Vecam http://www.vecam.org/ Réflexion et action pour l'internet citoyen fr SPIP - www.spip.net Vecam http://vecam.org/local/cache-vignettes/L144xH41/siteon0-dd267.png http://www.vecam.org/ 41 144 Soutenir La Quadrature du Net http://vecam.org/article1303.html http://vecam.org/article1303.html 2014-12-19T13:30:55Z text/html fr Valérie Peugeot Creative Commons Revue-reseau-TIC Bonjour, Parmi les associations qui partagent des valeurs proches de celles de Vecam, La Quadrature du net s'est imposée comme l'un des meilleurs défenseurs de nos libertés publiques. Ses campagnes nationales et internationales, ont eu un fort retentissement, notamment en permettant le blocage d'ACTA. L'association se trouve dans une passe financière très difficile et risque de mettre la clé sous la porte en janvier. Alors que la tentation est forte pour nos responsables politiques de multiplier (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a> <div class='rss_texte'><p>Bonjour,</p> <p>Parmi les associations qui partagent des valeurs proches de celles de Vecam, La Quadrature du net s'est imposée comme l'un des meilleurs défenseurs de nos libertés publiques.</p> <p>Ses campagnes nationales et internationales, ont eu un fort retentissement, notamment en permettant le blocage d'ACTA.</p> <p>L'association se trouve dans une passe financière très difficile et risque de mettre la clé sous la porte en janvier. Alors que la tentation est forte pour nos responsables politiques de multiplier les législations sur le numérique qui ont pour conséquence d'éroder nos libertés civiques, au nom de la sécurité, nous avons besoin plus que jamais d'une association comme la Quadrature.</p> <p>Aussi, une fois n'est pas coutume, Vecam vous invite à les soutenir financièrement <a href="https://soutien.laquadrature.net/" class='spip_out' rel='external'>à travers leur site</a>. Tout don, même modeste les aidera à franchir le cap.</p> <p>Merci !</p></div> Les communs de la connaissance : révolution ou illusion ? http://vecam.org/article1301.html http://vecam.org/article1301.html 2014-10-20T09:15:48Z text/html fr Creative Commons vecam-F Revue-reseau-TIC Biens communs Le partage des connaissances participe d'un enrichissement collectif : plus les connaissances circulent, plus la société est créative. Wikipédia, les MOOC, les logiciels libres, l'open data, le labyrinthe infini des connexions, ouvrent des perspectives pour transformer notre société, notre rapport à la propriété et nos modes d'organisation collectifs. Pourtant, les communs de la connaissance, comme les communs écologiques, peuvent être menacés de destruction ou d'enclosure. Les brevets sur le vivant, (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a>, <a href="http://vecam.org/mot70.html" rel="tag">Biens communs</a> <div class='rss_texte'><p>Le partage des connaissances participe d'un enrichissement collectif : plus les connaissances circulent, plus la société est créative. Wikipédia, les MOOC, les logiciels libres, l'open data, le labyrinthe infini des connexions, ouvrent des perspectives pour transformer notre société, notre rapport à la propriété et nos modes d'organisation collectifs.</p> <p>Pourtant, les communs de la connaissance, comme les communs écologiques, peuvent être menacés de destruction ou d'enclosure. Les brevets sur le vivant, la propriété intellectuelle ou l'exploitation des mégadonnées (big data) remettent en question le modèle économique des stars de la capitalisation boursière.</p> <p>Nous savons que la transition chaotique que nous traversons nous mène vers une économie de la connaissance. Mais quelles options avons-nous pour en faire une économie de partage plutôt qu'une une économie d'accumulation ? Ces questions concernent aussi les associations, qui se définissent précisément par la mise en commun de connaissances et d'activités dans un but autre que le partage de bénéfices.</p> <p>Cette prochaine rencontre Fond'Après réunira des acteurs engagés dans le développement des communs, en particulier des communs de la connaissance. L'occasion de mieux comprendre cette notion, d'identifier les raisons de sa montée en visibilité et de comprendre comment elle entre en résonance avec les valeurs de l'économie sociale et solidaire.</p> <p>Cette rencontre Fond'Après réunira</p> <p><i>Valérie Peugeot</i> : présidente de l'association Vecam, membre du CA de la Fonda, Conseil national du numérique et Orange Labs</p> <p><i>Pierre-Carl Langlais</i> : membre de SavoirsCom1, contributeur et administrateur de Wikimédia France, et doctorant en sciences de l'information et de la communication</p> <p><i>Gaël Musquet</i> : porte-parole de Open Street Map, chargé de mission à La Fonderie, Agence Numérique d'Île-de-France</p> <p><i>Gaëlle Krikorian</i> : sociologue, secrétariat du groupe Verts/ ALE, membre de la commission parlementaire en charge des questions de propriété intellectuelle et d'accès aux savoirs</p> <p>Rendez-vous le 31 octobre 2014 à 19h19 à la Gaîté Lyrique</p> <p>Entrée libre, merci de vous inscrire : fonda@fonda.asso.fr</p> <p>Les inscrits recevront la revue de presse.