Vecam http://www.vecam.org/ Réflexion et action pour l'internet citoyen fr SPIP - www.spip.net Vecam http://vecam.org/local/cache-vignettes/L144xH41/siteon0-dd267.png http://www.vecam.org/ 41 144 Observatoire mondial sur la société de l'information http://vecam.org/article1211.html http://vecam.org/article1211.html 2010-08-17T19:32:16Z text/html fr Frédéric Sultan Creative Commons Solidarité internationale vecam-F Revue-reseau-TIC Observatoire mondial sur la société de l'information (OMSI) 2009 est le troisième d'une série de rapports annuels qui contiennent une analyse critique de l'état de la société de l'information du point de vue des organisations de la société civile dans le monde. Observatoire mondial sur la société de l'information (OMSI) 2009 est le troisième d'une série de rapports annuels qui contiennent une analyse critique de l'état de la société de l'information du point de vue des organisations de la société civile dans (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique90.html" rel="directory">Ressources</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a> <div class='rss_chapo'><p>Observatoire mondial sur la société de l'information (OMSI) 2009 est le troisième d'une série de rapports annuels qui contiennent une analyse critique de l'état de la société de l'information du point de vue des organisations de la société civile dans le monde.</p></div> <div class='rss_texte'><p><a href="http://www.giswatch.org/gisw2009/fr/" class='spip_out' rel='external'>Observatoire mondial sur la société de l'information (OMSI) 2009</a> est le troisième d'une série de rapports annuels qui contiennent une analyse critique de l'état de la société de l'information du point de vue des organisations de la société civile dans le monde.</p> <p><span class='spip_document_909 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:202px;'> <img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L202xH140/gisw2009_frmini-31c5e.png' width='202' height='140' alt="" style='height:140px;width:202px;' /></span> OMSI vise trois objectifs interdépendants : <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Faire le point sur les politiques de technologies de l'information et de la communication (TIC) au niveau local et mondial <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Encourager un débat critique <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Renforcer le réseautage et le plaidoyer pour une société de l'information juste et inclusive.</p> <p>Chaque année, le rapport privilégie un thème. OMSI 2009 s'intéresse plus particulièrement à « l'accès à l'information et au savoir en ligne pour faire avancer les droits humains et la démocratie ». Il contient plusieurs rapports thématiques sur des questions essentielles dans le domaine, ainsi qu'un aperçu des institutions et des indicateurs qui permettent de rendre compte de l'accès à l'information et au savoir. Le rapport contient cette année une nouvelle section qui présente une cartographique visuelle des droits et des crises politiques au niveau mondial.</p> <p>Par ailleurs, 48 rapports de pays analysent la situation de l'accès à l'information et au savoir en ligne dans des pays aussi différents que la République démocratique du Congo, le Mexique, la Suisse et le Kazakhstan, alors que six aperçus régionaux présentent une vue d'ensemble des tendances régionales.</p> <p>OMSI est une initiative conjointe de l'Association pour le progrès des communications (APC) et le Humanist Institute for Cooperation with Developing Countries (Hivos).</p> <p>L'édition francophone de GISWatch a été possible grâce à l'Agence suédoise de développement international (Sida)</p> <p>Global Information Society Watch <br /><a href="http://www.giswatch.org/gisw2009/fr/" class='spip_out' rel='external'>Rapport 2009</a></p></div> <div class='rss_ps'><p>Article original : <a href="http://www.giswatch.org/gisw2009/fr/" class='spip_out' rel='external'>http://www.giswatch.org/gisw2009/fr/</a></p></div> Consultation ouverte du Forum 2010 du SMSI : appel à participation http://vecam.org/article1142.html http://vecam.org/article1142.html 2010-01-22T08:47:39Z text/html fr Solidarité internationale vecam-F Monde L'UNESCO appelle à participer au processus du SMSI. Voici les informations pour participer à ce processus. Pour plus d'information voir sur le site de l'UNESCO Aux côtés de l'UIT, de la CNUCED et du PNUD, l'UNESCO organise une consultation ouverte pour préparer le Forum 2010 du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI). Toutes les personnes physiques, les réseaux et les organisations concernés par la question sont invités à participer à ce processus composé de trois volets : une discussion (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot61.html" rel="tag">Monde</a> <div class='rss_chapo'><p>L'UNESCO appelle à participer au processus du SMSI. Voici les informations pour participer à ce processus.</p> <p>Pour plus d'information voir sur le <a href="http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-URL_ID=29434&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html" class='spip_out' rel='external'>site de l'UNESCO</a></p> </h3></div> <div class='rss_texte'><p>Aux côtés de l'UIT, de la CNUCED et du PNUD, l'UNESCO organise une consultation ouverte pour préparer le Forum 2010 du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI). Toutes les personnes physiques, les réseaux et les organisations concernés par la question sont invités à participer à ce processus composé de trois volets : une discussion en ligne, un questionnaire et une réunion de révision.</p> <p>L'année 2010 marque un tournant dans la réalisation des objectifs du SMSI à l'horizon 2015. Le Forum de cette année, qui se tiendra du 10 au 14 mai 2010 à Genève (Suisse), sera l'occasion de passer en revue les progrès réalisés dans la mise en œuvre du SMSI au cours des cinq dernières années et de revoir les stratégies pour les cinq prochaines années.</p> <p>Après les résultats de la réunion des coordonnateurs des grandes orientations du SMSI du 22 mai 2009 ainsi que différents échanges entre les parties prenantes, il a été décidé d'organiser une consultation ouverte portant sur les thèmes du Forum 2010.</p> <h3 class="spip">Le processus se déroulera en trois temps</h3> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Une consultation multipartite se tient en ligne jusqu'au 24 janvier sur la plate-forme de la communauté du SMSI. Toutes les parties prenantes sont invitées à s'exprimer et échanger des idées pour déterminer les thèmes et intervenants éventuels du Forum 2010. <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Les parties prenantes peuvent également faire part de leur contribution officielle, avant le 5 février, en répondant au questionnaire en ligne ou en envoyant un message à : wsis@itu.int. <br /><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Toutes les idées et commentaires seront examinés lors de la réunion finale de révision, qui se tiendra le 10 février au siège de l'UIT à Genève. Pour vous inscrire à cette réunion, veuillez cliquer ici. Vous pourrez également participer à distance à la réunion grâce au webcast, dont le lien sera très prochainement disponible sur le site du Forum.</p> <p>Le Forum du SMSI s'inscrit dans la tradition des réunions annuelles du SMSI du mois de mai avec quelques changements, dont un nouveau format défini l'année dernière à l'issue des consultations ouvertes avec toutes les parties prenantes du SMSI. Le Forum 2009 avait réuni plus de 400 participants représentant les gouvernements, la société civile, les ONG, le secteur privé et les organisations intergouvernementales du monde entier.</p> <p>Les informations complètes sur le processus préparatoire sont disponibles sur le site officiel du Forum 2010 du SMSI. Saisissez cette occasion pour faire part de vos idées et contribuer à préparer l'ordre du jour du Forum.</p></div> Climat et droits de Propriété Intellectuelle, vers une innovation ouverte ? http://vecam.org/article1134.html http://vecam.org/article1134.html 2009-12-14T06:58:18Z text/html fr Frédéric Sultan Solidarité internationale vecam-F Biens communs Tout le monde s'accorde à dire que les négociations de Copenhague seront décisives, non seulement pour le climat, mais aussi pour aller de l'avant vers une nouvelle architecture de la coopération internationale et dessiner une nouvelle perspective de solidarité internationale. La négociation des droits de la propriété intellectuelle (DPI) est centrale dans ce contexte car le régime de production et de circulation des connaissances et de l'innovation pèsera sur les rapports Nord/Sud. Les négociateurs (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique2.html" rel="directory">Articles / Publications</a> / <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot70.html" rel="tag">Biens communs</a> <div class='rss_texte'><p>Tout le monde s'accorde à dire que les négociations de Copenhague seront décisives, non seulement pour le climat, mais aussi pour aller de l'avant vers une nouvelle architecture de la coopération internationale et dessiner une nouvelle perspective de solidarité internationale.</p> <p>La négociation des droits de la propriété intellectuelle (DPI) est centrale dans ce contexte car le régime de production et de circulation des connaissances et de l'innovation pèsera sur les rapports Nord/Sud. Les négociateurs sont au pied du mur : poursuivre une logique de guerre économique ou bien défricher des nouvelles formes de coopération.