Une démocratie interne dans tous les corps intermédiaires

Piste de proposition

Les associations, syndicats, partis politiques doivent utiliser de façon plus systématique les TIC au service de logiques de démocratie interne, d’écrasement des hiérarchies, de rapprochement de la « base » avec les « décideurs », de débat démocratique. Le vote en ligne peut également être appliqué à l’intérieur de ces organisations, facilitant l’expression démocratique tout en assurant la liberté dans la représentation.

S’inspirant des pratiques des mouvements sociaux les plus jeunes - exemple : le mouvement des « sans » en France - qui ont su trouver un mode de fonctionnement en réseau tout à la fois plus souple et plus efficace, le monde des associations et des ONG traditionnelles peut renouveler ses pratiques, notamment dans l’amélioration de l’articulation du travail des permanents et des bénévoles, ou l’implication active de ces derniers.

Contexte

Ce qui vaut pour l’Union européenne, l’État ou les collectivités territoriales doit valoir également pour les autres acteurs de la vie démocratique, qu’il s’agisse des partis politiques, des syndicats et des acteurs du monde associatif. Or, aujourd’hui, ces derniers sont encore loin d’avoir franchi le pas, n’utilisent pour la plupart les TIC que comme vitrine et, d’une façon plus générale, sont bien prompts à dénoncer chez la puissance publique les défauts dont ils souffrent également en interne. Or, la démocratie interne, la transparence, la qualité du débat sont tout aussi importantes au sein de ces acteurs que dans les rapports à la puissance publique. Ils participent d’une culture démocratique qui doit nourrir l’ensemble de la société. Ces organisations renforceraient leur légitimité interne et externe si elles étaient capables elles aussi de tirer le meilleur de la culture du réseau.

Posté le 4 octobre 2002

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