</p></div> <div class='rss_ps'><p>Entrée libre, inscriptions : fonda@fonda.asso.fr</p></div> Octobre 2015, voici venu à nouveau le temps des communs http://vecam.org/article1300.html http://vecam.org/article1300.html 2014-10-09T16:42:29Z text/html fr Creative Commons vecam-F Forts de la réussite de la dernière édition de « Villes en Biens Communs » à l'automne 2013, ses acteurs ont imaginé pour 2015 un événement encore plus ambitieux, dans l'idée de toujours mieux populariser l'approche par les communs comme levier majeur de la transition vers un monde durable. Les dates retenues, du 5 au 18 octobre 2015, permettront de s'inscrire dans la continuité d'Alternatiba avec qui les liens apparaissent de plus en plus évidents. Chaque ville, chaque territoire, chaque collectif (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_texte'><p>Forts de la réussite de la dernière édition de <a href="http://villes.bienscommuns.org/" class='spip_out' rel='external'>« Villes en Biens Communs »</a> à l'automne 2013, ses acteurs ont imaginé pour 2015 un événement encore plus ambitieux, dans l'idée de toujours mieux populariser l'approche par les communs comme levier majeur de la transition vers un monde durable.</p> <p>Les dates retenues, du 5 au 18 octobre 2015, permettront de s'inscrire dans la continuité d'Alternatiba avec qui les liens apparaissent de plus en plus évidents.</p> <p>Chaque ville, chaque territoire, chaque collectif local, désireux d'être partie prenante de ce nouveau « temps des communs » pourra, comme en 2013, inscrire librement des événements dans le programme de la quinzaine, laquelle comprendra nécessairement un temps fort partagé le samedi 10 octobre, afin de pouvoir la rendre plus visible au plan national. Le site Internet sera refondu dans cette perspective d'une meilleure communication en direction de la presse et du public.</p> <p>Mais la volonté est aussi d'inscrire ce rendez-vous bisannuel dans un ensemble d'initiatives permettant d'ancrer l'idée des communs dans notre quotidien : articulation avec « Remix the commons » et « SavoirsCom1 », mise en ligne d'un agenda des usages locaux et d'une cartographie des initiatives, opération de collecte des « recettes libres » et contenus pédagogiques sur les communs, organisation d'une conférence TEDx et conception d'un MOOC pour les communs.</p> <p>Ce MOOC aura vocation à être un outil d'éducation populaire plus qu'un cours académique. Imaginé sur le modèle d'ITyPA, connectiviste et rustique, il devrait permettre de partager les fondamentaux et la pédagogie des communs avec animateurs locaux du « temps des communs 2015 » et au delà en direction d'un large public citoyen et francophone.</p> <p>Le travail de préparation, de communication et de coordination de l'événement sera assuré par le réseau francophone des communs, avec l'appui logistique de l'association VECAM, elle même épaulée par un « conseil de bienveillance » constitué d'une demi-douzaine de personnes ou de structures impliquées dans le projet.</p> <p>Une recherche de financements publics et privés va être lancée pour trouver de quoi rémunérer une ou deux personnes chargées de la communication et de la coordination des événements.</p> <p><i>Plus d'information prochainement !</i></p></div> 10e édition du festival de films « Sciences en Bobines » http://vecam.org/article1298.html http://vecam.org/article1298.html 2014-10-02T11:41:24Z text/html fr Creative Commons vecam-F Les savoirs scientifiques et techniques ne sont pas neutres. Ils sont construits par les hommes et sont soumis, comme toute création humaine, à des enjeux politiques, économiques et sociaux. Ainsi, ceux qui affirment que les sciences sont « naturellement » porteuses de bonheur et de progrès ne visent qu'à museler la critique et à conforter leur propre pouvoir. Les crises et les scandales sanitaires, écologiques, économiques et humanitaires qui se multiplient révèlent le visage d'une science soumise (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_texte'><p>Les savoirs scientifiques et techniques ne sont pas neutres. Ils sont construits par les hommes et sont soumis, comme toute création humaine, à des enjeux politiques, économiques et sociaux. Ainsi, ceux qui affirment que les sciences sont « naturellement » porteuses de bonheur et de progrès ne visent qu'à museler la critique et à conforter leur propre pouvoir. Les crises et les scandales sanitaires, écologiques, économiques et humanitaires qui se multiplient révèlent le visage d'une science soumise aux intérêts des lobbys industriels et financiers. La Fondation Sciences Citoyennes juge essentiel de mettre en évidence une autre approche : celle d'une recherche désireuse d'affronter les grands défis de nos sociétés, de dialoguer avec des savoirs autrefois dévalorisés et celle de citoyens qui revendiquent leur droit à participer aux choix scientifiques et technologiques qui conditionnent leur avenir.</p> <p>Le festival « Sciences en Bobines » propose une riche palette de films critiques et militants et des débats pour que le dialogue s'engage entre chercheurs et citoyens dans le but de privilégier le bien commun… pour des futurs meilleurs !</p> <p> Après sa traditionnelle session estivale qui s'est tenue du 29 au 31 août à Trescléoux/Pont-Lagrand, le festival entre dans sa phase centrale du 3 au 17 octobre 2014.</p> <p>Au programme : chercheurs engagés, lanceurs d'alerte et lobbies, bien commun, téléphonie mobile et ondes, transition énergétique, nucléaire, gaz de schistes, nanotechnologies, biologie de synthèse et plus globalement transhumanisme, mais aussi biodiversité, agroécologie, santé environnementale et transition écologique.