="tag">Logiciels libres</a>, <a href="http://vecam.org/mot60.html" rel="tag">France</a> <div class='rss_chapo'><p>Promulguée le 1er août 2006, publiée le 3, la Loi DADVSI (Droit d'Auteur et Droits Voisins dans la Société d'Information) est applicable depuis lors, sous couvert des dispositions nécessitant un décret d'application et de celles qui sont expressément retardées.</p> <p>Sauf mention contraire, toutes références aux articles d'une Loi renvoient à la Loi DADVSI</p></div> <div class='rss_texte'><p><i>Voici une analyse proposée par Mben, pour <a href="http://www.venividilibri.org/" class='spip_out' rel='external'>Veni, Vidi, Libri</a> les articles sont publiés en licence GFDL et art libre.</p> <p>Ce <a href="http://www.venividilibri.org/Articles/Dadvsi" class='spip_out' rel='external'>site</a> étant rédigé sur un wiki, vous êtes libres d'apporter toutes les précisions que vous jugerez nécessaires à cet article. En cas de doute, utilisez la page de discusion.</i></p> <p><strong>Approche synthétique des apports de la Loi DADVSI</strong></p> <h3 class="spip"> <p>Le plan du dossier</p> </h3> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> <strong>Les Mesures Techniques de Protection et d'Information et l'A.R.M.T.</strong></p> <ul class="spip"><li> Les Mesures Techniques de Protection et d'Information</li></ul> <ul class="spip"><li> Instauration de l'Autorité de Régulation des Mesures Techniques (A.R.M.T.)</li></ul> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> </p> <p><strong>Les exceptions au droit d'auteur après la Loi D.A.D.V.S.I.</strong></p> <ul class="spip"><li> De nouvelles exceptions au droit d'auteur</li></ul> <ul class="spip"><li> Le mécanisme du Triple Test</li></ul> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> <strong>Droit d'auteur et fonctionnaires</strong></p> <ul class="spip"><li>Cession automatique des droits Patrimoniaux</li></ul> <ul class="spip"><li> Limitation des droits Moraux</li></ul> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> <strong>Les ajouts annexes</strong></p> <ul class="spip"><li> Disposition sur le Peer to Peer</li></ul> <ul class="spip"><li> La licence Légale :</li></ul> <ul class="spip"><li> Le dépôt légal</li></ul> <ul class="spip"><li> La communication hertzienne sur les réseaux internes des immeubles</li></ul> <ul class="spip"><li> Renforcement de la valeur des accords collectifs à l'égard des auteurs</li></ul> <ul class="spip"><li> Rallongement de la durée des droits voisins</li></ul> <ul class="spip"><li> Un épuisement communautaire</li></ul> <p><a href="http://www.venividilibri.org/Articles/Dadvsi" class='spip_out' rel='external'><strong>Lire les articles</strong></a></p></div> <div class='rss_ps'><p>L'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article2931.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article2931.html</a></p></div> Publication : Cent fenêtres sur Internet http://vecam.org/article762.html http://vecam.org/article762.html 2006-01-09T11:05:12Z text/html fr Frédéric Sultan L'Espace Mendès France (Poitiers) a fait paraître le résultat d'une étude menée par Jean-François Rouet, directeur de Recherche au CNRS, sur les usages d'une centaine de néophytes poitevins à qui l'on a distribué un PC et fournit une connexion à l'Internet. Quatrième de couverture : > Cent fenêtres sur Internet, Jean-François Rouet - 18 euros, 2005, 232 pages, 17 X 24cm, Atlantique, éditions de l'Actualité scientifique Poitou-Charentes, (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> <div class='rss_texte'><p>L'<a href="http://www.maison-des-sciences.org/" class='spip_out' rel='external'>Espace Mendès France</a> (Poitiers) a fait paraître le résultat d'une étude menée par Jean-François Rouet, directeur de Recherche au CNRS, sur les usages d'une centaine de néophytes poitevins à qui l'on a distribué un PC et fournit une connexion à l'Internet.</p> <p>Quatrième de couverture :</p> <p><<</p> <p>De 2000 à 2002, une expérience tout à fait originale a eu lieu dans la Communauté d'agglomération de Poitiers. Cent volontaires représentatifs de la population poitevine ont reçu un équipement informatique et un forfait de connexion à Internet et s'engageaient à collaborer avec les chercheurs de la Maison des sciences de l'homme et de la société (CNRS, université de Poitiers) pendant au moins deux ans. Ils bénéficiaient aussi du soutien de l'association Picto-Gram.</p> <p>Au moment de sa réalisation, cette étude était une "première" européenne. Tant par sa durée que par la qualité des observations réalisées, elle reste un cas unique d'enquête longitudinale approfondie auprès d'un panel représentatif de la population. Elle examine de façon rigoureuse la construction des connaissances, des représentations et des usages d'Internet et notamment les difficultés dans la maîtrise des outils et des procédures dans le grand public.