Présentation de Claude Henry

Ingénieur de formation, j’ai été membre d’une des plus actives équipes de prospective en France au début des années 70 (Scénario de la France en l’an 2000, dit Scénario de l’Inacceptable), puis j’ai travaillé comme sociologue des techniques, sur la correspondance entre les besoins d’une société en mutation et la montée en puissance des outils numériques, (automatisation des processus de production, puis montée de l’Internet), en particulier comme animateur de programme au Ministère de la Recherche (Département Homme, Travail, Technologie), et dans un grand laboratoire d’informatique du CNRS (LIMSI-Orsay).

Peu après sa création, j’ai rejoint l’association VECAM que j’ai eu le plaisir de présider entre 2003 et 2007. En étant très actif dans le projet européen Ijumelages, favorisant les liens entre associations européennes et sud-américaines engagées dans les mêmes actions citoyennes.
J’ai beaucoup suivi et encouragé les aventures d’Outils-Réseaux, association installée à Montpellier, à la suite de l’expérience pionnière de Telebotanica, pour le développement des usages coopératifs (avec un focus plus récent sur les biens communs informationnels), en participants aux événements « Moustic » (Mise en œuvre des usages sociaux des TIC), et, dans une moindre mesure, aux événements « frères » à Brest, le Forum des usages coopératifs.

En parallèle, j’ai proposé à plusieurs collectifs de développer leur compétence à la coopération et aux méthodes qui la permettent. Dégagé des obligations professionnelles, je me suis beaucoup engagé dans plusieurs réseaux de la société civile, en particulier comme membre du Cercle de pilotage du mouvement Colibris, dans le Pacte civique et dans les Etats généraux du Pouvoir Citoyen, qui tente de susciter une meilleur connaissance mutuelle entre associations et de leur donner une meilleure visibilité d’ensemble. A chaque fois, j’ai à coeur de diffuser la culture numérique, soit en créant un site, mais surtout en essayant d’encourager des usages des outils adaptés. Les réticences que j’ai rencontrées ont été nombreuses. Je suis content de quelques belles réussites…et calme devant quelques échecs absolus !
Dans la société civile de transformation, il aura en fait fallu vingt ans pour qu’on passe à autre choses que le mail et la consultation de sites fait par des …..
Je suis heureux de voir les trentenaires commencer à prendre leur place dans les réseaux. Leur culture numérique d’aujourd’hui donne du sang neuf. L’articulation avec les générations précédentes reste pour moi objet de soin.

Cet article a été repris et publié initialement sur le site Etats généraux du pouvoir citoyen
http://eg-pouvoir-citoyen.org