</p> <p>Cette session automnale aura lieu dans 16 villes supplémentaires :</p> <p>Aix-en-Provence, Avignon, Bures-sur-Yvette (91), Élancourt (78), Gif-sur-Yvette (91), Grenoble, Magny-les-Hameaux (78), Marseille, Montpellier, Nantes, Orsay (91), Paris, Saint-Denis, Savennières (49), Saverdun (09) et Trappes-en-Yvelines (78).</p> <p>Avec la participation d'Alain Roubineau, André Paris, Arnaud Bruguier, Béatrice Janiaud, Claude Proust, Greenpeace France, Hervé Nisic, Jacques Testart, John Jordan, Kévin Jean, Monique Sené, Nancy Guion de Méritens, Olivier Darné, Philippe Borrel, Philippe Lambersens, Roland Desbordes, Terre de liens, Vincent Comparat et Violaine Hacker.</p> <p>Une vingtaine d'organisations est partenaire du festival : 4D, ACRO, ADReCA-Contrevent, les Amis du monde diplomatique, Animafac, Autour du 1er mai, AVICENN, La Bergerie de Villarceaux, FILIA, Générations futures, Greenpeace France, Kheper, Mille Feuilles, PING, Radio Campus Aix, Le Réseau Semences Paysannes, le Réseau Sortir du Nucléaire, Robin des toits, Sud-recherche EPST, Terre de liens et Vecam.</p> <p>N'hésitez pas à poster un commentaire sur les pages des films projetés pour aider à les faire connaitre ou simplement exprimer votre ressenti.</p> <p>Programme complet, détails pratiques, bandes-annonces, etc. sur le site web du festival :</p> <p><a href="http://sciencesenbobines.org/" class='spip_out' rel='external'>http://sciencesenbobines.org</a></p></div> Diffusion de la culture et valorisation du domaine public http://vecam.org/article1296.html http://vecam.org/article1296.html 2014-09-12T10:09:55Z text/html fr Hervé Le Crosnier Creative Commons Accès au savoir vecam-F Une nouvelle collection de livres numériques constituée à partir d'œuvres appartenant au domaine public vient de paraître sous l'intitulé « BnF collection ebooks ». Cette collection est le produit de la filiale de droit privé de la Bibliothèque nationale de France dénommée « BnF Partenariat » qui veut constituer des « offres numériques à partir des œuvres conservées par la BnF et leur valorisation commerciale ». Une confusion des rôles respectifs des bibliothèques et des éditeurs... qui affaiblit autant les (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot17.html" rel="tag">Creative Commons</a>, <a href="http://vecam.org/mot45.html" rel="tag">Accès au savoir</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_chapo'><p>Une nouvelle collection de livres numériques constituée à partir d'œuvres appartenant au domaine public vient de paraître sous l'intitulé « BnF collection ebooks ». Cette collection est le produit de la filiale de droit privé de la Bibliothèque nationale de France dénommée « BnF Partenariat » qui veut constituer des « offres numériques à partir des œuvres conservées par la BnF et leur valorisation commerciale ». Une confusion des rôles respectifs des bibliothèques et des éditeurs... qui affaiblit autant les missions des bibliothèques auprès du public que la place de l'édition dans la réhabilitation des œuvres du passé. En toile de fond une interprétation erronée de ce que signifie valoriser le domaine public.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Les bibliothèques ont des missions qui les conduisent à privilégier le libre accès à tous les documents qu'elles possèdent, avec comme seule limite leurs budgets et la conservation des documents rares et précieux. Dans ce cadre, le numérique est un allié majeur pour la diffusion des ouvrages afin de répondre aux attentes des lecteurs d'aujourd'hui. Une autre de leurs missions consiste à organiser les œuvres de façon à ne pas trier, favoriser, modifier les classements pour quelque raison que ce soit, ni idéologique, ni financière, ni au nom d'un « bon goût » quelconque. Elles doivent offrir à chaque œuvre des chances égales de trouver un public intéressé en fonction de ses centres d'intérêt. Une valeur centrale quand les moteurs de recherche ou les médias sociaux privés organisent l'accès en fonction d'algorithmes opaques.</p> <p>Pour leur part, les éditeurs ont, notamment vis-à-vis du domaine public, une approche totalement différente. Ils doivent au contraire sélectionner quelques œuvres qu'ils seront en mesure de diffuser auprès de leur public, dont ils pourront gérer la promotion, et qu'ils vont adapter aux attentes actuelles en matière de présentation, de typographie, de format... La qualité des éditions ne se mesure pas au nombre de documents rendus disponibles, mais à l'appareil critique, aux illustrations, à la qualité ortho-typographique.</p> <p>Il s'agit là de deux missions, tout aussi importantes l'une que l'autre, mais différentes dans leurs objectifs, dans le type de travail et la relation au public. Une bibliothèque doit respecter les règles professionnelles d'équilibre entre les œuvres, les courants de pensée, les époques... quand l'éditeur peut à loisir privilégier une ligne éditoriale, sélectionner en fonction de ce qu'il espère être les attentes de son public. La question du prix est une conséquence de cette distinction fondamentale. Les bibliothèques ont une mission pour laquelle les contribuables payent déjà : offrir à tous un accès libre à tous les documents... dans la mesure de ce que leur budget peut leur permettre de proposer. La gratuité de l'accès pour le public adhérent à une bibliothèque est une conséquence de cette mission. L'éditeur pour sa part a un objectif économique. Il va donc adapter sa sélection, constituer des séries, organiser la promotion dans ce cadre. Car n'oublions pas que, même si l'œuvre appartient au domaine public, ce que nous attendons d'un éditeur, c'est qu'il nous la présente de façon la plus pertinente et agréable possible, avec l'appareil critique, les notes et les préfaces, la mise en page typographique et la mise en contexte culturelle. C'est pour cela que nous lui faisons confiance et sommes prêts à acheter les livres, imprimés ou numériques, qu'il met sur le marché.