</p> <p>Plusieurs conditions devront être remplies pour répondre à la fois aux exigences de la lutte contre le réchauffement climatique et d'un développement solidaire. Les droits associés à la PI doivent être ré-équilibrés pour faciliter la diffusion de l'innovation. Les dispositifs de partage de la connaissance, tels que les brevets et les droits d'auteurs, devront s'adapter aux besoins de la lutte contre le réchauffement climatique. Cette bataille est engagée. Les propositions et les expériences se multiplient. Elles tendent à remettre en cause les dogmes qui dominent les conceptions et les pratiques de l'économie et faire émerger des visions alternatives autour des biens communs.</p> <h3 class="spip">A Copenhague, des négociations sur les droits liés à la PI auront lieu... ou pas.</h3> <p>La PI n'est pas au centre des débats. La PI n'est que l'un des aspects dans les négociations sur le climat. Avant Copenhague, l'essentiel de la discussion s'est focalisé sur la répartition des efforts d'atténuation du réchauffement climatique, avec le préalable posé par les pays du Sud : la reconnaissance par les pays développés qu'ils doivent assumer leurs responsabilités historiques vis à vis du réchauffement climatique. Cela devrait se traduire à la fois par des efforts de changement de régime de consommation des pays développés à échéance de 2020 ou 2050, et à travers une aide significative à l'adaptation des pays en développement. Les autres éléments centraux dans les discussions autour du climat sont le développement et l'utilisation de technologies vertes, le commerce des droits à polluer, des permis d'émissions et de la préservation des puits de carbone naturels, toutes choses qui elles, ont un rapport direct avec les Droits de propriété Intellectuelle car il s'agit notamment de valoriser des innovations techniques.</p> <p>La négociation de la PI est vue d'un mauvaise œil par les pays riches qui ne veulent pas perdre leur avantage compétitif. Dans ce contexte, la négociation autour de la PI peut apparaître comme une négociation technique parmi d'autres. Elle est en fait bien plus que cela. D'une part, les droits associés à l'usage des technologies qui permettent de lutter contre le réchauffement climatique représentent un enjeu économique considérable. Nombre des pays du Nord comptent sur les mannes du commerce et de l'industrie verte pour surmonter la crise financière qu'ils traversent. Ils ne souhaitent donc pas voir les royalties versées pour l'utilisation de leur technologie disparaître ou même se réduire. D'autre part, du fait qu'elles se dérouleraient en dehors de l'OMC, de telles négociations ouvriraient la boite de Pandore. Elles pourraient déplacer les lignes entre le pouvoir des détenteurs des brevets, secteur industriel des pays du Nord, multinationales et les utilisateurs. Les pays détenteurs de brevets ne souhaitent pas voir s'ouvrir une brèche dans le système de droits administré sous l'égide de l'OMC avec les accords sur les droits de propriété intellectuelle (ADPIC).</p> <p>Si jusqu'à présent, la PI n'est pas encore véritablement rentrée dans le cadre de la négociation, elle fait l'objet d'une forte dissension. A Barcelone, lors des dernières réunions de préparation des négociations de Copenhague, la question a fait l'objet d'allers-retour entre le corps du texte et ses annexes des documents préparatoires de la négociation [<a href='#nb1' class='spip_note' rel='footnote' title='Catherine Saez , Conférence de Copenhague : incertitude sur les droits de (...)' id='nh1'>1</a>], signe que la question est un enjeu important. À Copenhague, on peut considérer schématiquement, que deux approches s'opposent.</p> <p>Les uns, au Sud, réclament le droit d'utiliser des brevets des technologies utiles dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique sans avoir à payer de royalties aux détenteurs de ces brevets. De leur point de vue, le climat doit être considéré comme un bien public, au même titre que la santé, et permettre de faire jouer les clauses spéciales des accords ADPIC.</p> <p>Les PED (G77 et Chine, qui représentent en fait plus de 170 pays) réclament des mesures coercitives autour d'une contractualisation internationale du coût des brevets. Il s'agirait soit de sortir certaines technologies en rapport avec l'environnement du champ du DPI, soit de mettre en place un système de « licence obligatoire » et de l'accompagner de pénalités à l'encontre des pays qui ne respecteraient pas leurs engagements.</p> <p>À l'opposé, les pays développés voudraient renforcer la protection offerte par ces brevets dans le cadre d'accords (ADPIC ou d'accord bilatéraux) qui , selon eux, permettronnt à l'industrie verte de se développer et de se diffuser et pour résoudre la crise écologique.</p> <p>Il faut noter que cette question est indissociable de l'ouverture des frontières pour les biens et les services environnementaux. Cette dernière n'est pas nouvelle. « La réduction ou, selon qu'il sera approprié, l'élimination des obstacles tarifaires et non tarifaires visant les biens et services environnementaux » est inscrite dans la Déclaration ministérielle de l'OMC [<a href='#nb2' class='spip_note' rel='footnote' title='http://www.wto.org/french/thewto_f/...' id='nh2'>2</a>] de Doha en 2001. Plus près de nous, en 2007, les États-Unis et l'Union Européenne, proposent d'établir une liste de biens « favorisant le climat ». Ceux-ci pourraient voir leurs tarifs douaniers supprimés. Selon Attac [<a href='#nb3' class='spip_note' rel='footnote' title='Le climat dans la tourmente des marchés, Rapport de l'association Attac (...)' id='nh3'>3</a>], l'UE préconise que les États membres de l'OMC s'engagent à annuler tout droit de douane sur les technologies pauvres en carbone (ou technologies « propres »). Cette proposition permettrait, selon ses défenseurs, d'assurer aux multinationales des débouchés pour leurs technologies et dans le même temps de permettre aux PED de développer leurs savoirs faire et leurs propres technologies autour de celles qui sont introduites. Or, il est clair comme le rappelle Attac, que si dans le même temps, les droits de PI sont durcis et les PED obligés de lever les freins à la circulation des biens et des services favorables à l'environnement, ces pays seront privés du droit de protéger leurs industries dans ce domaine.</p> <p>Notons aussi que dans de telles conditions, le report de ces négociations, sous forme d'accords bilatéraux ou d'une réforme du régime multilatéral sur la base des accords ADPIC de l'OMC, risque de se faire au détriment des pays pauvres.</p> <h3 class="spip">Vers quels résultats nous entraine le sommet de Copenhague ?</h3> <p>Parmi les propositions actuellement sur la table de négociation, l'exemptions du champ du brevetable et les licences obligatoires ont peu de chance d'aboutir car elles entraineraient des réformes d'ensemble portant sur le droit substantiel de la PI difficiles à négocier ou à appliquer.</p> <p>En revanche, des accords pourraient être trouvés autour de dispositifs qui permettraient de faciliter la circulation des connaissances et des technologies existantes [<a href='#nb4' class='spip_note' rel='footnote' title='Rémi Lallement , Le rôle des droits de propriété intellectuelle dans les enjeux (...)' id='nh4'>4</a>]. Ces dispositifs pourraient prendre la forme d'inventaires internationaux des technologies bénéfiques à l'environnement et de l'abandon des licences préférentielles qui réservent l'exclusivité des fruits de la R & D publique aux entreprises domestiques.</p> <p>Ces mesures n'ouvrent certainement pas la voie pour des avancées dans le domaine des droits de la Propriété Intellectuelle, notamment parce qu'elles restent de l'ordre de l'exception liées spécifiquement à la question climatique alors que la bataille autour des listes de « technologies vertes » fait rage. On voit bien aujourd'hui quelles pressions exerce Monsanto pour y faire inscrire les OGM sous prétexte qu'ils permettraient des économies d'énergie dans le secteur agricole.</p> <p>Les alternatives sont recherchées du coté de l'aménagement des licences elles-même, sous la forme notamment de paniers de brevets (patent pools) ou de plates-formes communes de brevets ou encore de licences de plein droit, qui permettent de concéder des licences groupées ou ouvertes.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Les communautés de brevets (patent pools) <br />Les communautés de brevets (patent pools) sont des systèmes de concession mutuelle de licences entre détenteurs de brevets. Ils sont donc fermés : les détenteurs de technologies se partagent les bénéfices d'un ensemble de technologies cohérentes entre elles.</p> <p>La proposition de « Global Technology Pool for Climate Change » du G77 et de la Chine s'inscrit dans cette logique. Ce fond regrouperait des technologies propres et les mettrait à la disposition des pays en développement, en dispensant ces derniers de payer des redevances.</p> <p>Ce type de dispositif répond aux besoins de normalisation à l'échelle de la planète, qui est une demande des consommateurs, mais pose des problèmes de droit de la concurrence car il a tendance à renforcer les oligopoles. Ce n'est probablement pas le système qui permet le mieux de soutenir la lutte contre le réchauffement climatique qui appel à une grande variété de technologies en fonction des milieux et des besoins spécifiques.