</p> <p>Ses résultats doivent attirer l'attention des "décideurs" sur les opportunités évidentes offertes par Internet, mais aussi sur les nombreux obstacles qui se présentent sur la route vers des usages maîtrisés par le grand public. Nous espérons que la lecture de ce rapport suscitera l'intérêt, la curiosité, mais aussi des questions et l'envie de débattre.</p> <p>>> Cent fenêtres sur Internet, Jean-François Rouet - 18 euros, 2005, 232 pages, 17 X 24cm, Atlantique, éditions de l'Actualité scientifique Poitou-Charentes, 2-911320-20-4.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Personne contact : <strong>Thierry Pasquier</strong>, chargé de la communication, de l'édition et du multimédia Culture scientifique, technique et industrielle en Poitou-Charentes, <a href="http://www.maison-des-sciences.org/" class='spip_out' rel='external'>Espace Mendès France</a> - 1 place de la cathédrale, BP 80964, 86038 Poitiers cedex</p></div> 100 propositions du Forum Social Mondial http://vecam.org/article765.html http://vecam.org/article765.html 2006-01-09T11:04:39Z text/html fr V. Kleck Dans la continuité de sa participation au FSM 2005 de Porto Alegre, VECAM a contribué à cet ouvrage par l'article de Véronique Kleck "Communication : pratiques anti hégémoniques, droits et alternatives". Créé en 2001 à Porto Alegre pour venir en contrepoint du Forum économique mondial de Davos, le Forum Social Mondial n'a cessé, d'édition en édition, de s'étoffer, de s'internationaliser, de s'organiser. Cependant, faute d'informations sur le contenu des débats, il n'a jamais réussi à convaincre les médias, (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> <div class='rss_chapo'><p>Dans la continuité de sa participation au FSM 2005 de Porto Alegre, VECAM a contribué à cet ouvrage par l'article de Véronique Kleck "Communication : pratiques anti hégémoniques, droits et alternatives".</p></div> <div class='rss_texte'><p>Créé en 2001 à Porto Alegre pour venir en contrepoint du Forum économique mondial de Davos, le Forum Social Mondial n'a cessé, d'édition en édition, de s'étoffer, de s'internationaliser, de s'organiser. Cependant, faute d'informations sur le contenu des débats, il n'a jamais réussi à convaincre les médias, l'opinion, les politiques de sa force « proposante ».</p> <p>Or les propositions qui en ont émergé sont nombreuses. S'appuyant sur la mémoire des forums précédents, onze rédacteurs, femmes et hommes originaires de différentes régions du monde, ont « couvert » les débats à Porto Alegre, pour l'édition 2005 du FSM, et ont recueilli les propositions des onze espaces thématiques.</p> <p>Leur travail permet de démontrer que le Forum Social Mondial est un véritable espace de construction d'une communauté mondiale qui produit en abondance des percées intellectuelles et des propositions concrètes fondées sur la conviction que, oui, « un autre monde est possible ».</p> <p>Cet ouvrage est édité simultanément en portugais, en anglais et en espagnol.</p> <p>A l'initiative de <a href="http://www.alliance-editeurs.org/" class='spip_out' rel='external'>l'Alliance des Editeurs Indépendants</a></p> <p>Contact presse : Benoît Verdeaux : benoit.verdeaux@eclm.fr, tel/fax : 01 48 06 48 86</p> <p><a href="http://www.eclm.fr/" class='spip_out' rel='external'>Editions Charles Leopold Mayer</a></p></div> Journée à télécharger - La musique à l'ère du numérique - http://vecam.org/article748.html http://vecam.org/article748.html 2005-12-01T08:17:24Z text/html fr Frédéric Sultan Le 26 Mars 2005, à Toulouse, dans le cadre d'une opération de sensibilisation et d'information intitulée « Journée à télécharger », Radio Campus Toulouse, la médiathèque associative de Toulouse « Les Musicophages » et le site Ratiatum.com ont co-organisé un atelier de sensibilisation à l'utilisation légale de logiciels cryptés de peer to peer (avec un réseau fermé d'échange de fichiers libres de droits ou sous licence Creative Commons) et une émission débat de 2 heures sur la diffusion de musique en ligne dont (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> <div class='rss_texte'><p>Le 26 Mars 2005, à Toulouse, dans le cadre d'une opération de sensibilisation et d'information intitulée « Journée à télécharger », Radio Campus Toulouse, la médiathèque associative de Toulouse « Les Musicophages » et le site Ratiatum.com ont co-organisé un atelier de sensibilisation à l'utilisation légale de logiciels cryptés de peer to peer (avec un réseau fermé d'échange de fichiers libres de droits ou sous licence Creative Commons) et une émission débat de 2 heures sur la diffusion de musique en ligne dont voici la retranscription.