Agriculture, savoirs traditionnels, biopiraterie

Introduction

L’Accord sur les ADPIC, la CDB (Convention sur la Diversité Biologique) ou ITPGR (Traité international sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture) ont des effets directs sur l’activité des paysans du monde. La prise de risque des OGM découle principalement du régime des brevets, dominé par le Nord. La brevetabilité du vivant va de pair avec la réduction de la diversité des semences et des espèces animales domestiques. Le travail millénaire des paysans et des peuples indigènes pour sélectionner les cultures et les plantes médicinales se voit aujourd’hui approprié par les entreprises et les universités du Nord dans un vaste mouvement de biopiraterie. Les femmes des communautés paysannes sont les premières victimes de la marchandisation des semences et des plantes médicinales.

Posté le 16 avril 2008

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