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Les plate-formes commune de brevets <br />Les plate-formes de brevets de technologies propres sont basées sur un engagement mutuel : les détenteurs de technologies brevetées s'engagent à accorder des licences sans contrepartie de redevance sous réserve du respect de certaines conditions générales.</p> <p>En janvier 2008 le Conseil Économique Mondial pour le Développement Durable (WBCSD) à lancé l'Eco-Patent Commons [<a href='#nb5' class='spip_note' rel='footnote' title='http://www.wbcsd.org' id='nh5'>5</a>] qui réunissent un ensemble de technologies répondant à des critères écologiques et dont l'accès est conditionné à un engagement de réserver leur usage au développement de technologies respectueuses de l'environnement.</p> <p>Ce principe présente des points communs avec l'Open Source [<a href='#nb6' class='spip_note' rel='footnote' title='À la différence du Logiciel Libre, selon Richard Stallman, la logique de (...)' id='nh6'>6</a>], mais il est considérablement limité du fait que les participants doivent apporter chacun au moins un brevet pour pouvoir accéder aux technologies de cette plate-forme. Lorsqu'on connait le coût de dépôt et d'entretien des brevets, on comprend que ce système écarte les pays pauvres.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Les licences de plein droit (license of right) <br />À contrario, la logique de partage volontaire de la « licence de plein droit » (license of right [<a href='#nb7' class='spip_note' rel='footnote' title='Tanuja V. Garde, Supporting Innovation in Targeted Treatments : Licenses of (...)' id='nh7'>7</a>]) ouvre une perspective de transformation. Avec cette licence, le détenteur d'un brevet ne dispose plus du droit d'empêcher un tiers d'utiliser son brevet. Il accepte par avance d'autoriser ceux qui le demandent à utiliser l'invention protégée. En échange, il est rétribué sur la base d'une taxe ou de fonds publics de la recherche.</p> <p>Des technologies relatives à des combustibles alternatifs, dont les brevets sont détenus par des industriels anglo-saxons sont recencés dans une base de données de licence de plein droit gérée par l'Office de la propriété intellectuelle du Royaume-Uni [<a href='#nb8' class='spip_note' rel='footnote' title='Antony Taubman, OMPI, Partager les technologies pour relever un défi commun, (...)' id='nh8'>8</a>].</p> <p>La licence de plein droit est réputée permettre de réduire les coûts de transaction autour de brevets et offrir plus de souplesse dans la gestion des droits.</p> <h3 class="spip">Vers une innovation ouverte.</h3> <p>Il est nécessaire de créer les conditions d'une innovation plus ouverte à l'échelle de la planète. Les exemples présentés ci-dessus montrent que dans le domaine de l'environnement, le modèle actuel du brevet n'est pas indépassable. Pour combattre le réchauffement climatique, nous avons besoin de développer une grande variété de techniques qui s'adaptent à la diversité des situations. Un grand nombre des inventions favorables à l'environnement, qui datent des années 70, tombent aujourd'hui dans le domaine public. Celles-ci constituent un fond dont il faudrait favoriser la circulation par une mise en commun et pour assurer la génération de nouvelles innovations elles aussi ouvertes.</p> <p>Cela permettrait de penser de nouveaux modes de coopération basés sur le partage des biens communs de la connaissance. L'impact du sommet de Copenhague pourra aussi s'analyser en appréciant l'appropriation de cette question par les mouvements sociaux et citoyens et sa traduction dans un travail de transformation en profondeur la conception dominante de l'économie. Le Manifeste pour la récupération des biens communs [<a href='#nb9' class='spip_note' rel='footnote' title='La présentation du Manifeste pour la Récupération des Biens Communs à (...)' id='nh9'>9</a>] et le FMSD [<a href='#nb10' class='spip_note' rel='footnote' title='Le FMSD, dont la première édition s'est déroulée à Belem en début d'année, et (...)' id='nh10'>10</a>] sont des espaces d'échanges et de construction d'alliances autour de cet objectif.</p> <p>Frédéric Sultan – 12 décembre 2009 <br />Licence CC by-sa</p></div> <hr /> <div class='rss_notes'><p>[<a href='#nh1' id='nb1' class='spip_note' title='Notes 1' rev='footnote'>1</a>] Catherine Saez , Conférence de Copenhague : incertitude sur les droits de propriété intellectuelle , 13 November 2009 , Http ://<a href="http://www.ip-watch.orgweblog/2009/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.ip-watch.orgweblog/2009/</a></p> <p>[<a href='#nh2' id='nb2' class='spip_note' title='Notes 2' rev='footnote'>2</a>] <a href="http://www.wto.org/french/thewto_f/minist_f/min01_f/mindecl_f.htm" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.wto.org/french/thewto_f/...</a></p> <p>[<a href='#nh3' id='nb3' class='spip_note' title='Notes 3' rev='footnote'>3</a>] Le climat dans la tourmente des marchés, Rapport de l'association Attac France, Novembre 2009, p22</p> <p>[<a href='#nh4' id='nb4' class='spip_note' title='Notes 4' rev='footnote'>4</a>] Rémi Lallement , Le rôle des droits de propriété intellectuelle dans les enjeux post-Kyoto , Nov 2009, Centre d'analyse stratégique</p> <p>[<a href='#nh5' id='nb5' class='spip_note' title='Notes 5' rev='footnote'>5</a>] <a href="http://www.wbcsd.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.wbcsd.org</a></p> <p>[<a href='#nh6' id='nb6' class='spip_note' title='Notes 6' rev='footnote'>6</a>] À la différence du Logiciel Libre, selon Richard Stallman, la logique de l'open source est une « recherche de rentabilité, d'efficacité, et de fiabilité » plutôt qu'un partage qui garantie pour tous la liberté, l'égalité, la fraternité..<a href="http://linuxfr.org/2006/06/09/20933.html" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://linuxfr.org/2006/06/09/20933.html</a></p> <p>[<a href='#nh7' id='nb7' class='spip_note' title='Notes 7' rev='footnote'>7</a>] Tanuja V. Garde, Supporting Innovation in Targeted Treatments : Licenses of Right to NIH-Funded Research Tools, 11 Mich. Telecomm. Tech. L. Rev. 249 (2005), available at <a href="http://www.mttlr.org/voleleven/garde.pdf" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.mttlr.org/voleleven/garde.pdf</a></p> <p>[<a href='#nh8' id='nb8' class='spip_note' title='Notes 8' rev='footnote'>8</a>] Antony Taubman, OMPI, Partager les technologies pour relever un défi commun, Mars 2009, <a href="http://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/2009/02/article_0002.html" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.wipo.int/wipo_magazine/f...</a></p> <p>[<a href='#nh9' id='nb9' class='spip_note' title='Notes 9' rev='footnote'>9</a>] La présentation du Manifeste pour la Récupération des Biens Communs à l'occasion du FSM 2009 à Belém au Brésil, marque le point de départ d'une campagne de mobilisation pour la préservation, la reconquête et la création des Biens Communs. Le but de cette campagne est de populariser la notion de Biens Communs en ouvrant un espace participatif de réflexion et de partage de toutes les initiatives concernant le futur des Biens Communs. Http ://bienscommuns.org</p> <p>[<a href='#nh10' id='nb10' class='spip_note' title='Notes 10' rev='footnote'>10</a>] Le FMSD, dont la première édition s'est déroulée à Belem en début d'année, et bientôt l'inititiative française (qui se déroulera le 23 janvier 2010), sont des espaces politiques ouverts sur cette question. <a href="http://fmsd-wfsd.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://fmsd-wfsd.org</a></p></div> <div class='rss_ps'><p>Bibliographie incomplète : <br />Rapport, Centre d'analyse stratégique, "Les négociations sur le changement climatique : vers une nouvelle donne internationale ?" 20 novembre 2009, <a href="http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1081" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.strategie.gouv.fr/articl...</a> <br />Rémi Lallement , Le rôle des droits de propriété intellectuelle dans les enjeux post-Kyoto , Nov 2009, Centre d'analyse stratégique <br />Catherine Saez , Conférence de Copenhague : incertitude sur les droits de propriété intellectuelle , 13 November 2009 , Http ://www.ip-watch.orgweblog/2009/ <br />Le climat dans la tourmente des marchés, Rapport de l'association Attac France, Novembre 2009, <br />Gaëlle Krikorian, Transfert de technologie : la propriété intellectuelle » en embuscade à Copenhague, 5 novembre 2009 <br />CONFÉRENCE MINISTÉRIELLE DE L'OMC, DOHA, 2001 : DÉCLARATION MINISTÉRIELLE <a href="http://www.wto.org/french/thewto_f/minist_f/min01_f/mindecl_f.htm" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.wto.org/french/thewto_f/...</a> <br />OMPI : « Partager les technologies pour relever un défi commun », Magazine de l'OMPI, avril 2009, pp. 4-7.