</p> <p>Qu'une collection éditoriale puisse se prévaloir de l'étiquette « Bibliothèque nationale de France » entraîne dès lors une grande confusion, qui est néfaste tout autant aux bibliothèques et à leurs missions de service public qu'aux éditeurs et leur travail de réhabilitation et de promotion.</p> <p>Pour les bibliothèques, cela va entraîner la confusion entre les opérations de numérisation, qui sont une manière de favoriser l'accès aux œuvres dans le cadre numérique qui est le nôtre, et l'édition/sélection en fonction d'un marché supposé. La formation de bibliothécaire insiste sur le fait que ce n'est pas au bibliothécaire de choisir, mais à l'éditeur. Le bibliothécaire enregistre les tendances d'une époque en suivant l'actualité de l'édition, et organise un équilibre parmi les œuvres qui forment cette tendance en fonction de son budget, forcément limité. Valider un travail culturel par un choix éditorial relève d'une autre fonction. Cette confusion va également affaiblir les bibliothèques, notamment dans les municipalités qui ne vont pas pouvoir consacrer les budgets équivalents à la BnF pour numériser des fonds locaux ou spécifiques. Faire croire qu'une opération de numérisation ne serait valorisée que par l'édition, qui plus est devant être rentable, met en danger les rapports des bibliothèques avec leurs bailleurs de fonds. Plus philosophiquement, quand une bibliothèque devient éditrice d'œuvres rangées dans ses collections (à la différence de ses catalogues ou expositions), elle passe de gestionnaire du domaine public au service de tous, vers une logique de « propriétaire » du domaine public dont elle décide l'usage. Si elle est en phase avec la logique managériale qui domine notre époque, cette approche n'est pas celle des bibliothécaires. La notion de réseau des bibliothèques, chacun participant à un travail collectif qui le dépasse pour offrir la collection la plus large et efficace (organisation, numérisation, transcodage et catalogage) est un des fondamentaux de la profession.</p> <p>Pour les éditeurs, qu'une bibliothèque prestigieuse comme la BnF puisse se lancer sur leur marché, va dévaloriser leur travail de sélection et promotion. Au-delà du conflit d'intérêt, c'est la confusion entre la publication (mettre à disposition du public) et l'édition (travailler une œuvre pour que le public la demande et soit satisfait par les conditions de lecture qui lui sont proposées) qui va nuire à l'image globale de la profession. Un éditeur est libre de choisir son modèle économique, de fixer les prix. Dans le monde numérique il peut choisir les diffuseurs avec lesquels il va travailler. Il peut travailler avec le format propriétaire d'Amazon Kindle, ou s'y opposer pour des raisons commerciales ; il peut décider de ne pas répondre aux désirs des lecteurs et placer des DRM dans ses livres... La sanction éventuelle portera sur l'étendue de son marché et son équilibre budgétaire. Il peut même compenser ces freins à la lecture et au partage par une qualité qui incitera malgré tout le lecteur à passer outre.</p> <p>Il en va tout différemment des bibliothèques. L'interopérabilité, la capacité à être lu en dehors de toute affiliation à une plateforme, le respect de la liberté du lecteur sont dans la logique des missions définies plus haut. Or la collection de la BnF est diffusée avec des DRM (fnac, chapitre.com,...) ou uniquement en format Kindle sur Amazon. Ce faisant, la BnF, en tant que bibliothèque publique, se trouve participer à un jeu de tric-trac entre plateformes qui dépasse largement ses attributions. Peut-on, quand on est une bibliothèque publique, exiger du lecteur qu'il possède Adobe Digital Edition, ce qui exclut d'emblée tous les utilisateurs de Linux ? Pour acheter les livres numérique de la collection de la BnF, il faut offrir à la Fnac et aux autres plateformes choisies par BnF-Partenariat des données personnelles, notamment les très utiles adresse et date de naissance... Est-ce le rôle d'une bibliothèque, qui plus est nationale, de permettre à ces plateformes d'enregistrer toutes ces informations privées pour les revendre sur le grand marché des mégadonnées ? Au contraire, les bibliothèques, et toute leur histoire le démontre, ont devoir de protéger leurs lecteurs, de garantir l'anonymat des lectures.