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APRIL

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Description

Les actions de L’APRIL sont toutes relatives à la promotion des logiciels libres.

Au départ, elles consistaient à encadrer et à "former" à l’utilisation de logiciels libres. "Cela se faisait dans le cadre "d’install parties", pendant lesquelles on aidait les gens à installer des logiciels libres" nous explique Frédéric Couchet, le président de l’association.

Aujourd’hui, ce genre d’activités n’existe plus vraiment. Les membres font maintenant beaucoup de conférences, d’articles, se retrouvent au sein de groupes de travail. Il y a encore quelques projets techniques qui tournent beaucoup autour de traductions (principalement celles des textes diffusés par la Free Software Foundation).

Les activités se recentrent aujourd’hui vraiment sur la rencontre, avec des acteurs publiques : politiques, journalistes, ainsi que sur le travail de décryptage, de vulgarisation et de communication autour des lois relatives à l’espace numérique, et également aux droits d’auteur.

Objectifs

Initialement, l’objectif était de faire de la sensibilisation aux logiciels libres. Frédéric Couchet insiste sur le fait que le développement de logiciels n’est jamais rentré dans les objectifs de l’association. Par contre, faire connaître les logiciels libres, expliquer les enjeux, les intérêts, faire de la recherche et de la diffusion autour des aspects philosophiques et législatifs, sont les buts principaux de l’organisation.

Date de création de l’initiative

Novembre 1996

Intéret social

"Le logiciel libre est avant tout un enjeu de société", nous dit Frédéric Couchet. Pour lui, l’idée principale qu’il faut faire passer, est "qu’en utilisant la coopération, le partage et la diffusion des savoirs, on arrive à construire quelque chose qui fonctionne techniquement, et qui en plus véhicule des idées intéressantes."

Les aspects philosophiques, sont primordiaux dans l’association.

TIC utilisées

Au lancement, l’action s’est déroulée autour d’un site web que l’APRIL a monté à partir d’une machine basée à l’université. Mais très vite, l’association veut gagner en autonomie, et monte un ordinateur en "récupérant du matériel". Pour la connexion Internet, c’est un ami qui leur prête son accès.

L’association étant composée, à l’origine uniquement d’informaticiens, et n’ayant pas de local, il n’y a eu que très peu d’investissement dans du matériel.

Aujourd’hui, les acteurs de l’association travaillent au sein d’un réseau décentralisé que la démocratisation d’Internet a rendu possible.

Des TIC pour qui

Les actions de l’APRIL étaient à l’origine destinées au grand public et aux journalistes (la presse informatique faisait régulièrement des erreurs concernant les logiciels libres ; réagir à ces dernières servait les objectifs de l’association et permettait également de se faire connaître.)

Aujourd’hui, les pouvoirs publics représentent une des principales cibles de l’association, dont les membres considèrent que le logiciel libre est un enjeu de société.

Des TIC pour quoi faire ?

Le réseau Internet sert à faire travailler les actifs de manière décentralisée. Les membres sont en général, conaisseurs des logiciel libres, ou au moins de la philosophie.

Tous peuvent participer à la vie de l’association en fonction de leurs compétences et de leur temps.

Mode de financement

L’association étant composée seulement de bénévoles, ses actions ne sont financées que par les cotisations.

Les seuls investissements qui ont été faits sont la déclaration de l’association au journal officiel, ainsi que l’achat du nom de domaine.

Quelques personnes morales adhèrent à l’APRIL ( sans cependant recevoir de prestation en échange). De manière générale, le partenariat se fait au coup par coup.

Les dépenses sont toujours très limitées : cela se résume à des frais de photocopies lorsqu’une action est engagée.

Dans la mesure du possible, les déplacements pour une action, comme par exemple une conférence, sont pris en charge par les organisateurs.

Comment les utilisateurs se les approprient-ils ?

En 1996, cela n’était pas facile. Les "install parties" étaient laborieuses. La prise en main était difficile.

Aujourd’hui, les logiciels libres ainsi que les événements qui en font la promotion sont plus médiatisés. L’APRIL a acquérie une réputation et s’est fait un nom.

Points forts

A l’APRIL, il y a une conscience de l’engagement : la responsabilisation des membres est un facteur d’efficacité important : quand l’un d’entre eux s’engage à faire quelque chose, il se doit d’aller jusqu’au bout. Ainsi, "c’est pas parcequ’on est bénévole que l’on peut se permettre de ne pas être fiable" nous précise le président de l’APRIL. Cette responsabilisation amène une très bonne circulation de l’information entre les membres de l’association.

L’association essaye aussi de plus en plus de laisser l’initiative au gens.

Difficultés rencontrées

Le fait que tout, chez APRIL, est basé sur le bénévolat, amène à tenir compte des différences possibles d’activité

Frédéric Couchet

http://www.april.org


Mise en ligne: 5 octobre 2004