</p></div> Global Information Society Watch 2008 (ou GISWatch), maintenant disponible en français http://vecam.org/article1115.html http://vecam.org/article1115.html 2009-06-16T21:24:02Z text/html fr Acces aux technologies de l'information et de la communication Solidarité internationale vecam-F L'accès garanti à l'internet est-il un droit humain dont nous bénéficions tous ? C'est une des grandes questions posées par une publication annuelle qui souligne l'importance de l'accès aux infrastructures des technologies de l'information et de la communication (TIC) – et étudie les pays qui trouvent ou ne trouvent pas de solutions et comment ils s'y prennent, ainsi que les mesures à prendre pour les aider. Global Information Society Watch 2008 (ou GISWatch), maintenant disponible en français sur le site (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot27.html" rel="tag">Acces aux technologies de l'information et de la communication</a>, <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_chapo'><p>L'accès garanti à l'internet est-il un droit humain dont nous bénéficions tous ? C'est une des grandes questions posées par une publication annuelle qui souligne l'importance de l'accès aux infrastructures des technologies de l'information et de la communication (TIC) – et étudie les pays qui trouvent ou ne trouvent pas de solutions et comment ils s'y prennent, ainsi que les mesures à prendre pour les aider.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Global Information Society Watch 2008 (ou GISWatch), maintenant disponible en français sur le site <a href="http://www.giswatch.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.giswatch.org</a> est publié par l'Association pour le progrès des communications (APC), le Third World Institute (ITeM) et l'organisation de développement néerlandaise Hivos, et regroupe dans plus de 50 rapports les perspectives des experts, des analystes et des activistes travaillant dans le domaine des TIC ainsi que des organisations de la société civile dans le monde entier.</p> <p>« Certains bailleurs de fonds et praticiens du développement, dont la société civile et des activistes de la communication et de l'information commencent à penser que l'accès aux infrastructures n'est pas aussi important qu'on le croyait », affirment les éditeurs dans la préface.</p> <p> « Le résultat c'est l'idée que le domaine du développement des infrastructures doit être laissé au secteur privé, opérateurs et investisseurs qui ne voient pas toujours la valeur sociale des communications dans la société, aux gouvernements qui n'ont pas les moyens ni souvent une stratégie claire et aux institutions internationales qui tendent à aborder cette question dans une optique limitée et technocratique ».</p> <h3 class="spip"> Internet – le pétrole de la nouvelle économie mondiale</h3> <p> Plusieurs rapports thématiques de GISWatch 2008 s'attaquent à des sujets brûlants en rapport avec l'accès aux infrastructures et autres questions connexes. Par exemple, l'analyste Peter Lange présente les avantages et les inconvénients dans une analyse sur la neutralité de l'internet intitulé « The end of the internet as we know it ? » (La fin de l'internet tel que nous le connaissons) alors que Sunil Abraham, du Centre for Internet and Society à Bangalore, fait l'observation hardie que la plupart des utilisateurs d'ordinateurs aujourd'hui sont encore « numériquement colonisés » en raison de leur utilisation inconditionnelle des logiciels commerciaux – généralement Microsoft. Dans son analyse de l'accès au contenu, Russell Southwood affirme que la bande passante, tout comme le pétrole, est une ressource essentielle du XXIe siècle. Quant à Daniel Pimienta, de Networks and Development Foundation (FUNREDES), il fait observer que le World Wide Web s'étend de façon exponentielle et que les moteurs de recherche perdent leur capacité à l'indexer.</p> <p> Ben Akoh, de la Open Society Initiative of Western Africa (OSIWA), simplifie la question parfois touffue qui sous-tend la gestion équitable du spectre et fait observer que :</p> <p> « Dans le contexte africain, le téléphone mobile tire profit de l'oralité de la culture et de la société africaines, ce qui explique peut-être son adoption rapide. Mais dans un contexte moderne, c'est une oralité qui se retourne contre elle-même dans la mesure où le coût de la communication peut avoir avalé le revenu disponible de la personne. »</p> <p> La façon dont les institutions internationales comme les Nations Unies et l'Union internationale des télécommunications traitent les questions d'accès est abordée par l'analyste du développement des TIC, David Souter. On trouve également dans la publication un autre point de vue sur les indicateurs. Les auteurs Mike Jensen et Amy Mahan font remarquer qu'il n'existe pas de consensus mondial sur une façon de mesurer la société de l'information qui permettrait des comparaisons raisonnables entre pays.</p> <h3 class="spip">Des rapports sur presque quarante pays</h3> <p> Des rapports sur trente-huit pays ont été rédigés par des auteurs de pays aussi différents que la République démocratique du Congo, le Mexique, la Suisse et le Kazakhstan. Parallèlement, six aperçus régionaux placent en contexte les rapports sur chaque pays. Ils portent sur l'Amérique du Nord, l'Amérique latine et les Caraïbes, l'Afrique, les pays de l'ancienne Union soviétique, l'Asie du Sud-est et le Pacifique.</p> <p> Selon APC, Hivos et ITeM, GISWatch est à la fois une publication et un processus : il s'agit d'établir une capacité de réseautage et de plaidoyer entre les organisations de la société civile qui oeuvrent pour une société de l'information juste et inclusive. Le nombre croissant d'organisations qui présentent des rapports sur des pays – seize de plus que l'an dernier, première année de parution de GISWatch, témoigne de cette orientation. Ce faisant, ces organisations espèrent que GISWatch aura une influence sur les processus de formulation des politiques dans les différents pays et régions et au niveau international.</p> <p>La version française de GISWatch 2008 est maintenant disponible en visitant <a href="http://www.giswatch.org/gisw2008/fr/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://www.giswatch.org/gisw2008/fr/</a>, et peut être téléchargée au complet ou gratuitement.</p> <p>*****</p> <h3 class="spip"> Réagissant à GISWatch 2008, voici ce que d'éminents commentateurs des TIC avaient à dire :</h3> <p> « Il existe peu de sources indépendantes pour prendre le pouls du débat sur les politiques de TICpD et pour faire le point sur l'état actuel de la fracture numérique. GISWatch fait les deux de façon stimulante et en suscitant la réflexion ». — Russell Southwood, PDG, Balancing Act</p> <p> « On investit toujours plus dans la large bande dans les pays en développement. GISWatch 2008 ne pouvait arriver à un meilleur moment ». — Lishan Adam, PhD, chercheur et consultant en TIC pour le développement, professeur agrégé auxiliaire, Ethiopie.</p> <p>*****</p> <h3 class="spip">Rapports par pays dans GISWatch 2008</h3> <p>Afrique : Cameroun, République démocratique du Congo, République du Congo, Egypte Ethiopie, Kenya, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie</p> <p>Amériques : Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Equateur, Jamaïque, Mexique, Paraguay, Pérou, Uruguay</p> <p>Asie-Pacifique : Bangladesh, Inde, Kazakhstan, République de Corée, Kirghizstan, Pakistan, Philippines, Tadjikistan, Ouzbékistan</p> <p>Europe : Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Roumanie, Espagne, Suisse</p> <p>*****</p> <h3 class="spip">Pour en savoir plus, communiquez avec</h3> <p> Lisa Cyr</p> <p>lisa [at]apc.org</p> <p><a href="http://www.apc.org/fr" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.apc.org/fr</a></p> <p>skype/yahoo : lisac_apc</p> <p>Il est aussi possible d'obtenir des entrevues avec les auteurs.</p> <p><a href="http://www.GISWatch.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.GISWatch.org</a></p></div> Panel A : Sciences & Démocratie : quels enjeux ? http://vecam.org/article1087.html http://vecam.org/article1087.html 2009-02-12T11:11:21Z text/html fr Démocratie Creative Commons Solidarité internationale vecam-F Recherche Hugh Lacey, (Scientia Studia, Brésil) Nous devons nous interroger sur l'idée de l'objectivité, et celle de servir les biens communs Première proposition : à la fois la science et la démocratie ont été mis en cause par les pratiques actuelles. Seconde proposition : changer les priorités de la recherche. D'aucun rejettent les valeurs traditionnelles de la science. La science a une place à prendre en s'éclairant des pratiques des mouvements sociaux, à l'image de Via Campesina qui défend l'idée de la (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique121.html" rel="directory">2009 Échos du Forum Mondial Sciences & Démocratie</a> / <a href="http://vecam.org/mot11.html" rel="tag">Démocratie</a>, <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot66.html" rel="tag">Recherche</a> <div class='rss_texte'><p><strong>Hugh Lacey, (Scientia Studia, Brésil)</strong></p> <dl class='spip_document_847 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L160xH240/IMG_6835_Hugh_Lacey-17a61.jpg' width='160' height='240' alt='JPEG - 25.2 ko' style='height:240px;width:160px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:160px;'><strong>Hugh Lacey</strong></dt> </dl> <p>Nous devons nous interroger sur l'idée de l'objectivité, et celle de servir les biens communs</p> <p>Première proposition : à la fois la science et la démocratie ont été mis en cause par les pratiques actuelles.</p> <p>Seconde proposition : changer les priorités de la recherche. D'aucun rejettent les valeurs traditionnelles de la science.