</p> <p>Une autre question, souvent soulevée par les commentateurs de cette opération de la BnF, est celle de la gratuité du domaine public. Soyons réalistes : heureusement que depuis des décennies les éditeurs vendent les œuvres du domaine public... sinon nous aurions perdu la connaissance de tous ces travaux essentiels. La question du prix est celle du marché, et pour la culture du consentement à payer des lecteurs. Une même œuvre du domaine public va être vendue peu cher en édition de poche, un peu plus avec un appareil critique et très cher quand elle est imprimée sur papier bible et reliée sous couverture pleine peau dorée à l'or fin. Chaque type d'édition a toujours trouvé son public. Ce n'est pas parce qu'il va exister des éditions gratuites en format numérique que cela va changer. Simplement, les éditeurs qui voudront faire payer des œuvres du domaine public vont devoir rivaliser en qualité, en appareil critique, en illustration, en interopérabilité... Au final, les éditeurs compétents vont tirer leur épingle du jeu, et la concurrence va faire baisser les prix, au grand bénéfice du public, de la lecture et de la réhabilitation des œuvres du passé.</p> <p>Dans ce cadre, les bibliothèques ont une nouvelle mission pour favoriser cette démocratisation de l'accès aux œuvres du domaine public : fournir les sources qui vont permettre à la fois les diffusions gratuites et les travaux éditoriaux de qualité. La numérisation, puis la reconnaissance optique de caractère permettent d'obtenir, par l'usage d'un système informatique (qui ne produit donc pas de « droits d'auteur » nouveaux), un texte source fiable environ à 95%, voire plus. Ce texte source permet la recherche documentaire, mais pourrait également servir de base au travail de relecture ortho-typographique et aux corrections qui sont le propre du métier d'éditeur. Il convient pour les bibliothèques de rendre ces textes source disponibles à tous, sans restriction ni négociation. Ces textes source sont une nécessité pour les bibliothèques, car ils permettent de réaliser leur mission première qui est d'organiser les ouvrages dont elles ont la garde et d'en offrir l'accès le plus adapté à l'époque (aujourd'hui, accès en réseau, recherche documentaire, accès au texte et accès à la copie image de l'original). Or malheureusement, de nombreuses bibliothèques, et au premier chef la BnF, ajoutent des négociations de droit pour celui qui veut utiliser ces textes source. Ce qui va limiter la possibilité des éditeurs à choisir les œuvres, et faire leur travail spécifique... mais aussi ce qui va limiter, et c'est plus grave encore, la capacité des lecteurs actifs à travailler ces sources pour offrir aux autres les œuvres qui leur plaisent. Or nous avons bien vu, au travers du projet Gutenberg ou de Wikipédia, que les lecteurs altruistes sont prêts à passer une partie de leur temps et de leur énergie à construire ces ensembles de connaissance et de culture et à les offrir en partage. Cette énergie des communs de la connaissance devrait trouver dans les bibliothèques leurs meilleurs alliés... or c'est le contraire que vient montrer cette collection de la BnF. Cela lance un très mauvais signal envers les lecteurs avides de partage, de réhabilitation, désireux de promouvoir des livres qu'ils ont aimé. Au final, cette limitation de l'usage d'un travail financé par la puissance publique est contraire à la véritable valorisation du domaine public. Si l'on en croit le rapport de Bruno Ory-Lavollée publié par le Ministère de la Culture, la valorisation du patrimoine passe avant tout par l'usage multiplié des œuvres gérées par les bibliothèques ou les musées. Or nous avons là des bibliothèques publiques qui mènent une politique contraire.</p> <p>Face à ces constats, ils convient de proposer des solutions qui puissent à la fois favoriser les bibliothèques (toutes les bibliothèques), les éditeurs et cette pulsion contributive des individus dont on peut constater chaque jour l'existence.</p> <p>La première nécessité est de dissoudre BnF-Partenariat, la filiale de la BnF chargée de la valorisation marchande. Le CNRS a longtemps cru qu'une structure marchande comme INIST-Diffusion allait pouvoir valoriser la recherche... jusqu'à ce que l'an passé un audit et une mobilisation montrent qu'il n'en était rien, que les revenus de ce genre de filiale étaient dérisoires en regard des missions des organismes concernés. La décision la plus sage a été prise de recentrer l'INIST comme appui à la recherche du CNRS et d'abandonner la filiale privée. C'est fort de cette expérience que le Ministère de la Culture devrait se prononcer pour que la BnF se recentre sur ses missions et abandonne cet outil de confusion qu'est BnF-Partenariat. Ajoutons, qu'au même titre que ce qui s'est passé au CNRS, avoir une direction unique pour l'organisme public et la filiale privée n'est pas sain.</p> <p>Ensuite, il convient de faire comprendre que le nombre ne fait rien à l'affaire. Les bibliothèques vont numériser en fonction des ressources allouées, mais ce n'est qu'une première étape de la revalorisation du domaine public. Il faut que parmi cette masse on puisse sélectionner et promouvoir certains travaux. Ce rôle peut être celui d'éditeur, d'acteurs individuels, ou d'autres structures... L'accès libre aux données source (notamment la version texte OCR) est un principe qui va favoriser l'usage culturel des ressources. Et c'est bien cela qui est l'objectif. Changer les licences d'usage, faire que les travaux techniques sur les œuvres du domaine public n'ajoutent aucune nouvelle couche de restriction est essentiel pour étendre la culture et la langue française dans le monde entier.