</p> <dl class='spip_document_381 spip_documents spip_documents_left' style='float:left;'> <dt><a href="http://vecam.org/IMG/sxw/texte_emission_musik_ere_numerik.sxw" title='OpenOffice.org - 41.6 ko' type="application/vnd.sun.xml.writer"><img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L52xH52/sxw-ff354.png' width='52' height='52' alt='OpenOffice.org - 41.6 ko' style='height:52px;width:52px;' /></a></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:120px;'><strong>Retranscription Radio Campus Toulouse</strong></dt> </dl> <p><a href="http://www.radiocampustoulouse.com/" class='spip_out' rel='external'>Site internet de Radio Campus Toulouse</a></p></div> Lancement de l'ouvrage "Internet, une utopie limitée. Nouvelles http://vecam.org/article747.html http://vecam.org/article747.html 2005-11-30T06:03:31Z text/html fr valerie-dagrain erational-Test Le 5 décembre 2005à Montréal, Serge Proulx, professeur à l'École des médias de l'UQAM, va lancer le livre intitulé "Internet, une utopie limitée. Nouvelles régulations, nouvelles solidarités". Il a codirigé la rédaction avec Françoise Massit-Folléa, professeure à l'École normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon et Bernard Conein, professeur de sociologie à l'Université de Nice. PRESENTATION DE L'OUVRAGE Cet ouvrage collectif regroupe des articles d'une vingtaine de théoriciens et doctorants qui (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique3.html" rel="directory">Fiches de lecture et références bibliographiques</a> / <a href="http://vecam.org/mot55.html" rel="tag">erational-Test</a> <div class='rss_texte'><p>Le 5 décembre 2005à Montréal, Serge Proulx, professeur à l'École des médias de l'UQAM, va lancer le livre intitulé "Internet, une utopie limitée. Nouvelles régulations, nouvelles solidarités".</p> <p>Il a codirigé la rédaction avec Françoise Massit-Folléa, professeure à l'École normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon et Bernard Conein, professeur de sociologie à l'Université de Nice.</p> <p>PRESENTATION DE L'OUVRAGE</p> <p>Cet ouvrage collectif regroupe des articles d'une vingtaine de théoriciens et doctorants qui présentent leurs recherches portant sur <strong>les pratiques de coopération en réseau et la gouvernance d'Internet</strong>.</p> <p>Internet, une utopie limitée. Nouvelles régulations, nouvelles solidarités propose un regard croisé de chercheurs français et québécois sur les nouvelles formes de solidarité et de régulation liées aux actuelles pratiques d'Internet.</p> <p>Le livre de 335 pages comprend trois parties consacrée : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> au <strong>mouvement de l'informatique libre</strong> <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> aux <strong>pratiques des jeunes adultes internautes</strong> <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> aux <strong>cadres et mécanismes de régulation d'Internet</strong></p> <p>PRESENTATION DES CO-REDACTEURS</p> <p>Serge Proulx est professeur de communication à l'Université du Québec à Montréal où il dirige le Groupe de recherche sur les usages et cultures médiatiques (GRM).</p> <p>Françoise Massit-Folléa est chargée de mission auprès du département « Nouvelles technologies pour la société » du ministère français de la Recherche et elle enseigne à l'École normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon.</p> <p>Bernard Conein est professeur de sociologie à l'Université de Nice et membre du Groupe de sociologie politique et morale de l'École des hautes études en sciences sociales (Paris).</p> <hr class="spip" /> <p>INFORMATION CONNEXE :</p> <p>Serge Proulx a récemment dirigé, avec l'aide de Stéphane Couture, une activité intitulée : <a href="http://www.a-brest.net/article1924.html?var_recherche=SQIL" class='spip_out' rel='external'>"Controverses du libre"</a>. L'objectif était d'identifier les controverses sociales les plus significatives entourant le logiciel libre et la culture du libre. Cette activité s'inscrit dans une démarche participative visant à ajuster la pertinence des thèmes de recherches sur le logiciel libre à une réalité sociale, en proposant le laboratoire (<a href="http://cmo.uqam.ca/controversesdulibre" class='spip_out' rel='external'>LabCMO</a>) comme un espace de réflexion et d'expérimentation sur les enjeux sociotechniques du libre. Lire l'<a href="http://www.a-brest.net/article1425.html" class='spip_out' rel='external'>article</a>.</p> <p>Lien vers la <a href="http://www.a-brest.net/article1927.html?var_recherche=SQIL" class='spip_out' rel='external'>Semaine Québecoise de l'informatique Libre</a></p></div>