</p> <p>La science a une place à prendre en s'éclairant des pratiques des mouvements sociaux, à l'image de Via Campesina qui défend l'idée de la souveraineté alimentaire. Les mouvements indigènes montrent que les méthodologies scientifiques employées ne sont pas en phase avec leur sujet d'étude lui-même. Il faut inventer d'autres modèles de relations que la science mainstream.</p> <p>Une telle démarche nous permettrait de définir ce que nous voulons organiser pour le futur.</p> <p><strong>Silvia Ribeiro, ETC Group, Bureau du Mexique</strong></p> <dl class='spip_document_848 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L160xH240/IMG_6817_Silvia_Ribeiro-83161.jpg' width='160' height='240' alt='JPEG - 29.2 ko' style='height:240px;width:160px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:160px;'><strong>Silvia Ribeiro</strong></dt> </dl> <p>Nous travaillons sur les impacts qu'imposent les destruction écologiques sur la société. Nous dénonçons la convergence des technologies BANG (Bit, Atome, Neurone et Gène). Nous préférons ce terme qui est significatif à celui de NBIC, plus neutre et utilisé dans les rapports.</p> <p>Nous vivons une crise globale, écologique, sociale et financière. Devant la modification du climat par les activités industrielles, les gens prennent conscience du premier choc. Mais un deuxième choc se prépare par la manipulation de la planète elle-même. Les dix dernières années ont connu une concentration sans précédent des entreprises de contrôle de la vie.</p> <p>Il y a des chercheurs qui commencent à questionner cet ordre de construction de la science et de la technologie. Il y a aujourd'hui plus de 700 produits en vente avec des particules nanotechnologiques, mais aucune critique publique, alors même que les études de toxicologie ne sont pas effectuées. Il y a les diverses techniques de géo-engineering, sans que soient maîtrisées les conséquences. La fertilisation des mers a été mise sous moratoire grâce aux actions de la société civile l'an dernier à Bonn au sein de la CDB. Ce qui n'arrive pas à empêcher la pollution actuelle menée par le bateau Polarstern. Il y a le développement de la génétique extrême, qui a débuté avec les transgéniques, mais se poursuit aujourd'hui par la biologie synthétique.</p> <p>L'arrivée d'Obama et la nomination du prix Nobel de physique Steven Chu au Ministère de l'énergie sont des signes que des choses peuvent changer, mais il faut faire attention, car il veut substituer au pétrole des techniques et non une réflexion globale sur les usages énergétiques.</p> <p><strong>Janine Guespin, Espace Marx et Transform !, France</strong></p> <dl class='spip_document_849 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L160xH240/IMG_6833-58372.jpg' width='160' height='240' alt='JPEG - 26 ko' style='height:240px;width:160px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:160px;'><strong>Janine Guespin</strong></dt> </dl> <p>Pour libérer la science des pressions du néo-libéralisme, il faut un cadre qui dépasse la communauté scientifique, mais qui doit néanmoins intégrer directement les chercheurs.</p> <p>Les choix actuels de recherche sont faits principalement par les multinationales. Face à cette mainmise, une partie des scientifiques estiment que cela irait mieux si on pouvait dégager une science fondamentale. Nous ne le pensons pas, car la technoscience intègre les divers les applications dans la recherche. Même si en sens inverse, c'est le discours néo-libéral qui réduit la science aux innovations, et donc au marché.</p> <p>Les scientifiques seuls ne peuvent répondre à ce défi sur la connaissance. Un dialogue avec les mouvements sociaux peut les aider à repérer la présence des marchés dans le fonctionnement même du discours scientifique. Hors beaucoup de scientifiques limitent leur discours de critique à la demande d'une plus grande autonomie.</p> <p>D'un autre côté, les citoyens, confrontés aux menaces liées aux nouveaux produits innovants, tendent à critiquer la science elle-même. Le débat porte alors sur les risques, ce qui crée une situation de méfiance qu'il nous faut surmonter. On a masqué le rôle fondamental de la science par sa réduction à l'innovation.</p> <p>Pour résoudre les difficultés, il faut inventer des lieux de dialogue, ijnstiller de la démocratie. Il y a pour cela les espaces de lutte citoyennes, mais aussi des espaces institutionnels, au niveau des institutions scientifiques, ou des pouvoirs publics, locaux ou nationaux. Il ne faut pas négliger non plus les interventions internes aux entreprises, à l'image de l'intervention directe des travailleurs d'un laboratoire Sanofi travaillant sur les maladies des pauvres pour refuser de la fermeture de leur outil d'étude, jugé non rentable.</p> <p><strong>Anita Rampal, All Indian People Science Network, Inde.</strong></p> <dl class='spip_document_850 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L160xH240/IMG_6800_Anita_Rampal-41937.jpg' width='160' height='240' alt='JPEG - 30 ko' style='height:240px;width:160px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:160px;'><strong>Anita Rampal</strong></dt> </dl> <p>Je suis physicienne, je vais vous parler du discours de la science. Les chercheurs estiment qu'ils sont en train de lire le grand livre de la nature. Mais il faut aussi agir pour transformer le monde.</p> <p>Je parle de l'engagement personnel des chercheurs.</p> <p>La science à l'école vise avant tout à créer une élite. Certains chercheurs refusent cette façon d'enseigner la science, qui est décontextualisée.</p> <p>Exemple de la manière d'enseigner les sciences alimentaires. Les aliments sont partie intégrante de toutes les cultures, comment intégrer ces savoirs dans l'enseignement universitaire des sciences des aliments ?</p> <p>Lire la forêt est tout aussi important que de lire les livres. Il y a de nombreuses traces des cultures et des humains, de la nature.</p> <p>La moitié des jeunes ne terminent pas leurs études primaires en Inde. Comment construire les parcours de savoir scientifique en tenant compte de ce type de situation ?</p> <p><strong>Priscilla Faulhaber, Museu de Astronomia é Ciências Afins (MAST/MCT), Brésil</strong></p> <dl class='spip_document_851 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L183xH240/IMG_6816_Priscila_Faulhaber-f4a1d.jpg' width='183' height='240' alt='JPEG - 25.1 ko' style='height:240px;width:183px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:183px;'><strong>Priscila Faulhaber</strong></dt> </dl> <p>Quelle usage de la science pour la détermination des peuples. La science crée des hiérarchies, c'est un système de domination par les élites. Les connaissances collectives sont expropriés, sous une forme néo-coloniale.</p> <p>Au lieu de garder la vision des bénéfices en ligne de mire, il faut au contraire poser une vision alternative, pour réduire les inégalités.</p> <p>L'Amazonie a toujours représenté un enjeu pour les pouvoirs au Brésil. Les musées sont intégrés dans les autres institutions d'enseignement et de recherche. Il y a un populisme, positiviste qui s'exprime en Amazonie. Ce qui conduit à marginaliser les chercheurs qui sont en phase avec les populations indigènes.</p> <p><strong>Edna Castro, Universidade Federal do Para-NAEA, Brésil</strong></p> <dl class='spip_document_852 spip_documents spip_documents_right' style='float:right;'> <dt><img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L160xH240/IMG_6820_modifie-1-5c428.jpg' width='160' height='240' alt='JPEG - 27.9 ko' style='height:240px;width:160px;' /></dt> <dt class='spip_doc_titre' style='width:160px;'><strong>Edna Castro</strong></dt> </dl> <p>Nous sommes au 21ème siècle, mais la pensée de la science est restée en retard, qui conserve une perspective « évolutioniste » : il faut politiser le champs de la science pour lui faire accéder au niveau démocratique.</p> <p>Les arguments défendants le productivisme de la science reposent sur la nécessité de développer le marché brésilien dans le marché international. Les thèmes de recherche sortent de la décision des scientifiques. Ils s'alignent sur les intérêts des marchés, pour l'usage des produits de la forêt, le développement de l'agro-business.</p> <p>L'Amazonie a un potentiel de biodiversité et de diversité culturelle si important qu'il nous faut changer la façon d'aborder la recherche scientifique et de changer les politiques en ce domaine. Il y a un sous-équipement de la recherche en Amazonie (3% des ressources, alors qu'il y a 10% de la population brésilienne).</p> <p>Il nous faut aussi reconnaître comme un système de connaissance ce qui nous vient des peuples d'Amazonie.