</p> <p>Enfin, rappeler avec force et inscrire dans la loi que les institutions publiques en charge de la conservation du patrimoine et du domaine public en sont simplement les gestionnaires au profit de tous. Le fonctionnement coopératif des bibliothèques, et dans ce cadre le rôle d'animation et d'entraînement des plus grandes d'entre-elles, est une valeur centrale des missions de l'accès universel aux publications. Ces valeurs doivent être rappelées en ce moment de passage au numérique, pour ne pas nous laisser aveugler par la technique ou par les promesses des industries du numériques qui calculent en données et oublient la valeur collective du domaine public et du partage de la culture.</p> <p>Hervé Le Crosnier Caen, le 12 septembre 2014 Texte diffusé sous licence Creative Commons by</p></div> Pour la Transition, une économie du partage de la connaissance et des biens communs http://vecam.org/article1291.html http://vecam.org/article1291.html 2014-07-15T12:56:14Z text/html fr Frédéric Sultan Biens communs vecam-F Une rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 au Centre Pompidou à Paris. Attention changement de salle ! La rencontre se déroule dans la Petite Salle du Centre Pompidou. Les inscriptions sont clauses. Il ne reste plus de place disponible pour cette rencontre. Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu'il faut créer les conditions de la transition d'un monde industriel productiviste vers une économie (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot70.html" rel="tag">Biens communs</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a> <div class='rss_chapo'><p>Une rencontre publique avec Bernard Stiegler et Michel Bauwens le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 au Centre Pompidou à Paris.</p> <p>Attention changement de salle ! La rencontre se déroule dans la Petite Salle du Centre Pompidou.</p> <p>Les <a href="https://www.eventbrite.fr/e/inscription-rencontre-publique-avec-bernard-stiegler-et-michel-bauwens-1885113425?ref=elink" target="_blank" style="color:#3BE8DC">inscriptions</a> sont clauses. Il ne reste plus de place disponible pour cette rencontre.</p></div> <div class='rss_texte'><p>Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser qu'il faut créer les conditions de la transition d'un monde industriel productiviste vers une économie fondée sur le partage de la connaissance en biens communs et sur des modes de productions collaboratifs et contributifs. L'enjeu est d'abord de forger de nouveaux concepts pour comprendre les effets de l'automatisation et de la pénétration du numérique dans tous les aspects de la vie. Il s'agit également de repenser l'intérêt général et la solidarité comme des horizons possibles.</p> <p>Pour cela, les pouvoirs publics locaux et nationaux, l'Université et la société civile organisée, doivent inventer ensemble, dans les territoires de vie, des alternatives à l'individualisme propriétaire et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché.</p> <p>C'est en tout cas l'hypothèse qui a été faite en Équateur. Ce pays a organisé une vaste étude pour tenter de mettre au clair la construction d'une société en transition appuyée sur les communs. Plusieurs chercheurs et spécialistes internationaux ont été mobilisés, dont Michel Bauwens et Bernard Stiegler.</p> <p>Quel est le rôle de l'État, des collectivités locales et des territoires dans la transformation de l'économie vers une production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ? Quels instruments juridiques et économiques faut-il inventer ? quelles alliances entre les acteurs engagés dans des formes alternatives de l'économie et des innovations sociales ? Comment aller au delà des niches développées avec succès dans certains secteurs – comme l'économie numérique – et permettre un passage à l'échelle vers des modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs ?</p> <p><a href="http://ouishare.net/">Ouishare</a>, <a href="http://vecam.org/www.savoirscom1.info/">Savoirscom1</a> et <a href="http://vecam.org/www.vecam.org/">VECAM</a> vous invitent à aborder ces questions avec Michel Bauwens et Bernard Stiegler au cours d'une rencontre publique qui se déroulera le 16 septembre 2014 de 18:00 à 20:30 dans la Salle Triangle du Centre Pompidou, à Paris.</p> <p>[caption id="" align="alignleft" width="400"]<img alt="" src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L400xH225/177863970_641e97-e10a3.jpg" width='400' height='225' style='height:225px;width:400px;' /> Michel Bauwens - Berlin 2012 Remix The Commons - Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0[/caption]</p> <p>Michel Bauwens est un théoricien de la coopération P2P (de pair à pair), leader de la <a href="http://p2pfoundation.net/">P2P Foundation</a>, qu'il a créée en 2005 avec comme objectif : « la recherche, la documentation et la promotion des principes du pair-à-pair ». Il présentera le projet <a href="http://en.wiki.floksociety.org/w/Main_Page">FLOK Society</a> qu'il a dirigé en Équateur tout au long du premier semestre 2014. Cette initiative est née de la volonté du gouvernement équatorien d'élaborer un plan de transition global vers une société basée sur le bien vivre (buen vivir), inscrit dans la constitution du pays. Michel Bauwens, avec une équipe internationale de chercheurs et d'activistes, a élaboré des modèles de production et des instruments juridiques, basés sur la collaboration de pair à pair et le partage de la connaissance en biens communs et proposé une matrice et des politiques dont le gouvernement peut s'inspirer pour une application concrète en Équateur. [caption id="attachment_3924" align="alignleft" width="398"]<a href="http://www.remixthecommons.org/wp-content/uploads/2014/07/Stiegler-2_dans_les_années_2000.jpg"><img src="http://vecam.org/local/cache-vignettes/L398xH225/Stiegler-2_d40a6-89270.jpg" alt="By Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons " width='398' height='225' class='size-full wp-image-3924' style='height:225px;width:398px;' /></a> Bernard Stiegler par Joseph.paris — Wikimedia commons. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 via Wikimedia Commons [/caption]Bernard Stiegler est philosophe, fondateur et président du groupe de réflexion philosophique <a href="http://arsindustrialis.org/">Ars industrialis</a> créé en 2005. Il dirige depuis 2006 l'Institut de recherche et d'innovation (IRI) qu'il a créé au sein du Centre Georges-Pompidou. L'IRI organise chaque année les Entretiens du Nouveau Monde Industriel (ENMI) consacrés à l'exploration des mutations des pratiques culturelles permises par les technologies numériques. Bernard Stiegler inscrit ses travaux dans le champ des digital studies. Pour lui, le numérique qui transforme radicalement notre façon de penser, de parler, de nous représenter le monde, fait apparaître une “organologie des savoirs” pour laquelle il faut définir de nouveaux concepts, théoriser et conceptualiser les pratiques sociales et culturelles et les technologies qui leurs sont associées. L'IRI est aussi engagé dans un projet de coopération avec le ministère de l'enseignement supérieur de l'Équateur qui vise à refonder l'université dans ce pays.</p> <p>Cette rencontre est organisée avec le soutien de la Fondation Pour le Progrès de l'Homme.</p></div> Juris association : dossier biens communs http://vecam.org/article1292.html http://vecam.org/article1292.html 2014-07-15T09:02:13Z text/html fr Juris association, le bimensuel des organismes sans but lucratif, a publié au mois de juin un dossier consacré aux communs, auquel plusieurs membres de Vecam et acteurs du réseau francophone des biens communs ont participé. En voici l'ouverture. Vous pouvez télécharger le dossier ci-dessous. "Un circuit ouvert - Dans une société gouvernée par la logique de marché, une alternative promeut un modèle plus solidaire : les biens communs. Basés sur la notion de communauté de ressources et reflétés en cela (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> <div class='rss_texte'><p>Juris association, le bimensuel des organismes sans but lucratif, a publié au mois de juin un dossier consacré aux communs, auquel plusieurs membres de Vecam et acteurs du réseau francophone des biens communs ont participé.</p> <p>En voici l'ouverture. Vous pouvez télécharger le dossier ci-dessous.</p> <p><i>"Un circuit ouvert - Dans une société gouvernée par la logique de marché, une alternative promeut un modèle plus solidaire : les biens communs. Basés sur la notion de communauté de ressources et reflétés en cela par les nouvelles technologies, les biens communs, symboles par excellence de l'échange et du partage, lèvent les barrières."</i></p></div> Le web, les associations et les communs http://vecam.org/article1278.html http://vecam.org/article1278.html 2014-01-22T11:56:54Z text/html fr Frédéric Sultan vecam-F Revue-reseau-TIC Le Master Management des associations de l'IAE de Paris organise une table-ronde le samedi 25 janvier de 9h à 12h sur le thème « Le web, les associations et les communs ». Cette manifestation est co-organisée par Philippe Eynaud, maître de conférences à l'IAE de Paris, et Frédéric Sultan, membre de l'association Vecam, en partenariat avec la revue Juris Associations. Elle entre dans le cadre d'une unité d'enseignement du master sur le management des systèmes d'information dans le secteur associatif. La (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot68.html" rel="tag">Revue-reseau-TIC</a> <div class='rss_chapo'><p>Le Master Management des associations de l'IAE de Paris organise une table-ronde le samedi 25 janvier de 9h à 12h sur le thème « Le web, les associations et les communs ».</p></div> <div class='rss_texte'><p>Cette manifestation est co-organisée par Philippe Eynaud, maître de conférences à l'IAE de Paris, et Frédéric Sultan, membre de l'association Vecam, en partenariat avec la revue Juris Associations. Elle entre dans le cadre d'une unité d'enseignement du master sur le management des systèmes d'information dans le secteur associatif. La table ronde a pour objectif de rendre compte au travers des témoignages de la façon dont les associations s'emparent, via le web de la question des communs. Le programme détaillé est disponible sur le <a href="http://www.iae-paris.com/actualites/evenements/le-web-les-associations-et-les-communs" class='spip_out' rel='external'>site de l'IAP</a>.