</p></div> <div class='rss_ps'><p><span class='spip_document_854 spip_documents spip_documents_right' style='float:right; width:320px;'> <img src='http://vecam.org/IMG/jpg/DSC09124_Herve_Le_Crosnier.jpg' width="320" height="236" alt="Hervé Le Crosnier" title="Hervé Le Crosnier" /></span> (notes prises en direct par Hervé Le Crosnier, seul responsable des erreurs qui se seraient glissées)</p></div> Appel à communications "Penser la fracture numérique" http://vecam.org/article1057.html http://vecam.org/article1057.html 2008-07-08T03:11:14Z text/html fr Veille Vecam Creative Commons Acces aux technologies de l'information et de la communication Solidarité internationale Appropriation des outils Monde Le numérique fait figure de paradigme technologique majeur pénétrant toutes les activités humaines et conduit à repenser aussi bien les systèmes techniques que les systèmes sociaux. L'objectif premier de la revue « Les Cahiers du numérique » , au travers de ses numéros thématiques, est la mise à disposition d'un corpus précis sur les fondements techniques et sociaux de ces évolutions. Numéro thématique coordonné par Alain KIYINDOU La notion de « fracture numérique » placée au centre des stratégies de « (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot27.html" rel="tag">Acces aux technologies de l'information et de la communication</a>, <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot40.html" rel="tag">Appropriation des outils</a>, <a href="http://vecam.org/mot61.html" rel="tag">Monde</a> <div class='rss_chapo'><p>Le numérique fait figure de paradigme technologique majeur pénétrant toutes les activités humaines et conduit à repenser aussi bien les systèmes techniques que les systèmes sociaux. L'objectif premier de la revue « Les Cahiers du numérique » <a href="http://lcn.e-revues.com/" class='spip_url spip_out' rel='external'>http://lcn.e-revues.com</a>, au travers de ses numéros thématiques, est la mise à disposition d'un corpus précis sur les fondements techniques et sociaux de ces évolutions.</p></div> <div class='rss_texte'><p><i>Numéro thématique coordonné par Alain KIYINDOU</i></p> <p>La notion de « fracture numérique » placée au centre des stratégies de « e-inclusion » est à la fois complexe et controversée. L' « e-inclusion » telle qu'elle nous est proposée consisterait à établir des passerelles (digital bridges) qui relieraient les différents territoires avec l'idée de développer un monde uni, dans lequel toutes les contrées seraient connectées par des autoroutes (de l'information) à haut débit. Cette « réconciliation de la grande famille humaine », nous ramène à la pensée de Marshall Mac Luhan souvent contredite par le fait que la société est un ensemble multiforme qui ne peut être réduite au simple fait technologique.</p> <p>L'objectif de ce numéro est de mettre en débat la notion de « fracture numérique », de questionner les enjeux techniques, politiques, économiques, sociaux et culturels liés et d'envisager quelques pistes afin de mettre en œuvre de réelles solidarités entre les femmes et les hommes, les jeunes et les moins jeunes, les pauvres et les nantis, les alphabètes et les autres… Elle renvoie incontestablement à l'accessibilité, à l'égalité des genres, au contrôle des réseaux, à la présence des contenus différenciés et à leur visibilité dans le cyberespace…</p> <p>L'étude de la fracture peut, ainsi, s'appuyer sur un certain nombre d'indicateurs dont les contenus, les capacités et la connectivité. Elle concerne les disparités dans l'accès, l'usage et la maîtrise des technologies de l'information et de la communication et pourrait s'appuyer sur l'Internet, la téléphonie mobile, le GPS, la télévision numérique…</p> <p>Les politiques publiques de réduction de la « fracture numérique » visent à ce que les femmes et les hommes, quel que soit leur statut ou leur lieu d'habitation puissent avoir les mêmes chances de tirer profit des opportunités offertes par les technologies de l'information et de la communication. Mais, en l'absence des dispositions et des mesures particulières, il est facile de constater les inégalités sexospécifiques ou « tribales » observées dans les autres domaines ainsi que dans des processus d'introduction d'innovations.</p> <p>La fracture numérique est aussi, et avant tout, une fracture énergétique, sociale et/ou économique. Fracture culturelle et fracture cognitive apparaissent en lien avec la présence de contenus diversifiés, dans la droite ligne de la Convention sur la protection de la diversité culturelle et linguistique, voire du Nouvel ordre mondial de l'information et de la communication. En effet, l'importance des télécommunications internationales dans une région n'est plus le seul indicateur du degré d'intégration ou d'extraversion de celle-ci. Il y a aussi l'importance de la participation culturelle locale.</p> <p>Mais si la plupart des chercheurs s'accordent sur la présence d'une fracture, mettre l'accent sur sa réduction ne dénoterait-il pas d'une orientation idéologique ?</p> <p>C'est ainsi que la notion d'« opportunité numérique » est parfois préférée à celle de fracture, jugée à tort ou à raison trop techniciste.</p> <p>Toutes ces questions ne peuvent être dissociées du rôle de l'Etat ou plutôt des politiques publiques, des organisations non gouvernementales et des entreprises privées. Des politiques innovantes ou des actions concertées et institutionnalisées, comme l'ordinateur à l00 dollars, le Fonds de solidarité numérique, le programme ADEN ou le projet Leland deviennent ainsi, des objets d'étude intéressants.</p> <p>Mais peut-on réellement réduire la fracture sans se préoccuper de la gouvernance ?</p> <p>En effet, au-delà de l'accessibilité, des usages, des contenus, la société de l'information met en exergue une fracture décisionnelle en lien avec le choix des normes et standards, ainsi que le contrôle d'Internet.</p> <p><strong></p> <p>Modalités pratiques</strong></p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Envoi des propositions d'articles (6000 caractères, espace non compris, plan et références bibliographiques non compris) :</p> <p>20 juillet à l'adresse suivante : fracture_numerique@yahoo.fr</p> <p>Merci d'indiquer prénom et nom, institution d'attache, adresse électronique, titre de l'article,</p> <p>3 à 5 mots clefs.</p> <p>Les contributions (20 pages environs) devront impérativement respecter la feuille de style de la revue (<a href="http://lcn.e-revues.com/revues/23/ConsignesLCN2005.doc" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>http://lcn.e-revues.com/revues/23/C...</a>)</p> <p>Les propositions soumises seront évaluées en double aveugle.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Notification aux auteurs : 20 Septembre 2008.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Remise des textes : 15 décembre 2008.</p></div> <div class='rss_ps'><p>L'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article4022.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article4022.html</a></p></div> Atelier TIC et Migrations - 10 janvier 2008 http://vecam.org/article1021.html http://vecam.org/article1021.html 2008-01-08T08:59:34Z text/html fr Frédéric Sultan Pratiques coopératives Communautés en ligne Solidarité internationale Appropriation des outils a-brest-F vecam-F France L'atelier « analyse sémantique, visualisation et usages par les acteurs sociaux », organisé par le groupe de recherche TIC-Migrations(1) et VECAM, se tiendra le jeudi 10 janvier, de 09h30 à 17h30, à la Maison Suger (16-18 rue Suger, 75006 Paris, Métro Saint-Michel ou Odéon). Une rencontre d'utilisateurs et de chercheurs Cette journée de travail vise à faire se rencontrer des chercheurs, des ingénieurs et des acteurs de terrain qui tentent de comprendre le fonctionnement des communautés ou des (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique93.html" rel="directory">Rencontres et Rendez-vous</a> / <a href="http://vecam.org/mot22.html" rel="tag">Pratiques coopératives</a>, <a href="http://vecam.org/mot23.html" rel="tag">Communautés en ligne</a>, <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot40.html" rel="tag">Appropriation des outils</a>, <a href="http://vecam.org/mot48.html" rel="tag">a-brest-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot60.html" rel="tag">France</a> <div class='rss_chapo'><p>L'atelier « analyse sémantique, visualisation et usages par les acteurs sociaux », organisé par le groupe de recherche TIC-Migrations(1) et VECAM, se tiendra le jeudi 10 janvier, de 09h30 à 17h30, à la Maison Suger (16-18 rue Suger, 75006 Paris, Métro Saint-Michel ou Odéon).</p></div> <div class='rss_texte'><h3 class="spip"> Une rencontre d'utilisateurs et de chercheurs</h3> <p>Cette journée de travail vise à faire se rencontrer des chercheurs, des ingénieurs et des acteurs de terrain qui tentent de comprendre le fonctionnement des communautés ou des réseaux à travers leurs usages d'Internet et des outils de communication numérique.</p> <p>L'atelier prendra appui sur deux cas d'étude en chantier au groupe TIC-Migrations : l'analyse de la blogosphère des migrants marocains et d'une liste de discussion du Réseau Education sans Frontières. Ces études, et plus généralement les travaux basés sur l'analyse sémantique, exploitent les liens hypertextes entre sites web, le contenu de textes publiés sur des sites internet, sur des blogs, les masses de messages échangés à travers des listes de discussion, voir les interactions sur des forums ; qui forment autant de corpus à mettre en forme et en carte pour donner à voir l'état d'un champ, d'un domaine donné. Les recherches en sciences humaines tentent, par ces différentes approches méthodologiques et technologiques, d'analyser les mécanismes sociaux en jeu.</p> <p>La maitrise des usages et des pratiques de communication permettent aussi aux acteurs concernés de constituer les champs stratégiques de leur action. Dans celui de la mobilité, les techniques sont mobilisées dans le cadre de politiques publiques nationales et internationales aussi bien qu'elles sont intégrés au quotidien des migrants, de leurs familles et de leurs communautés. Mais c'est la capacité de ces acteurs à développer un usage stratégique de l'information qui transforme le champ lui-même.</p> <p>Les sciences du langage, de la communication, la sémiotique, la sociologie, les sciences économiques et politiques, etc, produisent ensemble et séparément les instruments qui leur sont nécessaires. Ceux-ci sont élaborés patiemment en composant avec des techniques, des méthodes et des pratiques. L'élaboration d'instruments pour faciliter la maitrise stratégique de l'information et les processus collaboratifs pose quant à elle un ensemble de problèmes spécifiques. Quelle est la nature de ces instruments ? S'intègreront-ils aux dispositifs de communication ou donneront-ils lieu à un appareillage distinct ? Quelle partie est-elle automatisables et laquelle doit faire l'objet d'une médiation humaine ? Et aussi, quelle part de connaissance méthodologique, technique et éthique sera-t-elle requise pour en développer la pratique ? Autant de questions que nous espérons explorer au cours de cette journée.</p> <h3 class="spip">Programme de la journée</h3> <p>La journée se déroulera en quatre temps. Deux "tables de discussion" alterneront avec deux "tables de dissection" consacrées à l'exploration critique des problématiques à l'oeuvre dans les travaux du groupe TIC-Migrations. Une présentation de M.-M. Bertucci complètera ce programme. Le temps alloué à chaque intervention sera limité à 20 minutes afin de permettre une discussion collective.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> 09h30 - 10h00 : Introduction de Dana Diminescu et présentation des participants</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> 10h00 - 11h30 : Table de discussion n°1 :</p> <p>. M. Zacklad (UTT) : Réseaux et communautés d'imaginaire documédiatisé dans les collectifs distribués</p> <p>. N. Auray (ENST) : Visualisation des réseaux collaboratifs en ligne : apports pour une sociologie de la collaboration et des conflits</p> <p>. S. Nugier (SOAD/EDF)</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> 11h30 - 11h45 : Pause</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> 11h45 - 12h15 : M.-M. Bertucci (Université de Cergy-Pontoise) : Parlers métissés et configurations identitaires. Mots des migrants et français circulant</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> 12h15 - 13h00 : Table de dissection n°1</p> <p>. Matthieu Renault (TIC-Migrations) : Problématiques d'une analyse sociolinguistique des listes de discussion du Réseau Education Sans Frontières</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> 14h30 - 16h00 : Table de discussion n°2 :</p> <p>. V. Calame (Exemole) : Présentation du logiciel Desmodo de cartographie de concepts</p> <p>. C. Poudat (Sinequa) : Exploration linguistique de communautés sociales : des corpus aux hypothèses</p> <p>. D. Cardon (France Télécom) : Quelques propriétés de la force des liens faibles. Un essai d'interprétation du Web 2.0</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> 16h00 - 16h15 : Table de dissection n°2</p> <p>. Mathieu Bastian, Sebastien Heymann, Mathieu Jacomy, Matthieu Renault (TIC-Migrations) : Cartographie de la blogosphère des migrants marocains en Europe</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> 16h15 - 17h30 : Discussion et conclusion</p></div> <div class='rss_ps'><p>(1) Le programme TIC-Migrations est un programme thématique de la Fondation de la Maison des Sciences de l'Homme (FMSH). Ce programme explore l'impact des nouvelles technologies sur le monde des migrants : occupation des territoires numériques par les diasporas, politiques de gestion numérique à l'égard des migrants, perspectives épistémologiques renouvelées d'analyse des migrations à l'âge des TIC.</p></div> RoCoCo, un Forum Ouvert à Montréal http://vecam.org/article1004.html http://vecam.org/article1004.html 2007-06-04T21:13:50Z text/html fr Armel Ménez Creative Commons Citoyenneté et expression Pratiques coopératives Solidarité internationale Amérique du Nord La RencOntre sur la COllaboration, la Créativité et l'autO-gestion s'est déroulée au coeur de Montréal durant trois jours, les 18, 19 et 20 mai, dans une salle de la Société des Arts Technologiques (SAT), à proximité du quartier chinois, boulevard Saint Laurent. A l'issue de l'événement, les organisateurs des Rococo, Anne Goldenberg, Antoine Beaupré, Evan Prodromou (j'en oublie peut-être) semblaient satisfaits. Les rencontres ont rassemblé des acteurs venus des Etats-Unis (de l'ouest notamment), du Canada (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique93.html" rel="directory">Rencontres et Rendez-vous</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot19.html" rel="tag">Citoyenneté et expression</a>, <a href="http://vecam.org/mot22.html" rel="tag">Pratiques coopératives</a>, <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot59.html" rel="tag">Amérique du Nord</a> <div class='rss_texte'><p>La RencOntre sur la COllaboration, la Créativité et l'autO-gestion s'est déroulée au coeur de Montréal durant trois jours, les 18, 19 et 20 mai, dans une salle de la Société des Arts Technologiques (SAT), à proximité du quartier chinois, boulevard Saint Laurent.</p> <p>A l'issue de l'événement, les organisateurs des Rococo, Anne Goldenberg, Antoine Beaupré, Evan Prodromou (j'en oublie peut-être) semblaient satisfaits. Les rencontres ont rassemblé des acteurs venus des Etats-Unis (de l'ouest notamment), du Canada mais aussi d'Europe. L'initiative, lancée deux ans auparavant lors de la précédente édition du <a href="http://recentchangescamp.org/" class='spip_out' rel='external'>RecentChangesCamp</a> de Portland, fait des émules à l'est du continent nord-américain.</p> <p>La métropole québecoise s'est donc transformée, le temps d'un week-end, en carrefour des artisans de la "WikiSphère" et de l'OpenSource : wikistes, blogueurs, internautes, citoyens, développeurs, utilisateurs, artistes, tous intéressés par la mise en place de projets collaboratifs. Un lieu de ressources, un lieu d'échanges où les personnes habituellement rivées à leur écran d'ordinateur se rencontrent physiquement. Un espace pour créer, renforcer les liens et bâtir de nouveaux projets. Ensemble. Une synergie efficace.</p> <p>Le BarCamp montréalais s'est basé sur la méthode du <strong>Forum Ouvert</strong> (OpenSpace pour les anglophones), une conférence d'un nouveau genre, aux allures d'une grande pause-café. Une non-conférence où l'agenda est élaboré collectivement : pas d'orateur désigné, pas d'agenda défini à l'avance. Juste un lieu, des personnes... et l'envie de travailler, de réfléchir ensemble. Une méthode née sur la Côte Ouest des Etats-Unis dans les années 80, et de plus en plus utilisée dans le monde de l'entreprise, nous explique Esther Matte organisatrice de ce genre d'événement au Canada. Cette méthode brise nos schémas organisationnels habituels et sa capacité à favoriser la créativité étonne.</p> <p>Immersion. Vendredi, 10 h du matin. Debora Hartmann, facilitatrice (animatrice) de l'événement sillonne la grande salle de la SAT avec son petit carillon et invite les participants fraîchement arrivés à prendre place sur les chaises formant un grand cercle. Les personnes s'installent. Tasse de café à la main, l'ordinateur sur les genoux pour certains, carnet et crayon pour les autres. Deborah commence la présentation des rencontres... en anglais et en français. L'événement se veut bilingue.</p> <p>Ouverture du Forum. Présentation de la journée, rappel des grands principes du Forum Ouvert : "<strong>Les personnes qui se présentent sont les bonnes</strong>", "<strong>ce qui arrive est la seule chose qui devait arriver</strong>", "<strong>quand çà commence, c'est le bon moment</strong>" et le quatrième principe : "<strong>Quand c'est fini, c'est fini</strong>". "<strong>Travaillez fort, soyez attentif, et soyez prêt à avoir des surprises !</strong>".</p> <p>Puis définition collective de l'agenda. Facile. Les personnes souhaitant proposer une session peuvent écrire avec un gros feutre de couleur le thème de la session sur un petit carton. Ensuite direction, "<strong>la Place du Marché</strong>" pour définir l'emplacement et l'horaire de la session. Efficace. En 15 minutes... 50 sessions planifiées. Reste à choisir les thèmes qui vous intéressent ! Là, c'est moins simple car on souhaite forcement assister à différentes sessions en même temps. Heureusement que les prises de notes des différents échanges sont disponibles sur les murs, ou en direct sur le Wiki ! On partage ici.</p> <p>Si l'échange ne vous apporte rien, ajoute Deborah, ne perdez pas de temps. <strong>Règle des deux pieds</strong> : si vous n'apprenez plus, ne contribuez plus, passez à autre chose. Retirez vous sans gêner les protagonistes et intégrez une autre session en cours de route. Cela ne vous sera pas reproché. Vous savez, les papillons, les abeilles pollinisent les fleurs... si vous passez de session en session, vous pourrez sûrement apporter quelque chose à l'ensemble du groupe ! Plus de regards assassins lorsque vous déciderez de quitter une conférence...</p> <p>Tout est donc fait pour favoriser les échanges. L'ambiance est décontractée, apaisante. La méthode efficace. Le résultat surprenant. Une cinquantaine de sessions sur deux jours. Un agenda bien rempli. Une multitude de nouveaux liens, de contacts.