</p> <p>A cette occasion, nous avons produit quelques capsules audio avec quelques-uns des intervenants :</p> <p><iframe width="100%" height="450" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/playlists/20876184&color=00ffad&auto_play=false&show_artwork=true"></iframe></p> <p><iframe width="100%" height="450" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/playlists/20371673&color=00ffad&auto_play=false&show_artwork=true"></iframe></p> <p><iframe width="100%" height="450" scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/playlists/20198061&color=00ffad&auto_play=false&show_artwork=true"></iframe></p></div> Economie et/des Communs : deux nouvelles collections vidéos http://vecam.org/article1277.html http://vecam.org/article1277.html 2014-01-05T20:34:29Z text/html fr Alain Ambrosi, Frédéric Sultan a-brest-F vecam-F brest-ouvert-f Avec la mise en ligne de 76 clips vidéo, totalisant environ 8 heures de visionnement, réalisée lors de la conférence internationale Economic and the Commons à Berlin, Remix Biens Communs propose deux nouveaux dossiers sur les communs et complète la collection des capsules vidéos sur les définitions des biens communs. Le premier dossier a pour sujet Économies et Communs. Il est composé de 13 vidéos sous forme d'entrevues individuelles ou de tables rondes avec les intervenants et les animateurs de la (...) - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> / <a href="http://vecam.org/mot48.html" rel="tag">a-brest-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot49.html" rel="tag">vecam-F</a>, <a href="http://vecam.org/mot65.html" rel="tag">brest-ouvert-f</a> <div class='rss_chapo'><p>Avec la mise en ligne de 76 clips vidéo, totalisant environ 8 heures de visionnement, réalisée lors de la <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY" class='spip_out' rel='external'>conférence internationale Economic and the Commons</a> à Berlin, Remix Biens Communs propose deux nouveaux dossiers sur les communs et complète la collection des capsules vidéos sur les définitions des biens communs.</p></div> <div class='rss_texte'><p><span class='spip_document_1013 spip_documents spip_documents_left' style='float:left; width:250px;'> <img src='http://vecam.org/local/cache-vignettes/L250xH141/250px-remixcommons_logo_v05-e5445.png' width='250' height='141' alt="" style='height:141px;width:250px;' /></span> Le premier dossier a pour sujet <a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYR3nlESkj73h8CLnDhh2kY" class='spip_out' rel='external'>Économies et Communs</a>. Il est composé de 13 vidéos sous forme d'entrevues individuelles ou de tables rondes avec les intervenants et les animateurs de la conférence. Ces conversations complètent et approfondissent les sujets abordés lors de la conférence : Terre et Nature, Travail, Connaissance, Culture et Sciences en Communs, Monnaie, Marché, Valeur et Communs et Infrastructures pour les communs. Leur durée varie entre 5 et 35 minutes et totalisent 5 heures de visionnement.</p> <p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkYA3AHFtDOUCQCcCvEzkn-S" class='spip_out' rel='external'>Un agenda pour les Communs</a> comprend 11 vidéos qui explorent les enjeux des communs autour des thèmes comme l'éducation et la culture des communs, la recherche, la dimension politique et le rapport à l'État. Leur durée totale est de 3 heures et 10 minutes.</p> <p><a href="http://www.youtube.com/playlist?list=PLiO9RvnsUfkatF08AS-5t1PJSU35khJ3S" class='spip_out' rel='external'>Define/définir/definir les Communs</a> comprend 53 nouvelles brèves vidéos répondant à la question : « si vous aviez à définir les Communs en une phrase, quelle serait-elle ? ». La plupart de ces entrevues sont en anglais, mais 28 sont aussi dans la langue originale du participant. La série de vidéos Define/définir/definir les Communs avait été inaugurée durant la conférence de Berlin de novembre 2010 et s'est enrichie au cours de différentes rencontres internationales de mouvement sociaux à travers le monde. La série compte maintenant 100 clips.</p> <p>Les 76 clips vidéo produits à l'occasion de la conférence de Berlin totalisent environ 8 heures de visionnement. Ils se veulent une contribution à la documentation de la conférence et viennent ainsi en complément à l'excellent <a href="http://www.boell.de/sites/default/files/ecc_report_final.pdf" class='spip_out' rel='external'>rapport réalisé par David Bollier</a> et aux <a href="http://commonsandeconomics.org/" class='spip_out' rel='external'>sites de la conférence</a> de la Fondation Henrich Boell.</p> <p>L'inscription de tous les clips dans le catalogue Remix The Commons facilite la consultation et la recherche dans cette collection, par exemple par sujet, intervenant, ou langue. Elle nous permet aussi de rendre disponibles les rushes des vidéos pour de nouveaux usages que nous espérons aussi nombreux que variés.</p></div> Utopie du logiciel libre http://vecam.org/article1276.html http://vecam.org/article1276.html 2013-12-03T17:01:48Z text/html fr Sébastien Broca vient de publier un ouvrage intitulé Utopie du logiciel libre, paru le 22 novembre aux éditions le passager clandestin. Il y raconte toute l'histoire du Libre mais il en analyse aussi les valeurs, et montre que c'est un engagement qui s'étend à d'autres causes... Le texte est également disponible en PDF. - <a href="http://vecam.org/rubrique57.html" rel="directory">Actualités</a> <div class='rss_texte'><p>Sébastien Broca vient de publier un ouvrage intitulé Utopie du logiciel libre, paru le 22 novembre aux éditions le passager clandestin. Il y raconte toute l'histoire du Libre mais il en analyse aussi les valeurs, et montre que c'est un engagement qui s'étend à d'autres causes... Le texte est également <a href="http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/essais/utopie-du-logiciel-libre.html" class='spip_out' rel='external'>disponible en PDF</a>.</p></div>