</p> <p>En fin de journée, on referme le cercle. Les participants peuvent s'exprimer sur ce qu'ils ont appris, entendu, retenu. Chacun profite d'avoir le micro pour passer un petit message. Alain Désilets, chercheur universitaire canadien spécialisé Wiki, en profite pour parler d'un WikiRendezVous qu'il organise à Montréal les 21, 22 et 23 octobre prochains, un Colloque International sur les Wikis (<a href="http://www.wikisym.org/" class='spip_out' rel='external'>WikiSym2007</a>, The International Symposium on Wikis). Un rendez-vous beaucoup plus formel, précise-t-il, qui n'a rien à voir avec le forum ouvert... Mais nous y parlerons Wiki.</p> <p>L'occasion également pour cet inconditionnel du wiki de faire une petite remarque intéressante à propos de la métaphore du papillon pollinisateur (faisant référence à l'effet papillon de la théorie du chaos) : un battement d'aile de papillon peut aussi provoquer une tempête à l'autre bout du monde...</p> <p>Sourires dans l'assemblée.</p> <p>Fermeture du forum. Et place à la WikiBeer.</p> <p>Les 14 et 15 septembre 2007 au Québec aura lieu un <a href="http://www.excellence.ca/" class='spip_out' rel='external'>Forum ouvert sur le Forum Ouvert</a>.</p> <p>Pour avoir un aperçu des Rococos, voici quelques photos déposées sur <a href="http://www.flickr.com/search/?q=rococo+camp&m=tags" class='spip_out' rel='external'>Flickr</a> et une <a href="http://www.youtube.com/watch?v=5sUKp6xGHkI" class='spip_out' rel='external'>vidéo</a> réalisée le premier jour...</p></div> <div class='rss_ps'><p>L'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article3309.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article3309.html</a></p></div> Séminaire TIC&Dév 28 - 30 Mai 2007 Yaoundé - CAMEROUN http://vecam.org/article984.html http://vecam.org/article984.html 2007-01-31T11:35:55Z text/html fr Petra Solidarité internationale Afrique vecam-F Nous souhaitons porter à votre connaissance, la tenue du 28 au 30 Mai 2007 à Yaoundé au Cameroun, de la seconde édition du séminaire sur les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et le Développement dont le thème sera "Afrique, TIC et Développement : quelles solutions pour dépasser les résistances et passer à l'action ?". Site : www.sudetic.org La première édition qui s'est tenue du 15 au 17 Mars 2006, a permis de réunir plus 300 participants (Cameroun, Congo, RDC, Gabon, Guinée, (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique93.html" rel="directory">Rencontres et Rendez-vous</a> / <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot42.html" rel="tag">Afrique</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_chapo'><p>Nous souhaitons porter à votre connaissance, la tenue du 28 au 30 Mai 2007 à Yaoundé au Cameroun, de la seconde édition du séminaire sur les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et le Développement dont le thème sera "Afrique, TIC et Développement : quelles solutions pour dépasser les résistances et passer à l'action ?". Site : <a href="http://www.sudetic.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.sudetic.org</a></p></div> <div class='rss_texte'><p>La première édition qui s'est tenue du 15 au 17 Mars 2006, a permis de réunir plus 300 participants (Cameroun, Congo, RDC, Gabon, Guinée, France, …), 25 experts internationaux, des partenaires tels Alcatel, l'Union Internationale des Télécommunications, Novatech, l'Institut Africain d'Informatique,... autour du thème « les TIC, levier de développement, moteur de croissance des pays africains ? ». La synthèse des travaux et les photos sont visibles sur <a href="http://www.sudetic.org/seminaire" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.sudetic.org/seminaire</a></p> <p>Ce séminaire international vise à sensibiliser les décideurs et hauts cadres africains sur l'impact des TIC dans le Développement, tout en les formant, ainsi qu'à inciter à l'investissement dans ce domaine. De plus, il a pour objectif d'impulser une dynamique et donner les clés permettant d'intégrer réellement la société du savoir et de la connaissance en tant qu'acteur, et non plus en simple consommateur.</p> <p>Il est organisé par Sud&TIC (<a href="http://www.sudetic.org/" class='spip_url spip_out' rel='nofollow external'>www.sudetic.org</a>), Organisation de Solidarité Internationale qui oeuvre à la vulgarisation des TIC dans les pays du Sud, dont le siège se trouve à Puteaux en France.</p> <p>Nous recherchons activement des experts et partenaires désireux de nous accompagner et d'assurer comme l'année précédente, une réussite à ce séminaire.</p> <p>Merci de nous contacter : Sud&TIC Mme Petra TCHAPKUI 161 rue de la république 92800 Puteaux Tel : 00 33 6 15 99 35 55 tnpetra@yahoo.fr</p></div> Internet et la solidarité avec les pays du sud : 2 débats à Montpellier les 1er et 2 décembre http://vecam.org/article961.html http://vecam.org/article961.html 2006-11-18T14:52:38Z text/html fr Solidarité internationale Formation à distance Dans le cadre de la 17è quinzaine tiers monde de Montpellier, l'Observatoire des Usages de l'Internet (OUI) organise les 1er et 2 décembre prochain deux conférences débat à Montpellier concernant des usages de l'internet à forte valeur ajoutée sociale pour les pays du Sud : 1er décembre de 18h à 20h : « L'Internet : un média pour la solidarité et le dialogue Nord-Sud » avec Claire SCOPSI, chercheur en Sciences de l'information et de la communication, rattachée au laboratoire CRIS-SERIES de Paris X 2 (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique93.html" rel="directory">Rencontres et Rendez-vous</a> / <a href="http://vecam.org/mot29.html" rel="tag">Solidarité internationale</a>, <a href="http://vecam.org/mot37.html" rel="tag">Formation à distance</a> <div class='rss_chapo'><p>Dans le cadre de la 17è quinzaine tiers monde de Montpellier, l'Observatoire des Usages de l'Internet (OUI) organise les 1er et 2 décembre prochain deux conférences débat à Montpellier concernant des usages de l'internet à forte valeur ajoutée sociale pour les pays du Sud :</p> <p>1er décembre de 18h à 20h : « L'Internet : un média pour la solidarité et le dialogue Nord-Sud » avec Claire SCOPSI, chercheur en Sciences de l'information et de la communication, rattachée au laboratoire CRIS-SERIES de Paris X</p> <p>2 décembre de 9h à 11h : « Les apprentissages et formations en ligne, un nouveau paradigme pour les étudiants des pays du Sud » avec Michel ARNAULT maître de conférences à l'université Paris X Nanterre, en sciences de l'information et de la communication, responsable d'enseignement supérieur en ligne</p> <p>à l'Espace Martin Luther King</p> <p>27 boulevard Louis Blanc, Montpellier</p></div> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">L'Internet : un média pour la solidarité et le dialogue Nord-Sud</h3> <p><i>avec Claire SCOPSI, chercheur en Sciences de l'information et de la communication, rattachée au laboratoire CRIS-SERIES de Paris X</i></p> <p>Vendredi 1er Décembre 2006 à 18h</p> <p>Espace Martin Luther King</p> <p>27 boulevard Louis Blanc, Montpellier</p> <p>Claire SCOPSI est docteur en Sciences de l'information, rattachée au laboratoire CRIS-SERIES de Paris X Nanterre et membre du groupe "TIC et migrations" de la Maison des Sciences de l'Homme de Paris. Auteur d'une thèse sur les "Représentations des TIC en milieu migrant : « Le cas des boutiques de communication de Château-Rouge », elle a beaucoup étudié l'usage des Techniques de l'Information et de la Communication (TIC) par les diaspora et plus récemment les conséquences de la disponibilité des programmes de radio sur l'Internet (podcast)</p> <p><i></p> <p>Conférence suivie à 20h30 d'une autre conférence organisée par ATTAC « Pluralisme et concentration des médias » avec Mathias REYMOND d'ACRIMED</i></p> <h3 class="spip">Les apprentissages et formations en ligne, un nouveau paradigme pour les étudiants des pays du Sud </h3> <p>avec Michel ARNAULT</p> <p>Samedi 2 Décembre 2006 à 9h</p> <p>Espace Martin Luther King</p> <p>27 boulevard Louis Blanc, Montpellier</p> <p>Michel ARNAULT est maître de conférences à l'université Paris X Nanterre, en sciences de l'information et de la communication, responsable d'enseignement supérieur en ligne.</p> <p><strong>Sujets abordés :</strong></p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Apprentissage et formations en ligne : du cours à l'autonomie des processus de construction de connaissances.</p> <p><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-1d287.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" style='height:11px;width:8px;' /> Un changement de paradigme et son impact possible sur le formation des étudiants du Sud.</p> <p><i>Programme après cette conférence : 11h « La promotion de la culture scientifique et technique dans les pays du Sud » avec Marie-Lise SABRIE (IRD), à 13h30 d'un lunch de clôture de la Quinzaine (5€) et à 15h de la conférence « Regard des médias occidentaux sur la traite négrière et la colonisation » avec Jean-Charles COOVI GOMEZ et German GUZMAN (AFCM CAM)</i></p></div> <div class='rss_ps'><p>L'OUI est une association dédiée à l'observation, l'analyse, la promotion d'usages de l'internet et des TIC à forte valeur ajoutée sociale et sociétale et de « l'internet équitable »</p> <p>Contact : info@oui.net ; http://oui .netL'adresse originale de cet article est <a href="http://www.a-brest.net/article2895.html" class='spip_out' rel='external'>http://www.a-brest.net/article2895.html</a></p></div>